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Combiner plaisir et tourisme responsable, est-ce possible?

30.07.2008 um 16:18

À l’heure des vacances d’été, le tourisme de masse est très important. Cela soulève malheureusement la problématique des effets négatifs engendrés par une telle invasion de touristes dans les régions favorites de la saison. Il est évident que cela présente aussi certains aspects favorables comme le développement économique, seulement il n’en faut pas moins négliger le revers de ce phénomène. D’une part la nature est très touchée. La grande quantité d’énergie consommée ainsi que la production conséquente des déchets font partie des raisons principales de cette nuisance. D’autre part, la population peut également en souffrir, comme par exemple dans les pays chauds où l’eau, denrée rare, est gaspillée pour les touristes dans les grands hôtels et autres sites d’accueil au détriment de la population locale.

Ainsi une question se pose : N’y aurait-il pas moyen de trouver une façon alternative de profiter de ses vacances tout en respectant l’environnement qui nous entoure? Dans l’article « Terminus pour un tourisme de masse? » de Simon Barthelemy (magazine Terra Economica, juillet-août 2008), plusieurs options sont entrevues et je voudrais en présenter quelques unes.

Tout d’abord, le voyage où l’on profite du dépaysement tout en agissant pour une bonne cause pourrait être très intéressant. Il consiste, la plupart du temps, à investir un certain pourcentage de son forfait dans une activité de la région, que ce soit pour son développement économique et culturel ou encore dans le domaine de la protection de l’environnement. Il peut également s’agir de prendre part plus directement à des projets. Projects Abroad et Saïga sont toutes deux des organisations qui proposent justement des voyages donnant l’opportunité d’apporter une aide personnelle, comme par exemple aller enseigner dans un pays en voie de développement ou encore participer à des excursions scientifiques qui consistent à observer certaines espèces d’animaux. Ainsi, non seulement le touriste voyage et découvre de nouveaux horizons, mais il peut également se sentir utile tout en profitant de faire une activité bénévole qu’il aura choisie et qui, par conséquent, stimule chez lui un certain intérêt. Il faut tout de même savoir que, même s’il existe quelques subventions, ces vacances sont payantes. Cependant l’apport de ce type de voyage est tellement plus enrichissant en comparaison à ce dont on a l’habitude, que cela vaut largement la peine.

Néanmoins, d’autres possibilités moins radicales mais tout autant efficaces s’offrent au touriste ayant la volonté d’être responsable.

En premier lieu, le voyageur peut se renseigner avant son départ sur le lieu de destination et sur les aspects auxquels il doit être attentif pour avoir un comportement approprié en ce qui concerne le développement durable. Il est question d’environnement bien entendu, mais aussi d’économie et de culture. De nombreux sites internet peuvent l’aider dans cette recherche, notamment http://www.unep.fr/greenpassport/, créé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), http://www.echoway.org/, proposant un guide sur l’écotourisme solidaire, ou bien http://www.voyagespourlaplanete.com/, présentant différents choix de vacances, comme l’écovolontariat ou des voyages de lune de miel. Le plus de cette démarche pour ce qui est du plaisir du touriste est qu’il part en vacances chargé de connaissances préliminaires qui lui permettront de découvrir le pays à visiter d’une manière plus approfondie et donc plus intéressante.

Pour finir, le trajet étant la partie du tourisme la plus polluante, il est souvent conseillé de faire du covoiturage même si ce n’est pas forcément la solution la plus pratique pour le touriste, ni celle qui lui plaira le plus. Il peut également prendre le train ou le bus qui sont des moyens économiques et peu nuisibles à l’environnement. Le bateau peut aussi être une bonne alternative. Enfin, le top du voyage pour le développement durable est de le faire à pieds ou encore à vélo, si cela est possible. Toutes ces idées sont certes efficaces mais ont le désavantage d’être lentes. Néanmoins le touriste peut aussi faire de nombreuses découvertes lors de ce genre de voyage et apprécier de prendre son temps. Par contre, lorsque l’avion est vraiment nécessaire, il faudrait privilégier les vols sans escale, car la plupart des émissions aériennes se font au moment du décollage et de l’atterrissage.

Il existe bien entendu de nombreuses autres possibilités pour faire du tourisme responsable. À travers les quelques idées que j’ai présentées ci-dessus, j'espère avoir pu titiller la curiosité et l'envie pour des voyages futurs. Je pense que chaque touriste peut trouver son bonheur et « partir en vacances sans mettre sa conscience en vacances » (http://www.echoway.org/).

Sources:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourisme_de_masse

http://www.terra-economica.info/IMG/pdf/Terra_juil_coul.pdf

http://www.projects-abroad.org/about-us/

http://www.saiga-voyage-nature.fr/index.php

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