Danger Mouse, Sparklehorse & David Lynch: Dark night of the soul
Nevena Puljic - Un album très attendu : Dark night of the soul. Il devrait être disponible chez vos disquaires actuellement et pourtant...Un problème contractuel avec EMI records retarde la sortie, voire empêchera définitivement cet opus de voir le jour. Il est toutefois possible de l’éc...
Tout d’abord parce que c’est Danger Mouse (Brian Burton). Membre de Gnarls Barkley et producteur de Gorillaz. Il s’est fait connaître pour son « Mash-up » du White Album des Beatles et du Black Album de Jay Z distribué illégalement sur internet en 2004. De là vient d’ailleurs le problème juridique avec Emi, Danger Mouse n’ayant jamais demandé les droits d’utiliser les chansons des Beatles. Une anecdote ? C’est mon professeur de musique de l’époque qui m’avait gravé cet album avec un enthousiasme très vite partagé par moi-même. Un grand Dj était né.
Ensuite, parce que c’est Sparklehorse. Groupe de rock-électro américain. Surtout connu pour les paroles surréelles écrites par le leader Mark Linkous. Une collaboration fructueuse avec Dj Danger Mouse leur a notamment fait connaître les chemins de la gloire.
Enfin parce que c’est David Lynch. Réalisateur d’Elephant Man, Blue Velvet et Mulholland Drive notamment. L’un des cinéastes américains les plus en vogue de sa génération s’occupe ici du côté visuel.
Dark night of the soul était le projet le plus attendu de l’année et semblait être le plus prometteur. Un tiercé gagnant et des artistes prestigieux: Jason Lytle, Julian Casablancas (The Strokes), les Flaming Lips, Nina Persson ou encore Iggy Pop, pour ne citer qu’eux. Alors est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? On s’attendait à du jamais vu, du magistral, du on ne peut mieux. Et c’est bon. Oui, juste bon. Les sommets n’ont pas été atteints. Toutefois, on prend du plaisir à écouter cette œuvre qui, au vu du talent de tous ses participants, pourrait rester dans les annales. Certaines chansons possèdent un sérieux potentiel pour devenir des singles, tel le « Little girl » de Casablancas ou le « Pain » de Mr. Pop.
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