Trombone Shorty retourne le Miles Davis Hall @ MJF
Sophia Bischoff - Lundi 9 juillet. Alors que la foule était venu voir le showman Pitbull et Hugh Laurie, l’acteur reconverti en bluesman, la révélation de la soirée ne se cachait pas du côté des têtes d’affiches ! Retour sur l’un des meilleurs concerts du Montreux Jazz Festival.
Il y a des soirs comme ça où la programmation d’un festival ne fait pas plus vibrer que cela. On se dit « ouais cool, ça plaira certainement aux fans et fêtards ». A l’annonce de la soirée du Stravinski, qui a accueillit Labrinth et Pitbull, on s’est dit qu’on s’embêterait certainement. On l’avoue, Labrinth était inconnu de nos oreilles. Le jugement c’était donc surtout porté sur l’homme au nom de chien. On a donc été agréablement surprit en découvrant les images de Labrinth, qui offert une jolie performance grâce à son R&B emprunt de dubstep et de pop. Aux alentours de 9h30, Students.ch s’est octroyé une petite balade dans les bâtiments du festival. Pitbull faisait son show dans l’Auditorium et, franchement, on n’avait aucune envie d’aller y prêter une oreille. C’est alors que les premières secousses se sont faites ressentir. Le sol sous nos pieds vibrait. Que dis-je, il tremblait ! Il tremblait si fort qu’on a bien cru que la Riviera vaudoise était atteinte d’une colère de la nature. Que nenni ! C’est le showman Pitbull qui, grâce à son répertoire de tubes et reprises en tout genre (il a quand-même osé reprendre Nirvana), a fait sauter le public de l’Auditorium Stravinski tellement haut que le bâtiment a faillit s’écrouler. Tout le monde est d’accord pour dire que Pitbull n’est pas un excellent musicien mais un réel showman !
A quelques mètres de là, le Miles Davis Hall a accueillit une soirée construite autour du blues et d’un jazz emprunt de funk et d’effluves de rock. En première partie de soirée, les curiosités ont été attisées par un personnage adoré de tous. Hugh Laurie est venu présenter « Let Them Talk » (constitué de reprises blues) son premier opus. Révélé au grand public par son rôle de Gregory House dans la célèbre série américaine Dr. House, il a été l’artiste que tout le monde attendait en ce lundi montreusiens. On redoutait le flop, l’effet de l’acteur qui veut se reconvertir en musiciens. Au final, Hugh Laurie n’a pas servit un blues pointu et très recherché. Celui qui incarne le rôle d’un docteur aux connaissances de génie et impitoyable face aux erreurs de ses pairs, il a choisit la voix de la facilité sur scène. Et c’est peut-être de là que vient son succès. Là où les génies du blues s’envolent dans des voyages complexes, Hugh Laurie prend le chemin des reprises de standard et reste ainsi accessible à l’auditeur labda. Peu importe, le blues est bon et Hugh Laurie talentueux.
Malgré les tremblements de terre, la curiosité et la présence de Dr. House, c’est le trompettiste et joueur de trombone originaire de la Nouvelle Orléans, Trombone Shorty & Orleans Avenue qui ont réellement fait vibrer le 46ème Montreux Jazz Festival et ont offert un des meilleures concerts du festival. Grâce à un répertoire jazz aux très fortes influences funk, rock et hip-hop, Trombone a créé l’émeute musicale au sein du Miles Davis Hall. Au milieu de son set, Shorty exprime son envie de faire la fête et de voir disparaître les chaises de devant la chaise. Une atmosphère digne des concerts de rock les plus fous s’est alors installée au Miles. Le public chantait, hurlait et dansait comme si personne ne l’observait. Sur scène, les musiciens offrent les plus belles constructions harmoniques. Le guitariste se laisse aller aux solos les plus fous. Shorty, au trombone, tient les notes tellement longtemps que le public craint qu’il ne s’effondre. A l’heure du premier rappel, les musiciens s’échangent les instruments. Une facilité de jeu les incarne et emporte le public vers un délire musical absolu. Trombone Shorty, par de discrets signes, dirige son groupe. La complicité qui règne entre eux leur permet les improvisations les plus folles. Après un peu moins de trois heures de show, trois rappels et une escapade dans la foule, Trombone Shorty & Orelans Avenue terminent leur concert et laissent le public partir, le cœur et les oreilles encore dans les nuages.
Et en bonus, Students.ch vous a déniché un extrait du live de Trombone Shorty au Montreux Jazz Festival 2011. C'est par ici pour les 46 minutes de pure bonheur !
A quelques mètres de là, le Miles Davis Hall a accueillit une soirée construite autour du blues et d’un jazz emprunt de funk et d’effluves de rock. En première partie de soirée, les curiosités ont été attisées par un personnage adoré de tous. Hugh Laurie est venu présenter « Let Them Talk » (constitué de reprises blues) son premier opus. Révélé au grand public par son rôle de Gregory House dans la célèbre série américaine Dr. House, il a été l’artiste que tout le monde attendait en ce lundi montreusiens. On redoutait le flop, l’effet de l’acteur qui veut se reconvertir en musiciens. Au final, Hugh Laurie n’a pas servit un blues pointu et très recherché. Celui qui incarne le rôle d’un docteur aux connaissances de génie et impitoyable face aux erreurs de ses pairs, il a choisit la voix de la facilité sur scène. Et c’est peut-être de là que vient son succès. Là où les génies du blues s’envolent dans des voyages complexes, Hugh Laurie prend le chemin des reprises de standard et reste ainsi accessible à l’auditeur labda. Peu importe, le blues est bon et Hugh Laurie talentueux.
Malgré les tremblements de terre, la curiosité et la présence de Dr. House, c’est le trompettiste et joueur de trombone originaire de la Nouvelle Orléans, Trombone Shorty & Orleans Avenue qui ont réellement fait vibrer le 46ème Montreux Jazz Festival et ont offert un des meilleures concerts du festival. Grâce à un répertoire jazz aux très fortes influences funk, rock et hip-hop, Trombone a créé l’émeute musicale au sein du Miles Davis Hall. Au milieu de son set, Shorty exprime son envie de faire la fête et de voir disparaître les chaises de devant la chaise. Une atmosphère digne des concerts de rock les plus fous s’est alors installée au Miles. Le public chantait, hurlait et dansait comme si personne ne l’observait. Sur scène, les musiciens offrent les plus belles constructions harmoniques. Le guitariste se laisse aller aux solos les plus fous. Shorty, au trombone, tient les notes tellement longtemps que le public craint qu’il ne s’effondre. A l’heure du premier rappel, les musiciens s’échangent les instruments. Une facilité de jeu les incarne et emporte le public vers un délire musical absolu. Trombone Shorty, par de discrets signes, dirige son groupe. La complicité qui règne entre eux leur permet les improvisations les plus folles. Après un peu moins de trois heures de show, trois rappels et une escapade dans la foule, Trombone Shorty & Orelans Avenue terminent leur concert et laissent le public partir, le cœur et les oreilles encore dans les nuages.
Et en bonus, Students.ch vous a déniché un extrait du live de Trombone Shorty au Montreux Jazz Festival 2011. C'est par ici pour les 46 minutes de pure bonheur !
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