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18. Février 2008, 15:23 Films Music

P.S. I love you

Simon Knopf - Oyez oyez : jeunes demoiselles éplorées, jeunes gens en manque de romantisme, sortez votre nez de la glace double chocolat, mettez vos chaussettes et allez prendre un bain de rires et de pleurs avec "P.S. I love you".Holly, une femme de la trentaine accro aux chaussures et conv...

Oyez oyez : jeunes demoiselles éplorées, jeunes gens en manque de romantisme, sortez votre nez de la glace double chocolat, mettez vos chaussettes et allez prendre un bain de rires et de pleurs avec "P.S. I love you".

Holly, une femme de la trentaine accro aux chaussures et convaincue de ne pas correspondre aux statuts du couple parfait devient veuve du jour au lendemain. Mariée à un Irlandais guitariste, elle apprend à faire son deuil grâce aux lettres que celui-ci avait écrites avant son décès. Débutant par un enterrement hilarant à la sauce irlandaise, scène des techniques de drague imparables de sa meilleure copine et de l’arrivée théâtrale de sa sœur australienne, la comédie promet d’être surprenante.

Dans un New York déjanté et coloré, Holly découvre tous les jours les nouveaux défis que son mari lui lance au travers des lettres. Promenant l’urne du défunt époux partout avec elle, elle passe du karaoké aux bistrots de nuits et nous emmène dans les souvenirs de sa rencontre et de sa vie commune avec un homme à qui elle n’a pas eu le temps de dire combien elle l’aimait. On a non seulement droit aux superbes étendues de prairies irlandaises mais aussi à une musique entraînante aux couleurs du l’effréné périple de Holly qui la mènera à se défaire de ses préjugés, à se dépasser et à atteindre ses rêves.

Débutant par une dispute magistrale mais désopilante, le film aboutit sur une Holly accomplie et désormais prête à commencer une nouvelle vie, cette fois-ci sans son mari.

Une comédie pleine de rires, de surprises, de larmes à l’œil et de soupirs d’aise, elle présente une Hillary Swank grandiose et tordante ainsi qu’un bel inconnu faisant craquer même les personnes les plus « anti-films à l’eau de rose ».

Drôle à voir avec une copine, un moment sympa avec sa mère, sa femme ou son mari, ou encore une leçon de romantisme avec son conjoint, ce film pourrait bien devenir un classique des références.

écrit par Denise Chatagny

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