Esperanza Spalding, la révélation jazz à Montreux
Sophia Bischoff - Hier soir, le Miles Davis Hall a donné la parole à la nouvelle prodige du jazz, Esperanza Spalding. Elle est la preuve que le monde musicale recèle encore de talents étonnants.
Esperanza Spalding est la preuve que le monde musicale recèle encore de talents étonnants. Celle qui a commencé la musique à l’âge de 5 ans avec l’apprentissage du violon, a bluffé l’industrie par sa virtuosité. A l’âge de 20 ans, après avoir terminé ses études, elle est devenue la plus jeune professeur de la célèbre « Berklee College of Music ». En 2010, elle a sorti « Chamber Music Society » et est entrée dans l’histoire des Grammy Awards en étant la première artiste jazz à gagner la récompense de la révélation de l’année. Ce n’était donc pas une surprise de la retrouver à l’affiche du 45ème Montreux Jazz Festival. Le Miles Davis Hall a donc eu le privilège d’assister à la démonstration du talent d’Esperanza Spalding.
Il est difficile de mettre des mots sur la performance de la jeune américaine tant la soirée avait un goût nuancé. Dès son arrivée sur scène, Spalding est dans une bulle dans laquelle le public aura de la peine à entrer. Esperanza s’installe dans un fauteuil et déguste un verre de vin rouge. Pas de regard vers le public, pas un mot. Elle se lève avec douceur, s’approche de sa contrebasse et commence la démonstration de sa virtuosité. Musicalement parlant, Esperanza vous laisse le souffle coupé. Son jeu de basse brille au-dessus des musiciens qui l’accompagnent. Vocalement, Spalding offre une performance digne des plus grandes chanteuses de jazz. Une voix parfaitement maîtrisée et un scat frôlant la perfection prennent le public au tripes. Quelque part entre Minnie Riperton et Ella Fitzgerald, le timbre et la technique d’Esperanza Spalding lui permettront à coup sûr d’entrer dans l’histoire du jazz vocal.
Même si sa performance scénique n’est pas très communicative, on ne peut nier le talent d’Esperanza Spalding. De sa distance avec l’audience, on peut comprendre que l’artiste a le besoin d’être dans un univers fermé pour parvenir à accomplir les prouesses musicales qui font son succès. Certains artistes y arrivent sans se fermer, d’autres ont besoin de cette bulle douce mais impénétrable pour donner au monde le meilleur d’eux. Hier soir, Esperanza a dû se distancer du public du Miles Davis Hall. Et cela dans un seul but ; faire briller son étoile au plus haut dans l’univers jazz.
Il est difficile de mettre des mots sur la performance de la jeune américaine tant la soirée avait un goût nuancé. Dès son arrivée sur scène, Spalding est dans une bulle dans laquelle le public aura de la peine à entrer. Esperanza s’installe dans un fauteuil et déguste un verre de vin rouge. Pas de regard vers le public, pas un mot. Elle se lève avec douceur, s’approche de sa contrebasse et commence la démonstration de sa virtuosité. Musicalement parlant, Esperanza vous laisse le souffle coupé. Son jeu de basse brille au-dessus des musiciens qui l’accompagnent. Vocalement, Spalding offre une performance digne des plus grandes chanteuses de jazz. Une voix parfaitement maîtrisée et un scat frôlant la perfection prennent le public au tripes. Quelque part entre Minnie Riperton et Ella Fitzgerald, le timbre et la technique d’Esperanza Spalding lui permettront à coup sûr d’entrer dans l’histoire du jazz vocal.
Même si sa performance scénique n’est pas très communicative, on ne peut nier le talent d’Esperanza Spalding. De sa distance avec l’audience, on peut comprendre que l’artiste a le besoin d’être dans un univers fermé pour parvenir à accomplir les prouesses musicales qui font son succès. Certains artistes y arrivent sans se fermer, d’autres ont besoin de cette bulle douce mais impénétrable pour donner au monde le meilleur d’eux. Hier soir, Esperanza a dû se distancer du public du Miles Davis Hall. Et cela dans un seul but ; faire briller son étoile au plus haut dans l’univers jazz.
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