Nneka – « Soul is heavy »
Sophia Bischoff - A mi-chemin entre l’Europe et l’Afrique, Nneka fait son retour dans les bacs avec un troisième album entre rage, engagement, souffrance, espoir et bonheur. Un melting-pot d’émotion subtilement dosé.
A l’heure du retour en force des musiciens aux influences soul, reggae et hip-hop, je demande Nneka. Qui ?? Nneka, chanteuse germano-nigérienne qui, depuis 2003, se forge une carrière solide dans le monde de la musique. Ses arguments ? Une musique tantôt dur, tantôt attendrissante qui ne prend aucun thème avec des pincettes. De l’amour à la rage, en passant par l’incompréhension et la dénonciation des travers vécus par l’Afrique, Nneka convainc par sa musique engagée sans être moralisatrice. Elle s’installe quelque part entre la soul, le hip-hop et le reggae sans jamais être trop compliqué ou trop simple. Après avoir accompagné Nas et Damian Marley en tournée, Nneka nous livre son troisième et nouvel album « Soul Is Heavy ».
L’album s’ouvre sur « Lucifer (no doubt) », un titre au lourd beat reggae. Ici, Nneka met à nu celui qui a volé son âme pour qu’elle ne puisse plus s’aimer. Qui ? L’argent ? Le pouvoir ? Très certainement. Mais n’attendez pas un album uniquement baser sur la facette engagée de l’artiste, sur le groove popéisé de « Shining Star » déclare sa reconnaissance et son amour à son étoile. Sur « VIP », elle le crie haut et fort, nous sommes tous des Vagabond In Power, des vagabonds au pouvoir. On ne peut pas s’empêcher d’y entendre un écho du printemps arabe. Les connaisseurs de l’artiste l’auront compris, Nneka ne change pas de cap.
Du côté musical, Nneka n’innove pas tellement par rapport à ses précédents opus. L’univers de sonorités africaines (« VIP ») Les balades au relent de reggae mêlé à la pop nous exposant la capacité d’émouvoir l’auditeur de Nneka sont présentes. Sa voix puissante se confronte à la montée en force d’un titre qui n’a débuté qu’avec une guitare sur « Resltess ». Les collaborations de l’album, « Still I Rise (feat. Wura Samba & Mohammed) », « Sleep (feat. Ms Dynamite) » et « God Knows Why (feat. Black Thought) », apporte la facette plus hip-hop (qu’il soit brute ou pas) à l’album. Les touches pop ne manquent elles non plus pas à l’appel, notamment sur « J ». Malgré tout, quelques ingrédients d’une nature qu’on avait peut l’occasion de goûter sur les opus de l’artiste font leur apparence. Le zeste de soul présent sur « Valley » et « Don't Even Think » apportent une effluve du passé qui bercent l’âme du mélomane avec douceur. La présence de cordes (« Don't Even Think » ou encore « Stay ») et de sample de musique « classique » (« My Home ») mêle douceur à la dureté de certaines ambiances de l’album.
Au final, Nneka ne change musicalement et thématiquement pas. Mais peu importe, « Soul is Heavy » nous fait passer par tout les stades émotionnels possible. Il nous fait danser, pleurer, rire et réaliser que le monde ne change malheureusement que très peu.
L’album s’ouvre sur « Lucifer (no doubt) », un titre au lourd beat reggae. Ici, Nneka met à nu celui qui a volé son âme pour qu’elle ne puisse plus s’aimer. Qui ? L’argent ? Le pouvoir ? Très certainement. Mais n’attendez pas un album uniquement baser sur la facette engagée de l’artiste, sur le groove popéisé de « Shining Star » déclare sa reconnaissance et son amour à son étoile. Sur « VIP », elle le crie haut et fort, nous sommes tous des Vagabond In Power, des vagabonds au pouvoir. On ne peut pas s’empêcher d’y entendre un écho du printemps arabe. Les connaisseurs de l’artiste l’auront compris, Nneka ne change pas de cap.
Du côté musical, Nneka n’innove pas tellement par rapport à ses précédents opus. L’univers de sonorités africaines (« VIP ») Les balades au relent de reggae mêlé à la pop nous exposant la capacité d’émouvoir l’auditeur de Nneka sont présentes. Sa voix puissante se confronte à la montée en force d’un titre qui n’a débuté qu’avec une guitare sur « Resltess ». Les collaborations de l’album, « Still I Rise (feat. Wura Samba & Mohammed) », « Sleep (feat. Ms Dynamite) » et « God Knows Why (feat. Black Thought) », apporte la facette plus hip-hop (qu’il soit brute ou pas) à l’album. Les touches pop ne manquent elles non plus pas à l’appel, notamment sur « J ». Malgré tout, quelques ingrédients d’une nature qu’on avait peut l’occasion de goûter sur les opus de l’artiste font leur apparence. Le zeste de soul présent sur « Valley » et « Don't Even Think » apportent une effluve du passé qui bercent l’âme du mélomane avec douceur. La présence de cordes (« Don't Even Think » ou encore « Stay ») et de sample de musique « classique » (« My Home ») mêle douceur à la dureté de certaines ambiances de l’album.
Au final, Nneka ne change musicalement et thématiquement pas. Mais peu importe, « Soul is Heavy » nous fait passer par tout les stades émotionnels possible. Il nous fait danser, pleurer, rire et réaliser que le monde ne change malheureusement que très peu.
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