Un élixir adoucissant

Attention tous ! Il s’agit maintenant de ne pas se laisser gonfler la tête jusqu’à épuisement voir explosion. Je vous propose aujourd’hui un petit élixir adoucissant en cas de grande tension (mieux vaut prévenir que guérir, en effet).

Il s’agit d’une médecine douce et agréable (si si !). Pour cela, il suffit de choisir une ville et un jour (exemples ci-dessous) et de vous laisser entraîner, pour une à deux heures le plus souvent, dans une réalité imaginaire. Pas de drogue ou d’expérience cosmique, ce que je vous propose, c’est de l’art scénique. Quoi de mieux qu’un bon spectacle de temps en temps pour se détendre un peu et surtout faire travailler ses neurones autrement ?

Et ça tombe assez bien, parce que les scènes romandes affichent depuis pas longtemps leur nouvelle saison... Je vous ai donc concocté un petit florilège de propositions à déguster à toute saison. Le choix n’est évidemment pas exhaustif, je vous conseille donc d’aller flâner du côté des papillons culturels et autres informations pour établir un programme personnalisé et attirant !

A Lausanne, le Théâtre de Vidy propose par exemple La noce chez les petits bourgeois de Brecht, à voir du 30 octobre au 23 novembre. Cette comédie, «drame dérisoire d'une société dont les règles morales s'écroulent sous le poids de l’individualisme » est mise en scène par Valentin Rossier. Pour les amateurs de mots dits, retrouvez des soirées slam un vendredi par mois au 2.21. Et pour les connaisseurs ou les amateurs d’art scénique contemporain, visitez l’Arsenic.

Genève : Le Grütli nous propose une saison du Chaos. La Comédie a commencé sa saison avec Les Corbeaux, « vaudeville noir » de Henry Becque à voir encore jusqu’au 19 octobre. Et La Noce chez les petits bourgeois citée plus haut se joue au Théâtre du Loup jusqu’au 26 octobre.

A Givisiez, près de Fribourg, le Théâtre des Os propose jusqu’au 2 novembre Britannicus de Jean Racine, ou « comment devenir un tyran sanguinaire ».

Frédéric Recrosio s’arrête au Théâtre du Passage à Neuchâtel les 17 et 18 octobre pour rire et pleurer de l’amour, des rencontres et du couple. Après avoir Rêvé, grandit et coincé des malheureuses, il se propose d’Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse... Dans la catégorie humour (pour finir sur une touche décontract’), le théâtre neuchâtelois propose encore pas moins de quatre spectacles jusqu’à fin décembre. Parmi eux, Marc Donnet-Monnet sera présent du 18 au 23 novembre avec son spectacle Attention !

Je vous souhaite bien du plaisir !

Julie Liardet