The History of Hip-Hop at the Montreux Jazz !
Sophia Bischoff - Pour le dernier vendredi de la 45ème édition du Montreux Jazz Festival, l’Auditorium Stravinski a célébré le 30ème anniversaire du label Tommy Boy durant près de cinq heures trente.
Le Hip-Hop. Une culture née dans les année 70 dans le quartier du South Bronx à New York. Une culture constituée de quatre piliers ; la danse, le graffiti, le djing et le rap. Une culture trop souvent incomprise et réduite à une image de violence qui lui colle à la peau. Une culture qui a pour hymne « Peace, Unity and having Fun » (paix, unité et s’amuser). Le Hip-Hop, une culture mise à l’honneur dans toute sa splendeur à la 45ème édition du Montreux Jazz Festival.
20h00, les lumières du Stravinski s’éteignent. Le publique est venu en masse au rendez-vous fixé par Claude Nobs pour célébré les 30 ans du label Tommy Boy. Après la mise en forme de la DJ Donna D’Cruz, c’est la légende du djing Afrika Bambaataa qui a prit possession de la salle mettant le public dans une ambiance digne des block-party new-yorkaises. Peu après, c’est le californien Coolio qui a fait son entrée sur scène. Au vu des derniers déboires scéniques vécu par le rappeur, le doute n’a pas pu s’empêcher de s’installer dans l’esprit du public. Mais, Coolio, renaissant quelque peu de ses cendres, a donné une performance sans reproche et pleine d’énergie. Pour son final, le rappeur a repris son plus grand succès, « Gangster Paradise ». Contrastant le reste de son concert, Coolio a changé d’attitude, entrant dans un univers fermé et sérieux. Son regard levé au ciel durant les refrains donnait l’impression que l’artiste remerciait les cieux. De s’être sorti la tête de l’eau ? D’avoir eu autant de succès ? D’avoir réussi sa performance montreusienne ? Seul lui le sait. Ce qui est certain, c’est que Montreux a voyagé avec lui et son « Gangster Paradise ».
Après quelques minutes de pause, Prince Paul a fait revivre le succès du groupe De La Soul dont il a été le producteur. S’en est suivit la performance de Digital Ungerground et House of Pain. Ce dernier groupe, aux allures de Hell’s Angels, a fait tremblé l’Auditorium Stravinski grâce à son « Jump Around ». Le final, quant à lui, a été assuré par Naughy by Nature qui a prolongé la fête dans une ambiance de folie jusqu’aux alentours d’une heure trente du matin. Ambiance tellement folle que la moitié du publique a fini sa soirée sur scène à danser aux côtés des b-boys et fly girls présents et de…Claude Nobs ! Le fondateur du Montreux Jazz Festival s’est joint à la soirée pour ses dernières minutes et a ravit le publique et les artistes par son énergie et ses mouvements de danse hip-hop, y perdant même son pantalon.
Le Hip-Hop. Une culture incomprise qui a prouvé, hier soir, que son essence n’est pas violente mais festive. Un mouvement sans barrière culturelle ou d’âge. Une culture impressionnante et passionnante qui vous emporte dans un voyage à travers les âges et le monde.
20h00, les lumières du Stravinski s’éteignent. Le publique est venu en masse au rendez-vous fixé par Claude Nobs pour célébré les 30 ans du label Tommy Boy. Après la mise en forme de la DJ Donna D’Cruz, c’est la légende du djing Afrika Bambaataa qui a prit possession de la salle mettant le public dans une ambiance digne des block-party new-yorkaises. Peu après, c’est le californien Coolio qui a fait son entrée sur scène. Au vu des derniers déboires scéniques vécu par le rappeur, le doute n’a pas pu s’empêcher de s’installer dans l’esprit du public. Mais, Coolio, renaissant quelque peu de ses cendres, a donné une performance sans reproche et pleine d’énergie. Pour son final, le rappeur a repris son plus grand succès, « Gangster Paradise ». Contrastant le reste de son concert, Coolio a changé d’attitude, entrant dans un univers fermé et sérieux. Son regard levé au ciel durant les refrains donnait l’impression que l’artiste remerciait les cieux. De s’être sorti la tête de l’eau ? D’avoir eu autant de succès ? D’avoir réussi sa performance montreusienne ? Seul lui le sait. Ce qui est certain, c’est que Montreux a voyagé avec lui et son « Gangster Paradise ».
Après quelques minutes de pause, Prince Paul a fait revivre le succès du groupe De La Soul dont il a été le producteur. S’en est suivit la performance de Digital Ungerground et House of Pain. Ce dernier groupe, aux allures de Hell’s Angels, a fait tremblé l’Auditorium Stravinski grâce à son « Jump Around ». Le final, quant à lui, a été assuré par Naughy by Nature qui a prolongé la fête dans une ambiance de folie jusqu’aux alentours d’une heure trente du matin. Ambiance tellement folle que la moitié du publique a fini sa soirée sur scène à danser aux côtés des b-boys et fly girls présents et de…Claude Nobs ! Le fondateur du Montreux Jazz Festival s’est joint à la soirée pour ses dernières minutes et a ravit le publique et les artistes par son énergie et ses mouvements de danse hip-hop, y perdant même son pantalon.
Le Hip-Hop. Une culture incomprise qui a prouvé, hier soir, que son essence n’est pas violente mais festive. Un mouvement sans barrière culturelle ou d’âge. Une culture impressionnante et passionnante qui vous emporte dans un voyage à travers les âges et le monde.
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