18. Mars 2012, 00:00
CD / Vinyl
Music
Katie Melua - « Secret Symphony »
Sophia Bischoff - Katie Melua sort son cinquième album studio, « Secret Symphony ». Une symphonie susurrée et bercée par l’émotion de l’orchestre qui l’accompagne.
La Suisse n’avait pas entendu parler d’elle depuis le 17 juillet 2010 et son passage remarqué à l’Auditorium Stravinski, dans le cadre du Montreux Jazz Festival. Depuis, on a eu vent d’annulations de concerts pour cause de grande fatigue. Rien d’étonnant puisque Katie Melua n’a pas levé le pied depuis que le succès a frappé sa carrière, en 2003. Après deux ans de repos, elle revient sur le devant de la scène avec un album timbré de douceurs.
Le nom de l’album, « Secret Symphony », n’est pas un hasard. Les onze titres sont travaillés à l’image d’une balade symphonique où les cordes vous berceraient au rythme de reprises épurées. Pour cet opus, l’anglaise d’origine géorgienne a pris le pari de ne chanter qu’une seule composition personnelle (« Forgetting All My Troubles »). Pour le reste, elle s’empare de morceaux de musiciens tel que Françoise Hardy (« All Over The World » une adaptation du titre « Dans le monde entier »), Ron Sexsmith (« Gold In Them Hills »), Francis Healy (« Moonshine ») ou encore Jimmy Cox (« Nobody Knows When You’re Down and Out ») pour constituer sa symphonie secrète. Elle y ajoute aussi les compositions de son manager et ami, Mike Batt en clôture d’album.
Tout en douceur et subtilité, Katie Melua réinterprète l’œuvre de ses autres artistes et réussis à faire oublier les originaux. La grande présence de cordes nous donne l’impression de voyager au milieu d’un conte agrémenté de quelques chapitres dans un club de jazz. Ne l’oublions pas, Katie Melua, même si elle est plus connue pour sa facette folk/pop, manie aussi les sonorités jazz et blues. On appréciera d’ailleurs cette touche qui donne un peu de caractère à « Secret Symphony ». Sur «Nobody Knows When You’re Down and Out », les cuivres apportent à l’album une dimension jazzy qui vous raviera. Le ton groovy de « Moonshine » et l’apport très bien dosé de la section cordes offre une dérive bienvenue à l’opus.
Néanmoins, ce cinquième album nous laissera quelque peu sur notre faim. Même si la voix de Katie Melua nous ravis toujours autant, la constante monotonie de « Secert Symphony » fait parfois passer l’opus au rang de musique de fond de repas entre amis. Dommage. On se laissera toutefois ravir par certains titres («Nobody Knows When You’re Down and Out », « Moonshine », « The Bit That I Don’t Get », « Heartstrings ») et leur envoutant piquant.
Le nom de l’album, « Secret Symphony », n’est pas un hasard. Les onze titres sont travaillés à l’image d’une balade symphonique où les cordes vous berceraient au rythme de reprises épurées. Pour cet opus, l’anglaise d’origine géorgienne a pris le pari de ne chanter qu’une seule composition personnelle (« Forgetting All My Troubles »). Pour le reste, elle s’empare de morceaux de musiciens tel que Françoise Hardy (« All Over The World » une adaptation du titre « Dans le monde entier »), Ron Sexsmith (« Gold In Them Hills »), Francis Healy (« Moonshine ») ou encore Jimmy Cox (« Nobody Knows When You’re Down and Out ») pour constituer sa symphonie secrète. Elle y ajoute aussi les compositions de son manager et ami, Mike Batt en clôture d’album.
Tout en douceur et subtilité, Katie Melua réinterprète l’œuvre de ses autres artistes et réussis à faire oublier les originaux. La grande présence de cordes nous donne l’impression de voyager au milieu d’un conte agrémenté de quelques chapitres dans un club de jazz. Ne l’oublions pas, Katie Melua, même si elle est plus connue pour sa facette folk/pop, manie aussi les sonorités jazz et blues. On appréciera d’ailleurs cette touche qui donne un peu de caractère à « Secret Symphony ». Sur «Nobody Knows When You’re Down and Out », les cuivres apportent à l’album une dimension jazzy qui vous raviera. Le ton groovy de « Moonshine » et l’apport très bien dosé de la section cordes offre une dérive bienvenue à l’opus.
Néanmoins, ce cinquième album nous laissera quelque peu sur notre faim. Même si la voix de Katie Melua nous ravis toujours autant, la constante monotonie de « Secert Symphony » fait parfois passer l’opus au rang de musique de fond de repas entre amis. Dommage. On se laissera toutefois ravir par certains titres («Nobody Knows When You’re Down and Out », « Moonshine », « The Bit That I Don’t Get », « Heartstrings ») et leur envoutant piquant.
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