Samedi, dernier soir de folie!
Anaelle Morf - Nous voilà arrivés au terme de cette 9ème édition du Caprices Festival! Une année 2012 riche en émotion et remplie de belles découvertes.
Samedi, les festivaliers commencèrent à arriver plus tôt que les autres jours, peut-être parce que c’était le dernier soir? En attendant que le Chapiteau et le Réservoir ouvrent leurs portes, les gens se retrouvaient à la Barakazik pour un premier verre en écoutant les talentueux Alizé et Xavier du groupe Aliose.
Avec une présence scénique et une voix qui attira la foule petit à petit dans le Chapiteau, c’est la fameuse actrice Clotilde Courau, récemment reconvertie en chanteuse, qui anima cette grande salle.Elle fut suivit du chanteur-poète écorché vif Hubert-Félix Thiéfaine, récompensé des Victoires de la Musique cette année. Son style de musique n’est pas explicitement définit, on aime, ou on aime pas! Pour savoir, il aurait fallu l’écouter..
Le public se partageait entre le Chapiteau et le Réservoir, et certains courraient de l’un à l’autre. En effet, quand deux têtes d’affiches passent à la même heure, il est difficile de faire un choix! On pouvait tout de même remarquer que le public était un peu plus jeune pour Shaka Ponk. Ils ont la réputation de faire un spectacle hors du commun, tout filmé à l’aide de Gopro (fixées sur les micros) et leur caméraman privé qui les suit partout. Le chanteur sautait dans le public pendant que la magnifique chanteuse à la coupe de cheveux ahurissante se déchaînait dans tous les sens. Un visuel incroyable, avec un écran de trois mètres sur quatre au milieu de la scène, où ils ont pu projeter des animations de Goz leur mascotte. Ayant eu quelques problèmes techniques (probablement de synchronisation vidéo), ils n’ont pu malheureusement jouer que 45 min. Ils furent aussi déçus de cet incident que leurs fans. Tant d’énergie dès la première chanson, ce fut sûrement le concert le plus fou du festival (avec celui de Charlie Winston..). Au fil du spectacle, ils se retrouvaient torse nu un à un ce qui amusaient et attisaient d’autant plus l’attention des spectateurs.
Cela donnait l’impression que le groupe qui les précédait, Stuck in the Sound ne bougeait pas du tout! Au contraire... à croire qu’il n’est pas facile pour un petit groupe de jouer avant de grands artistes. Ils ont tout de même réussi à toucher un public qui ne les connaissait pas forcément ! Pas facile de jouer après non plus! Malgré le peu de monde, le groupe anglais Breton, pour la première fois sur scène en Suisse, a su faire un spectacle digne de ce qu’on attendait, avec un mélange de vidéos et de musique. Il ne faut pas oublier qu’avant tout, ce sont des cinéastes. Ils eurent un public assez restreint, le reste étant en train de regarder Caravan Palace, qui firent danser et chanter tous ces déchainés de Crans-Montana! Un dernier concert au Chapiteau qui fini en beauté et qui a donné au festivaliers envie de continuer à faire la fête.
Pendant la soirée à la Barakazik, nous avons pu entendre The Jamborines, un groupe suisse qui fait de plus en plus parler d’eux. Ils furent suivit de deux DJs, les Finger Tanzen, qui ont mis une ambiance de folie dans cette salle. On entendait encore parler d’eux au petit matin... «Mais qui sont-ils?!». Leur sourire mettait la bonne humeur et leur musique un peu décalée donnait envie de bouger.
Cette dernière soirée fut une des plus prolifiques. Des spectacles pour tous les âges et pour tous les styles qui a permis à tout le monde de passer un bon moment dans une ambiance de fête. On n’en peut déjà plus d’attendre jusqu’à l’année prochaine...!
Anaelle Morf, Elina Morf et Clarissa Emery