William White Interview
students Redaktion - A l’issu du concert «unplugged» au Chat Noir (24.4.), William White a accepté de jouer le jeu de l’interview pour students.ch. Students.ch: Tu avais l’air de vraiment apprécier d’être sur la scène du Chat Noir ce soir? William White: C’était marrant aujourd’hu...
A l’issu du concert «unplugged» au Chat Noir (24.4.), William White a accepté de jouer le jeu de l’interview pour students.ch.
Students.ch: Tu avais l’air de vraiment apprécier d’être sur la scène du Chat Noir ce soir?
William White: C’était marrant aujourd’hui. C’est un endroit où il est difficile de jouer quand il est aussi plein car les chansons sont absorbées par le public and mon ingénieur du son a passé son temps à faire des ajustements pour que le son soit bon. Mais, les gens étaient vraiment actifs donc c’était sympa.
Tu as l’habitude de jouer en suisse allemande. Est-ce que tu voies une différence entre jouer là-bas et en suisse romande?
Oui, il y a des différences mais rien de mauvais. Je suis plus connu en suisse allemande et je peux mieux m’y organiser car j’y vis. Je ne sais jamais à quoi m’attendre quand je viens jouer en suisse romande. C’est ça la différence principale. Je ne sais pas qui va venir ou non. Parfois il ne se passe rien en suisse romande et tout le monde vient et parfois il se passe tellement de choses que personne ne vient. On ne sait jamais. Par exemple, on était vraiment surpris ce soir. On était censé mettre des chaises et des tables dans la salle, mais il y a eu tellement de monde qu’on n’a pas pu. Je ne me plains pas, c’est super. Je suis heureux d’avoir des fans ici, ce sont des bons fans.
En 2006, tu as joué en première partie de Ben Harper, qui est un artiste auquel on vous compare souvent. Que représente ce genre de comparaison et d’événement pour toi?
Cela ne me dérange pas que les gens critiquent, décrivent ou mettent des mots sur qui je suis, car cela fait parti de leur job. Je ne me comparais à personne d’autre. J’aime la musique de Ben Harper. Soyons claire, être comparé à lui n’est pas une insulte pour moi. Mais, parfois c’est un problème quand les gens ne font que vous comparer et ne cherchent pas à savoir qui vous êtes. Mais sinon, ce que les gens disent ne me dérange pas.
Quelles sont tes inspirations?
Les gens, nous. Je me soucie des gens, de nous. Je pense que nous faisons pleins de choses stupides, je pense qu’on est dirigé dans des endroits où on ne veut pas aller. On n’écoute pas ce qu’on dit à nos propre enfants ou à nous même, on n’écoute rien d’autre que les politiciens, la télé, de la merde. C’est pour cela que nous, les gens, m’inspirent. Notre stupidité m’inspire. Et, oui, c’est comme cela que je l’appel, si quelqu’un se sens insulté, qu’il se sent libre de m’écrire une lettre. Notre avidité aussi. J’en suis dégouté d’ailleurs. J’aimerais pouvoir quitter cette planète, voilà ce que j’en pense. J’essaie de ne pas le dire si négativement, mais c’est ce que j’essaie de dire aux gens ; je ne peux plus supporter cela. Voilà mon inspiration.
Tu essaies donc de le mettre sous une forme positive?
J’essaie de faire en sorte que le cerveau des gens pense à tout cela. « Let it sink in », pour moi, c’est le fait de laisser entrer ses problèmes, connaître ce qu’il se passe, changer, faire quelque chose. On paie les gens pour prendre soins de nous, on paie les politiciens, les villes, les gouvernements, on doit donc faire en sorte de leur faire faire ce que nous voulons qu’ils fassent et non ce que eux veulent. Cela peut sonner faux, mais le bonheur et la paix sont une grande partie de cela. Le bonheur et la paix nous font penser. J’essaie donc d’apporter le bonheur et la paix pour leur dire de se réveiller. C’est leur monde, leur rêve après tout.
Merci beaucoup de nous avoir consacré ces quelques minutes.
De rien, j’espère que tu as pu avoir réponse à toutes tes questions.
Web: Williamwhite.ch
Interview: Sophia Bischoff
Photo: William White Official
Students.ch: Tu avais l’air de vraiment apprécier d’être sur la scène du Chat Noir ce soir?
William White: C’était marrant aujourd’hui. C’est un endroit où il est difficile de jouer quand il est aussi plein car les chansons sont absorbées par le public and mon ingénieur du son a passé son temps à faire des ajustements pour que le son soit bon. Mais, les gens étaient vraiment actifs donc c’était sympa.
Tu as l’habitude de jouer en suisse allemande. Est-ce que tu voies une différence entre jouer là-bas et en suisse romande?
Oui, il y a des différences mais rien de mauvais. Je suis plus connu en suisse allemande et je peux mieux m’y organiser car j’y vis. Je ne sais jamais à quoi m’attendre quand je viens jouer en suisse romande. C’est ça la différence principale. Je ne sais pas qui va venir ou non. Parfois il ne se passe rien en suisse romande et tout le monde vient et parfois il se passe tellement de choses que personne ne vient. On ne sait jamais. Par exemple, on était vraiment surpris ce soir. On était censé mettre des chaises et des tables dans la salle, mais il y a eu tellement de monde qu’on n’a pas pu. Je ne me plains pas, c’est super. Je suis heureux d’avoir des fans ici, ce sont des bons fans.
En 2006, tu as joué en première partie de Ben Harper, qui est un artiste auquel on vous compare souvent. Que représente ce genre de comparaison et d’événement pour toi?
Cela ne me dérange pas que les gens critiquent, décrivent ou mettent des mots sur qui je suis, car cela fait parti de leur job. Je ne me comparais à personne d’autre. J’aime la musique de Ben Harper. Soyons claire, être comparé à lui n’est pas une insulte pour moi. Mais, parfois c’est un problème quand les gens ne font que vous comparer et ne cherchent pas à savoir qui vous êtes. Mais sinon, ce que les gens disent ne me dérange pas.
Quelles sont tes inspirations?
Les gens, nous. Je me soucie des gens, de nous. Je pense que nous faisons pleins de choses stupides, je pense qu’on est dirigé dans des endroits où on ne veut pas aller. On n’écoute pas ce qu’on dit à nos propre enfants ou à nous même, on n’écoute rien d’autre que les politiciens, la télé, de la merde. C’est pour cela que nous, les gens, m’inspirent. Notre stupidité m’inspire. Et, oui, c’est comme cela que je l’appel, si quelqu’un se sens insulté, qu’il se sent libre de m’écrire une lettre. Notre avidité aussi. J’en suis dégouté d’ailleurs. J’aimerais pouvoir quitter cette planète, voilà ce que j’en pense. J’essaie de ne pas le dire si négativement, mais c’est ce que j’essaie de dire aux gens ; je ne peux plus supporter cela. Voilà mon inspiration.
Tu essaies donc de le mettre sous une forme positive?
J’essaie de faire en sorte que le cerveau des gens pense à tout cela. « Let it sink in », pour moi, c’est le fait de laisser entrer ses problèmes, connaître ce qu’il se passe, changer, faire quelque chose. On paie les gens pour prendre soins de nous, on paie les politiciens, les villes, les gouvernements, on doit donc faire en sorte de leur faire faire ce que nous voulons qu’ils fassent et non ce que eux veulent. Cela peut sonner faux, mais le bonheur et la paix sont une grande partie de cela. Le bonheur et la paix nous font penser. J’essaie donc d’apporter le bonheur et la paix pour leur dire de se réveiller. C’est leur monde, leur rêve après tout.
Merci beaucoup de nous avoir consacré ces quelques minutes.
De rien, j’espère que tu as pu avoir réponse à toutes tes questions.
Web: Williamwhite.ch
Interview: Sophia Bischoff
Photo: William White Official
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