2. Septembre 2011, 00:00
CD / Vinyl
Music
Lenny Kravitz - « Black and White America »
Sophia Bischoff - Lenny Kravitz is back ! Les mecs, planquez-vous, le beau gosse du rock est de retour avec son neuvième album « Black and White America ». Vous attendiez un opus dans la lignée des derniers ? Un opus purement rock ? Que nenni ! « Black and White America », c’est tout autre chose.
Lenny Kravitz est, rien que par ses origines (son père est russe et sa mère est une afro-américaine originaire des Bahamas), un melting-pot culturel à lui seul. Il n’est donc pas étonnant que son rock soit si éclectique. On lui connaissait des influences soul, funk, électro et R&B. Cet été, Lenny Kravitz nous sert l’album parfait pour la plage et pour les orages estivaux. « Black and White America », c’est l’opus aux couleurs de l’Amérique. L’Amérique de la Motown, l’Amérique militante pour les droits civiques. L’Amérique d’hier certes mais non dépourvue de touches modernes. « Black and White America », c’est l’album funk longuement attendu de Lenny.
Le voyage dans les 60/70’s de Lenny Kravitz commence avec le titre éponyme de l’album. Un morceau funk aux accents soul très marqués. Mr Kravitz a beau se renouveler avec ce neuvième album, il n’en n’oublie pas moins ses premières danses. La preuve avec le deuxième morceau de l’album, « Come On Get It », un titre résolument plus rock où on retrouve le Lenny d’autrefois. Ces deux premières chansons reflètent bien l’ambiance générale de l’album. Pour le reste, l’équilibre entre les morceaux plus funk et les morceaux plus rock est parfait. Avec cet opus, Lenny a également poussé l’exercice du melting-pot à un mélange de rock, électro et touches hip-hop. « Boongie Drop » vous donne le sentiment d’être dans un club malfamé et au style très sombre. Ici, Jay-Z et Dj Military accompagne le sombre voyage de Lenny. Un autre titre accueille un invité issu de la musique noire américaine, « Sunflower ». Avec l’aide de Drake, Kravitz ajoute quelques effluves du carnaval de Rio de Janeiro à un funk très futuriste. Les fans incontestés affirmeront que ces deux collaborations sont les bienvenues. Les langues les plus critiques vous diront, quant à elles, que la présence de Jay-Z, Dj Military et Drake sont, sur les morceaux respectifs, inutiles.
Du côté des coups de cœur, on retiendra l’entrainant « Superlove », « Looking Back On Love » sa tension croissante et ses arrangements soul efficace et, finalement, la mélodie pleine d’espoir de « Push ». En somme, « Black and White America » est aux couleurs de Lenny Kravitz, un melting-pot des cultures américaines. Avec ce neuvième album, le new-yorkais marque un beau retour et fête dignement ses 23 ans de carrière.
A écouter et à voir absolument lors de ses deux prochaines dates en Suisse, le 24 novembre à l’Arena de Genève et le 26 novembre au Hallenstadium de Zurich.A l’annonce de cette bonne nouvelle, on vous laisse avec un medley de « Black and White America »
Le voyage dans les 60/70’s de Lenny Kravitz commence avec le titre éponyme de l’album. Un morceau funk aux accents soul très marqués. Mr Kravitz a beau se renouveler avec ce neuvième album, il n’en n’oublie pas moins ses premières danses. La preuve avec le deuxième morceau de l’album, « Come On Get It », un titre résolument plus rock où on retrouve le Lenny d’autrefois. Ces deux premières chansons reflètent bien l’ambiance générale de l’album. Pour le reste, l’équilibre entre les morceaux plus funk et les morceaux plus rock est parfait. Avec cet opus, Lenny a également poussé l’exercice du melting-pot à un mélange de rock, électro et touches hip-hop. « Boongie Drop » vous donne le sentiment d’être dans un club malfamé et au style très sombre. Ici, Jay-Z et Dj Military accompagne le sombre voyage de Lenny. Un autre titre accueille un invité issu de la musique noire américaine, « Sunflower ». Avec l’aide de Drake, Kravitz ajoute quelques effluves du carnaval de Rio de Janeiro à un funk très futuriste. Les fans incontestés affirmeront que ces deux collaborations sont les bienvenues. Les langues les plus critiques vous diront, quant à elles, que la présence de Jay-Z, Dj Military et Drake sont, sur les morceaux respectifs, inutiles.
Du côté des coups de cœur, on retiendra l’entrainant « Superlove », « Looking Back On Love » sa tension croissante et ses arrangements soul efficace et, finalement, la mélodie pleine d’espoir de « Push ». En somme, « Black and White America » est aux couleurs de Lenny Kravitz, un melting-pot des cultures américaines. Avec ce neuvième album, le new-yorkais marque un beau retour et fête dignement ses 23 ans de carrière.
A écouter et à voir absolument lors de ses deux prochaines dates en Suisse, le 24 novembre à l’Arena de Genève et le 26 novembre au Hallenstadium de Zurich.A l’annonce de cette bonne nouvelle, on vous laisse avec un medley de « Black and White America »
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