« Breezin’ » au Montreux Jazz Festival
Sophia Bischoff - Le jazzman George Benson était à l’affiche du Montreux Jazz Festival hier soir pour rendre hommage à « Breezin’ », son album sorti en 1976.
C’est au milieu des années 70 que le musicien originaire de Pennsylvanie (USA) sort « Breezin’ ». Un opus pas comme les autres puisqu’il a permis à la carrière de George Benson de décoller. Il lui a également permis de marquer le smooth jazz puisque le morceau portant le titre de l’album est désormais devenu un classique du genre. 35 ans après sa sortie, George Benson a décidé de faire revivre à son public l’expérience « Breezin’ » au Montreux Jazz Festival.
Lorsque Quincy Jones prend la parole avant un concert, Montreux sait qu’une belle aventure musicale va commencer. Hier soir, tout de blanc vêtu, celui qui a produit l’album le plus vendu de tous les temps (« Thriller » de Michael Jackson) s’est avancé sur scène pour présenter George Benson. Puis, les lumières de l’Auditorium Stravinski se sont éteintes en douceur pour laisser l’orchestre symphonique bercer avec délicatesse les mélomanes regroupés dans la salle. Les premières mesures susurres « Lady » à nos oreilles alors que George Benson brille par son jeu de guitare. Il semblerait que les grands musiciens de notre époque se lancent de plus en plus dans l’expérience symphonique (tout comme Sting qui sera d’ailleurs à Montreux le 11 juillet prochain). L’exercice est d’autant plus audacieux puisqu’il appel un mélange des genres qui peut rapidement tomber dans le « kitch ». Ce serait sous-estimer le talent de Monsieur Benson que de penser qu’il céderait pour cet aspect. Hier soir, la légèreté de l’orchestre symphonique accompagnant le groupe a apporté une dimension certes berçante mais également vivifiante. Alors que George Benson offrait à Montreux ses fameux solos de guitares doublés d’improvisation vocale, l’orchestre a emporté le public dans l’ambiance de l’album. Même s’il était parfois un peu rentrait, la touche symphonique a embellît une soirée qui aurait pu n’être qu’un concert comme les autres.
Après ce retour en 1976, George Benson a interprété ses plus grands succès évitant ainsi le mécontentement subit par de nombreux artistes consacrant une apparition à un album (on se souvient encore des reproches faites l’an dernier à Phil Collins lors de son passage à Montreux pour un concert consacré uniquement à son album de reprises des classiques de la Motown). Alors que Benson terminait son set au rythme de « Give Me The Night », Montreux lui offrait une « standing ovation ». Quoi de mieux pour remercier un artiste ?
Lorsque Quincy Jones prend la parole avant un concert, Montreux sait qu’une belle aventure musicale va commencer. Hier soir, tout de blanc vêtu, celui qui a produit l’album le plus vendu de tous les temps (« Thriller » de Michael Jackson) s’est avancé sur scène pour présenter George Benson. Puis, les lumières de l’Auditorium Stravinski se sont éteintes en douceur pour laisser l’orchestre symphonique bercer avec délicatesse les mélomanes regroupés dans la salle. Les premières mesures susurres « Lady » à nos oreilles alors que George Benson brille par son jeu de guitare. Il semblerait que les grands musiciens de notre époque se lancent de plus en plus dans l’expérience symphonique (tout comme Sting qui sera d’ailleurs à Montreux le 11 juillet prochain). L’exercice est d’autant plus audacieux puisqu’il appel un mélange des genres qui peut rapidement tomber dans le « kitch ». Ce serait sous-estimer le talent de Monsieur Benson que de penser qu’il céderait pour cet aspect. Hier soir, la légèreté de l’orchestre symphonique accompagnant le groupe a apporté une dimension certes berçante mais également vivifiante. Alors que George Benson offrait à Montreux ses fameux solos de guitares doublés d’improvisation vocale, l’orchestre a emporté le public dans l’ambiance de l’album. Même s’il était parfois un peu rentrait, la touche symphonique a embellît une soirée qui aurait pu n’être qu’un concert comme les autres.
Après ce retour en 1976, George Benson a interprété ses plus grands succès évitant ainsi le mécontentement subit par de nombreux artistes consacrant une apparition à un album (on se souvient encore des reproches faites l’an dernier à Phil Collins lors de son passage à Montreux pour un concert consacré uniquement à son album de reprises des classiques de la Motown). Alors que Benson terminait son set au rythme de « Give Me The Night », Montreux lui offrait une « standing ovation ». Quoi de mieux pour remercier un artiste ?
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