6. Novembre 2008, 23:57
Culture
J'ai testé...le nouveau Romandie*
Catherine Muller - Depuis maintenant deux mois, le « nouveau » Romandie, club de rock lausannois, a ouvert ses portes à la Place de l’Europe. « Nouveau » me direz-vous ? Comment ça ? Oui le Romandie jusqu’à l’été 2008 se situait à la Riponne dans l’ancien charismatique cinéma d...
Depuis maintenant deux mois, le « nouveau » Romandie, club de rock lausannois, a ouvert ses portes à la Place de l’Europe. « Nouveau » me direz-vous ? Comment ça ? Oui le Romandie jusqu’à l’été 2008 se situait à la Riponne dans l’ancien charismatique cinéma du même nom.J’ai donc eu le plaisir de tester ses nouveaux locaux ces derniers week-ends et vais pouvoir vous livrer mes réactions à vif, avant de soumettre quelques solutions aux petits défauts qu’on peut trouver à l’endroit.Tout d’abord la file d’attente : certes comme tout bon club, il faut mériter son ticket d’entrée. L’été d’accord, poireauter une heure dans une file passe encore (avec un pastis à la main) mais l’hiver emmitouflés dans nos gants et écharpes, l’attente semble tout de suite moins attrayante. Le nombre de places ayant été largement réduit par rapport aux anciens locaux, il est vivement conseillé de prendre des prélocations. Quand le programme annonce des concerts, c’est carrément nécessaire. Certes l’aspect « spontané » est réduit à néant, mais le spontané est souvent regretté quand on reste statique une heure dans une file.Bon voilà, vous êtes (enfin) entrés. Vous admirez le nouveau lieu, l’élégance des voûtes, le charme de la pierre taillée et vous laissez enivrer par la musique qui vient chatouiller vos oreilles. L’ambiance monte, il fait très chaud subitement, vous poseriez bien votre veste au vestiaire. Oui d’accord, mais autre souci… il n’y a pas de vestiaire. Et ça c’est un problème. Car nous sommes toujours en hiver et qu’il est rare de se balader en « marcel-épaules nues ». À tout problème, sa solution : l’architecture même du lieu, situé sous les arches du Grand-Pont, offre un nombre raisonnable de petites cachettes enfoncées dans le mur. Cachettes pas tellement secrètes, mais qui vous permettront de vous désencombrer pour bouger votre corps. Truc et astuce numéro 2 : toujours prendre le manteau le plus moche de votre garde-robe, comme ça en cas de vol, ça ne sera pas un drame non plus. Vous évitez également toute cette file insupportable du vestiaire et économisez au moins deux francs (voir beaucoup plus pour les filles).La soirée bat son plein, vous avez retrouvé tous vos amis de l’ancien Romandie qui vous offre bière sur bière. Un peu trop de bière d’ailleurs. Votre vessie vous rattrape. Direction les toilettes… les DEUX toilettes… (deux pour chaque sexe quand même). Évidemment vous êtes une fille, évidemment la file est deux fois plus longue que chez les garçons, c’est injuste. Alors là je n’ai pas de recette miracle, aller chez les garçons « discretos », prendre son mal en patience où courir aux toilettes publiques du M2.Bref mais ce ne sont là que les inconvénients, inconvénients auxquels on peut remédier. Tant de choses élogieuses sont encore à dire. La qualité de programmation, la diversité des genres musicaux proposés, les soirées à thème audacieuses, les prix d’entrée riquiquis, la gentillesse du staff, les copains qu’on croise obligatoirement, la disposition de la salle de concert, les prix des consommations toujours corrects, bref tant de bien à dire que ces petits désagréments peuvent largement être dépassés. Nous pouvons passer au-delà…
YES WE CAN.
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