La magie d’Erik Truffaz à Montreux
Sophia Bischoff - Hier soir, Erik Truffaz et son quartet ont saupoudré le Miles Davis Hall d’un halo de musique. Retour sur une soirée magique.
20h30, les lumières du Miles Davis Hall s’éteignent. Alors que le tout Montreux a les yeux rivés sur la venue de Sting et de l’orchestre symphonique qui l’accompagne sur scène, personne ne se doutaient qu’une performance aussi magique que celle de l’ex membre de The Police allait avoir lieu à quelques mètres de là. Le quartet apparaît sur scène, les lumières décorant les murs du Hall donnent l’illusion de se trouver à la belle étoile alors que la musique approche les oreilles du public avec la douceur d’une pluie d’été. Durant une heure trente, la trompette d’Erik Truffaz a bercé les mélomanes du Montreux Jazz Festival, les emportant aux extrêmes telle une journée en mer passant de l’ouragan au calme en ensoleillé.
C’est certain, la Suisse recèle de talents en matière de musique. Malheureusement, seuls quelques uns ont l’occasion de faire briller leur art au grand jour. Hier soir, Erik Truffaz a convié la chanteuse suisse la plus en vue du moment, Sophie Hunger. Sur la reprise de Bob Dylan, « Dirge », la bernoise pousse le voyage montreusiens encore plus loin. Sa retenue et la douce tension de son timbre emportent le public dans une contrée lointaine. Tout s’efface, plus rien n’existe, Montreux est une bulle de laquelle on s’échappe difficilement.
Sophie Hunger n’était pas la seule artiste de talent invitée hier soir. Erik Truffaz a également tenu à convier le membre du Saian Supa Crew, Sly Johnson. En 2008, Truffaz et Sly ont sorti un album intitulé « Paris ». Cet album se situe à la croisée des chemins de la famille « black music ». Le grand-père jazz s’est allié au dernier venu de sa descendance, le hip-hop. Le beat-box de Sly Johnson s’est joint à la trompette d’Erik Truffaz pour un voyage parisien. Du haut de son humour irrésistible, Sly Johnson a brillé par son talent de beat-boxer lors de sa performance. Lors du rappel, Sly s’est joint au quartet une deuxième fois pour un point final détonnant. C’est par une démonstration de l’étendu de son art que Sly Johnson a terminé la soirée en présentant le quartet à la sauce beat-box.
C’est certain, la Suisse recèle de talents en matière de musique. Malheureusement, seuls quelques uns ont l’occasion de faire briller leur art au grand jour. Hier soir, Erik Truffaz a convié la chanteuse suisse la plus en vue du moment, Sophie Hunger. Sur la reprise de Bob Dylan, « Dirge », la bernoise pousse le voyage montreusiens encore plus loin. Sa retenue et la douce tension de son timbre emportent le public dans une contrée lointaine. Tout s’efface, plus rien n’existe, Montreux est une bulle de laquelle on s’échappe difficilement.
Sophie Hunger n’était pas la seule artiste de talent invitée hier soir. Erik Truffaz a également tenu à convier le membre du Saian Supa Crew, Sly Johnson. En 2008, Truffaz et Sly ont sorti un album intitulé « Paris ». Cet album se situe à la croisée des chemins de la famille « black music ». Le grand-père jazz s’est allié au dernier venu de sa descendance, le hip-hop. Le beat-box de Sly Johnson s’est joint à la trompette d’Erik Truffaz pour un voyage parisien. Du haut de son humour irrésistible, Sly Johnson a brillé par son talent de beat-boxer lors de sa performance. Lors du rappel, Sly s’est joint au quartet une deuxième fois pour un point final détonnant. C’est par une démonstration de l’étendu de son art que Sly Johnson a terminé la soirée en présentant le quartet à la sauce beat-box.
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