I Need A Dollar @ D! Club
Sophia Bischoff - Aloe Blacc était au D ! ce samedi. Retour sur un concert aux allures intimistes dans la boite lausannoise.
A l’entrée du D !, la foule commence gentiment à s’amasser. Le club a troqué sa jeune clientèle en soif de fête pour un public plus adulte et mature. Ce soir, on ne célèbre pas la descente la plus rapide d’un long-drink ou d’un shot, non ce soir on célèbre la musique. Et pas n’importe laquelle puisqu’Aloe Blacc joue dans la soul vintage. Alors qu’on s’aventure dans la salle, on remarque que rien sur place n’est très vieille école. Une piste de danse, un décor assez moderne, un DJ qui passe ce qu’on attend de lui et...une MC. On se dit alors que sous ses airs de soulman téléporté du passé, Aloe Blacc appel à une ambiance pré-concert moderne. Parlons en de cette ambiance. La MC se remue sur scène et, à coup de « yeah yeah common everybody yeah yeah », tente de réveiller un public qui ne semble – en majorité – que peu habitué à ce type de prélude. Il faudra atteindre le passage des Jackson Five et la démonstration du flow de la MC pour que la foule prenne. Puis, plus aucun âge n’existe. Jeune et moins jeunes dansent en attendant Aloe.
Le groupe se met en place, Aloe Blacc fait son entrée. Les groupies du premier rang lui déclarent leur amour alors qu’il nous parle musique. Ce soir, c’est avec la vibe des grands qu’il veut vibrer ; James Brown, Marvin Gaye, Stevie Wonder pour ne citer qu’eux. De la soul, de la vrai soul. Voilà ce qu’Aloe veut nous offrir. Et il faut dire qu’il l’a bien fait. Le vibrato dans la voix, le côté crooner, cette note longue et ferme qui vous fait vibrer, la panoplie était là pour nous émerveiller. Mais, l’étincelle n’était pas toujours au rendez-vous. Pendant le concert, il prend le temps de nous parler. Sur les premières mesures de « Green light », il nous explique comment est née cette chanson. Ce jour là, il roulait sur Sunset boulevard. Le soleil brillait et aucun feu rouge ne l’arrêtait. C’est à ce moment là que les premières paroles du titres ont raisonnées dans sa tête. Sur « If I » et « You Make Me Smile », Aloe Blacc provoque un soupçon d’émotion dans la salle. Le public reprend en cœur le dernier titre et s’enflamme lorsque le célébrissime « I Need A Dollar » pointe le bout de sa mesure.
En définitive, Aloe Blacc a offert au public lausannois une belle performance sans faux pas. On regrettera tout de même ce petit quelque chose qu’on n’arrive pas à nommer et qui aurait pu rendre le concert mémorable.
Le groupe se met en place, Aloe Blacc fait son entrée. Les groupies du premier rang lui déclarent leur amour alors qu’il nous parle musique. Ce soir, c’est avec la vibe des grands qu’il veut vibrer ; James Brown, Marvin Gaye, Stevie Wonder pour ne citer qu’eux. De la soul, de la vrai soul. Voilà ce qu’Aloe veut nous offrir. Et il faut dire qu’il l’a bien fait. Le vibrato dans la voix, le côté crooner, cette note longue et ferme qui vous fait vibrer, la panoplie était là pour nous émerveiller. Mais, l’étincelle n’était pas toujours au rendez-vous. Pendant le concert, il prend le temps de nous parler. Sur les premières mesures de « Green light », il nous explique comment est née cette chanson. Ce jour là, il roulait sur Sunset boulevard. Le soleil brillait et aucun feu rouge ne l’arrêtait. C’est à ce moment là que les premières paroles du titres ont raisonnées dans sa tête. Sur « If I » et « You Make Me Smile », Aloe Blacc provoque un soupçon d’émotion dans la salle. Le public reprend en cœur le dernier titre et s’enflamme lorsque le célébrissime « I Need A Dollar » pointe le bout de sa mesure.
En définitive, Aloe Blacc a offert au public lausannois une belle performance sans faux pas. On regrettera tout de même ce petit quelque chose qu’on n’arrive pas à nommer et qui aurait pu rendre le concert mémorable.
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