20. Juin 2012, 02:19
CD / Vinyl
Music
Emeli Sandé - « Our Version Of Events »
Sophia Bischoff - Les britanniques ont encore frappé. Avec la sortie du premier album d’Emeli Sandé, ils nous offrent, après Adèle en 2011, une des plus belles révélations pop de l’année.
A entendre les grandes lignes du parcours d’Emeli Sandé, on ne se douterait pas que derrière ce nom se cacherait une artiste de talent. Née d’un père zambien et d’une mère anglaise, Emeli Sandé a grandit en Ecosse. Passionnée et impliquée dans sa musique depuis son plus jeune âge, elle a néanmoins tenu à entamer des études universitaires en médecine. Un moyen d’avoir une porte de sortie, une assurance sur laquelle s’appuyer au cas où sa carrière ne fonctionnerait pas. Peut-être aussi un moyen de se permettre d’atteindre la maturité nécessaire pour assumer un album tel que « Our Version Of Events ». Avant d’aller l’écouter au Montreux Jazz Festival, Students.ch a décidé de vous faire part de son sentiment.
« Our Version Of Events » est un témoignage honnête de l’amour. Qu’il soit amical, romantique, fraternel, il y est évoqué d’une manière simple et sincère. Pas de paroles où la métaphore perd l’attention. Dire les choses clairement reste parfois la meilleure manière de toucher l’autre. Une recette certes peu originale mais définitivement efficace. Un album comme les autres, diront certain. Un album qui comporte une bonne partie de compositions aux harmonies, influences prévisibles mais qui vous emporte dans un voyage d’introspection.
Les premiers titres de « Our Version Of Events » vous surprendront. La pochette annonce une it-girl à la crinière de punk, enveloppée dans une atmosphère à la lumière caché dans la noirceur. On franchit le pas, tout s’ouvre avec « Heaven ». Les harmonies électro commencent. Un calme s’installe alors que le rythme s’emballe. La voix d’Emeli Sandé se dévoile dans des acrobaties mélodiques. L’album s’annonce détonnant. Il continue sur sa lancée avec « My Kind Of Love » où la recette d’une pop aux teintes d’électro fait bon effet. Un beat aux souvenirs hip-hop vient s’ajouter au voyage. Le tout dans une atmosphère hors frontière, quelque part entre ciel et espace. L’équilibre est trouvé. On s’attend alors à entendre la formule distillée sur les douze morceaux suivants de l’album.
Puis, « Where I Sleep » nous fait prendre une autre route. De la pop, toujours. Mais une pop plus teintée de « black music » que les morceaux précédents. Emeli Sandé ne le dévoile jamais clairement. Elle agrémente sa musique d’influences diverses avec subtilité. Elle ne plombe pas l’ambiance par simple envie de montrer qu’elle peut jouer plusieurs cartes musicales. « Mountains », retour dans l’espace. « Clown », première balade dans les normes du répertoire d’une chanteuse à voix. « Daddy », on est à nouveau dérouté. La calme est suivit par une légère tempête où les effluves d’électro arrivent progressivement pour atterrir avec classe. « Maybe », ce beat toujours encré dans le hip-hop, les violons, déjà présents avant, prennent de l’assurance. « Suitcase », une balade, une jolie voix, classique. « Breaking the Law » vous prend par les tripes dès les premières mesures. Le morceau n’a rien d’original. L’agréable voix d’Emeli Sandé se mêle à merveille avec les accords de guitare. Mais, parfois, il n’est pas nécessaire de dépasser les limites du savoir musical. La simplicité est là, le vibrato est maitrisé, le message est sincère. L’alchimie prend. Coup de cœur.
« Next to Me », toujours ce beat aux racines hip-hop, un piano sorti d’une balade jazzy et soul, ce son toujours pop sans réellement l’être. Au final, une des plus belles surprises de l’album. « Lifetime » et ses arrangements efficaces s’inscrivent dans la ligné du précédent titre sans pourtant le surpasser. « Hope », on se balade à nouveau mais, cette fois, avec une voix qui laisse ses accents soul s’exprimer un peu plus. « Read All About It (Pt III) », le point final de l’album. Un piano/voix émouvant, équilibré dans la douceur portant un message en apparence simple mais pas si aisément accomplit ; exprimez-vous, affirmez-vous, peu importe ce que les autres en pensent. Avec ce titre, Emeli Sandé nous livre sa balade, celle qui pourrait devenir son hymne.
« Our Version Of Events » ? Un album pop teinté de touches hip-hop et électro. Une voix émouvante et sincère. Un album qui ne se veut pas toujours avant-garde mais qui accompagnera parfaitement vos introspections nocturnes.
« Our Version Of Events » est un témoignage honnête de l’amour. Qu’il soit amical, romantique, fraternel, il y est évoqué d’une manière simple et sincère. Pas de paroles où la métaphore perd l’attention. Dire les choses clairement reste parfois la meilleure manière de toucher l’autre. Une recette certes peu originale mais définitivement efficace. Un album comme les autres, diront certain. Un album qui comporte une bonne partie de compositions aux harmonies, influences prévisibles mais qui vous emporte dans un voyage d’introspection.
Les premiers titres de « Our Version Of Events » vous surprendront. La pochette annonce une it-girl à la crinière de punk, enveloppée dans une atmosphère à la lumière caché dans la noirceur. On franchit le pas, tout s’ouvre avec « Heaven ». Les harmonies électro commencent. Un calme s’installe alors que le rythme s’emballe. La voix d’Emeli Sandé se dévoile dans des acrobaties mélodiques. L’album s’annonce détonnant. Il continue sur sa lancée avec « My Kind Of Love » où la recette d’une pop aux teintes d’électro fait bon effet. Un beat aux souvenirs hip-hop vient s’ajouter au voyage. Le tout dans une atmosphère hors frontière, quelque part entre ciel et espace. L’équilibre est trouvé. On s’attend alors à entendre la formule distillée sur les douze morceaux suivants de l’album.
Puis, « Where I Sleep » nous fait prendre une autre route. De la pop, toujours. Mais une pop plus teintée de « black music » que les morceaux précédents. Emeli Sandé ne le dévoile jamais clairement. Elle agrémente sa musique d’influences diverses avec subtilité. Elle ne plombe pas l’ambiance par simple envie de montrer qu’elle peut jouer plusieurs cartes musicales. « Mountains », retour dans l’espace. « Clown », première balade dans les normes du répertoire d’une chanteuse à voix. « Daddy », on est à nouveau dérouté. La calme est suivit par une légère tempête où les effluves d’électro arrivent progressivement pour atterrir avec classe. « Maybe », ce beat toujours encré dans le hip-hop, les violons, déjà présents avant, prennent de l’assurance. « Suitcase », une balade, une jolie voix, classique. « Breaking the Law » vous prend par les tripes dès les premières mesures. Le morceau n’a rien d’original. L’agréable voix d’Emeli Sandé se mêle à merveille avec les accords de guitare. Mais, parfois, il n’est pas nécessaire de dépasser les limites du savoir musical. La simplicité est là, le vibrato est maitrisé, le message est sincère. L’alchimie prend. Coup de cœur.
« Next to Me », toujours ce beat aux racines hip-hop, un piano sorti d’une balade jazzy et soul, ce son toujours pop sans réellement l’être. Au final, une des plus belles surprises de l’album. « Lifetime » et ses arrangements efficaces s’inscrivent dans la ligné du précédent titre sans pourtant le surpasser. « Hope », on se balade à nouveau mais, cette fois, avec une voix qui laisse ses accents soul s’exprimer un peu plus. « Read All About It (Pt III) », le point final de l’album. Un piano/voix émouvant, équilibré dans la douceur portant un message en apparence simple mais pas si aisément accomplit ; exprimez-vous, affirmez-vous, peu importe ce que les autres en pensent. Avec ce titre, Emeli Sandé nous livre sa balade, celle qui pourrait devenir son hymne.
« Our Version Of Events » ? Un album pop teinté de touches hip-hop et électro. Une voix émouvante et sincère. Un album qui ne se veut pas toujours avant-garde mais qui accompagnera parfaitement vos introspections nocturnes.
Commentaires
Login