Les aléas de la fin
Emeline Viotti - La constatation qui s'impose quand on arrive à la fin de ces études universitaires, c'est que les réactions des étudiants concernés sont multiples. Dans mon entourage de lettreux, et on sait qu'il est varié, je croise de tout. Mon idée de base était de répertorier les di...
Il y a...
-Ceux qui ne veulent pas finir, soit par peur soit par détermination et ne jurent que par la Vie Académique. Ils se voient finir leurs jours à l'uni, débutent comme assistants et montent les échelons petit à petit. Dans la même catégorie, il y a aussi ceux qui font, en plus d'un mémoire dans chacune de leur branche, un deuxième master dans une autre université et restent des éternels étudiants!
-Ceux, à l'opposé, qui trépignent d'impatience de finir et nourrissent l'espoir fou de mettre (enfin) en pratique ce qu'ils ont appris pendant environ 6 ans.
Je dois être franche, je me situe un peu entre ces deux groupes. Ca dépend des jours mais de façon générale, je trouve difficile de devoir penser à quelque chose d'aussi important que son avenir quand on a pas vraiment encore fini. Et qu'on a le mémoire encore devant soi. Et qu'il est connu que de penser au jour le jour, ça aide à ne pas paniquer. (comment ça non?)
Il faut aussi remariquer que, soit dans la première catégorie soit dans l'autre, il existe bien sûr ceux dont la voie est comme tracée depuis le début et qui ne semblent ne ressentir aucune appréhension quant à leur futur. Qu'ils veulent continuer ou terminer, ils semblent parfaitement maîtres de leur destin. Que cela soit une sorte de bouclier de protection pour cacher leurs angoisses ou pas, ces élèves me laissent admirative mais quelque peu perplexe.
Et puisque que j'y suis, autre comportement qui m' a concrétement laissé perplexe l'autre jour - toujours en rapport avec la fin des études; la directrice de l'orientation que je suis allée voir pour me renseigner sur les possibles débouchés de ma formation m'a sorti un "je vous sens fébrile" alors que je m'enflammait & me réjouissait à l'idée partager mes acquis de manière concrète prochainement. Pas "enthousiaste", pas "passionnée", non, "fébrile".
Et vous, futurs ex-étudiants, vous pensez quoi de la fin des études?