Freaaaaaak Out ! @ Montreux Jazz Festival
Sophia Bischoff - On vous l’avait annoncé comme LA soirée de cette 46ème édition du Montreux Jazz Festival à ne pas louper. Vous avez été nombreux à répondre présent à « Freak Out ! », le projet de Nile Rodgers et Mark Ronson, deux artistes qui n’ont pas froid aux yeux.
Claude Nobs et tout l’équipe du Montreux Jazz Festival nous l’avaient présenté comme LE projet fou et LA soirée de cette 46ème édition du Montreux Jazz Festival à ne louper sous aucuns prétextes. Vendredi 13 juillet, la soirée « Freak Out ! » produite par Nile Rodgers et Mark Ronson a fait salle comble à l’Auditorium Stravinski. Retour sur ces neuf heures d’exploration de la dance musique !
Dès le début du festival, tout le staff du Montreux Jazz en parlait ; cette fameuse soirée « Freak Out ! » où tout le monde promettait de lâcher prise face à se projet de tout les superlatifs. Les rumeurs les plus folles ont courus. Les bruits de couloirs n’ont pas cessé de spéculer sur le nom de la tête d’affiche de la soirée. On a parlé, entre autre, de Daft Punk. On a rêvé d’entendre Anita Baker. Puis, on a déchanté. Ni l’un, ni l’autre ne serait présent le 13 juillet. Peu importe, la programmation de la soirée était belle et la tête d’affiche, une légende.
Le soir venu, quelques courageux sont arrivés à Montreux à coups de pattes d’éph’ et de perruques afro de mille et unes couleurs. La nuit s’annonçait dansante, récréative et musicalement délicieuse. Alors que le Miles Davis Hall accueillait le set de The Thing Things, qui ont réussi à faire sauter tout le public, et que la jam session du Funky Claude’s Lounge recevait les sucrées SugaZz, qui ont servit quelques unes de leur douces compositions, Montreux se réjouissait à l’idée des heures de musique qui l’attendait. Pourtant, 19h arrive, l’Auditorium Stravinski se remplit mais le public peine à décoller. Il faudra attendre plusieurs heures et la venue de Chic sur scène pour sentir la salle vibrer. Le groupe du leader Nile Rodgers a, grâce à ses plus grands tubes (qui n’a jamais dansé sur « le freak, c’est chic ! » ?!) et au pointu DJ set de Mark Ronson qui les a succédé, réussi le pari de booster l’Auditorium Stravinski et de lui donner l’énergie pour tenir jusqu’à la venue de LA tête d’affiche ; Grace Jones.
Ils étaient peu à avoir tenu jusqu’à 3h30 du matin pour voir la féline chanteuse. Pourtant, l’énergie a répondu présente. Alors que l’artiste entre sur scène telle une prêtresse africaine camouflée sous des allures de tigresse sortie tout droit de la jungle, le public de l’Auditorium Stravinski n’en croit pas ses yeux. Elle danse, se trémousse d’une manière si caractérisée qu’on ne peut pas douter que Grace Jones est parmi nous. Entre chaque titre, son percussionniste meuble l’absence à l’aide d’un beatbox qui, à la longue, devient trop répétitif. La tigresse réapparait à chaque fois vêtue d’une manière différente. Claude Nobs nous aura même confié que pour convaincre la diva de produire à Montreux, il a dû faire venir de Milan deux stylistes et une robe spécialement conçue pour elle. (Qui a parlé de caprice ?) Encore plus que le peu de vêtements qui la couvre, ses chapeaux sont surprenants. Elle offre une version très peu reconnaissable de « La Vie en Rose ». Il est 4h. Son set, et la soirée, arrivent à la fin. A l’heure du rappel, elle sort son célèbre cerceau et chante « Slave to the rhythm », percée sur ses (très) hauts talons aiguilles tout en faisant du houlà-houp. Normal.
Au final, on a adoré le concept de la soirée. Quoi de mieux pour revisiter les années dance et disco qu’une nuit entière dédiée à cette cause ?! Malgré le manque de peps du public, les performances étaient belles. On a été déçu par Patrick Juvet et le manque de maitrise vocale de Grace Jones nous a dérangé. Mais peu importe, Chic et Mark Ronson ont fait dansé notre cœur !
Dès le début du festival, tout le staff du Montreux Jazz en parlait ; cette fameuse soirée « Freak Out ! » où tout le monde promettait de lâcher prise face à se projet de tout les superlatifs. Les rumeurs les plus folles ont courus. Les bruits de couloirs n’ont pas cessé de spéculer sur le nom de la tête d’affiche de la soirée. On a parlé, entre autre, de Daft Punk. On a rêvé d’entendre Anita Baker. Puis, on a déchanté. Ni l’un, ni l’autre ne serait présent le 13 juillet. Peu importe, la programmation de la soirée était belle et la tête d’affiche, une légende.
Le soir venu, quelques courageux sont arrivés à Montreux à coups de pattes d’éph’ et de perruques afro de mille et unes couleurs. La nuit s’annonçait dansante, récréative et musicalement délicieuse. Alors que le Miles Davis Hall accueillait le set de The Thing Things, qui ont réussi à faire sauter tout le public, et que la jam session du Funky Claude’s Lounge recevait les sucrées SugaZz, qui ont servit quelques unes de leur douces compositions, Montreux se réjouissait à l’idée des heures de musique qui l’attendait. Pourtant, 19h arrive, l’Auditorium Stravinski se remplit mais le public peine à décoller. Il faudra attendre plusieurs heures et la venue de Chic sur scène pour sentir la salle vibrer. Le groupe du leader Nile Rodgers a, grâce à ses plus grands tubes (qui n’a jamais dansé sur « le freak, c’est chic ! » ?!) et au pointu DJ set de Mark Ronson qui les a succédé, réussi le pari de booster l’Auditorium Stravinski et de lui donner l’énergie pour tenir jusqu’à la venue de LA tête d’affiche ; Grace Jones.
Ils étaient peu à avoir tenu jusqu’à 3h30 du matin pour voir la féline chanteuse. Pourtant, l’énergie a répondu présente. Alors que l’artiste entre sur scène telle une prêtresse africaine camouflée sous des allures de tigresse sortie tout droit de la jungle, le public de l’Auditorium Stravinski n’en croit pas ses yeux. Elle danse, se trémousse d’une manière si caractérisée qu’on ne peut pas douter que Grace Jones est parmi nous. Entre chaque titre, son percussionniste meuble l’absence à l’aide d’un beatbox qui, à la longue, devient trop répétitif. La tigresse réapparait à chaque fois vêtue d’une manière différente. Claude Nobs nous aura même confié que pour convaincre la diva de produire à Montreux, il a dû faire venir de Milan deux stylistes et une robe spécialement conçue pour elle. (Qui a parlé de caprice ?) Encore plus que le peu de vêtements qui la couvre, ses chapeaux sont surprenants. Elle offre une version très peu reconnaissable de « La Vie en Rose ». Il est 4h. Son set, et la soirée, arrivent à la fin. A l’heure du rappel, elle sort son célèbre cerceau et chante « Slave to the rhythm », percée sur ses (très) hauts talons aiguilles tout en faisant du houlà-houp. Normal.
Au final, on a adoré le concept de la soirée. Quoi de mieux pour revisiter les années dance et disco qu’une nuit entière dédiée à cette cause ?! Malgré le manque de peps du public, les performances étaient belles. On a été déçu par Patrick Juvet et le manque de maitrise vocale de Grace Jones nous a dérangé. Mais peu importe, Chic et Mark Ronson ont fait dansé notre cœur !
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