Paléo Jour J !
Sophia Bischoff - Paléo, let’s go ! Mardi 17 juillet, la 37ème édition du Paléo Festival de Nyon a ouvert ses portes. Retour sur les performances de Brigitte, Franz Ferdinand, M83 et Manu Chao.
A l’instar de la 36ème édition, où le Paléo a vécu la pluie, le vent, les batailles de boue et défilés de bottes les plus extravagantes les unes que les autres, la cuvée 2012 s’annonce sous de meilleures auspices. En ce mardi 17 juillet, la 37ème édition du Paléo Festival de Nyon a fait place à ses premiers concerts sous un soleil rayonnant. Ceci n’a pas empêché le public de s’abriter sous le chapiteau le temps de trois concerts. Alors que Camille a offert sa chanson française décalée et ses cascades vocales les plus folles en milieu de soirée, Brigitte a fait l’unanimité en ouverture du festival.
La scène est sombre, l’air de musique aux allures de marche funèbre qui s’envole dans les aires également. Aurélie Saada et Sylvie Hoarau, les deux Brigittes, s’avancent sur scène, camouflées sous de longues capes noires qui les couvrent de la tête aux pieds. L’espace de quelques mesures, le sentiment de voir la Mort chanter devant nous nous envahit. Puis, cette ombre funeste se dévoile et laisse transparaitre deux magnifiques créatures, l’une blonde, l’autre brune, vêtues de robe à paillettes de couleur argent. Le ton est donné ; la noirceur de la musique est balayée et fait place à une légère folie. Brigitte, sur scène, c’est l’impression de voir deux choristes prendre les devants. Et, surtout, assumer cette position avec brio. Leurs titres sont tous chantés à deux voix. Elles s’entremêlent dans une harmonie parfaite. Pas une fausse note, pas un écart. Seule la différence d’attitude entre les deux chanteuses surprend. Là où Sylvie (la brune) reste figée et esquisse à peine quelques gestes sur scène, Aurélie (la blonde) s’épanouie et danse telle une féline à la quête de sa prochaine proie. On jouerait les mauvaises langues en disant que Sylvie n’est d’autre que la choriste d’Aurélie. Mais, il est plus question d’équilibre dans l’univers de Brigitte. Un équilibre entre provocation et réserve, entre amour et envie d’envoyer paitre tous les hommes de la terre, entre argot et poésie. Au final, on retiendra une chose de Brigitte ; une musique contrastée entre douceur et vérité crue sur les relations amoureuses. Brigitte, le groupe de la musique révolutionnaire des filles roses bonbons au cœur brisé !
Plus tard dans la soirée, le rock écossais de Franz Ferdinand a emporté le public de la Plaine de l’Asse alors que le soleil l’attirait vers son sommeil. Toujours efficace, leur musique a posé les grandes lignes d’une belle énergie qui a survécu toute la nuit. M83, quant à eux, n’ont pas réellement réussi à convaincre. Malgré le fait qu’on ait réellement ressenti la passion qu’ils avaient à transmettre, l’écoute passive de leur concert donnait l’impression de vivre en boucle le même morceau encore et encore. Chose prévisible, c’est sur leur tube « Midnight City » que le public du Chapiteau a fait trembler une petite parcelle du Paléo.
Au final, celui qui a réellement fait l’unanimité, tant au niveau de la qualité musicale que de l’ambiance au sein du public, n’est d’autre que Manu Chao. Pendant presque deux heures, le musicien a enchainé ses tubes et fait danser toute la plaine de l’Asse. Il s’envole dans des medleys de ses plus gros hits qui, après plusieurs mesures, deviennent un délicieux bordel musical. Peu import, jeune, vieux, punk, banquier, tous dansent et chantent en cœur « Próxima Estación: Esperanza »
Pour plus de photos, c'est chez Usgang qu'il faut aller !
La scène est sombre, l’air de musique aux allures de marche funèbre qui s’envole dans les aires également. Aurélie Saada et Sylvie Hoarau, les deux Brigittes, s’avancent sur scène, camouflées sous de longues capes noires qui les couvrent de la tête aux pieds. L’espace de quelques mesures, le sentiment de voir la Mort chanter devant nous nous envahit. Puis, cette ombre funeste se dévoile et laisse transparaitre deux magnifiques créatures, l’une blonde, l’autre brune, vêtues de robe à paillettes de couleur argent. Le ton est donné ; la noirceur de la musique est balayée et fait place à une légère folie. Brigitte, sur scène, c’est l’impression de voir deux choristes prendre les devants. Et, surtout, assumer cette position avec brio. Leurs titres sont tous chantés à deux voix. Elles s’entremêlent dans une harmonie parfaite. Pas une fausse note, pas un écart. Seule la différence d’attitude entre les deux chanteuses surprend. Là où Sylvie (la brune) reste figée et esquisse à peine quelques gestes sur scène, Aurélie (la blonde) s’épanouie et danse telle une féline à la quête de sa prochaine proie. On jouerait les mauvaises langues en disant que Sylvie n’est d’autre que la choriste d’Aurélie. Mais, il est plus question d’équilibre dans l’univers de Brigitte. Un équilibre entre provocation et réserve, entre amour et envie d’envoyer paitre tous les hommes de la terre, entre argot et poésie. Au final, on retiendra une chose de Brigitte ; une musique contrastée entre douceur et vérité crue sur les relations amoureuses. Brigitte, le groupe de la musique révolutionnaire des filles roses bonbons au cœur brisé !
Plus tard dans la soirée, le rock écossais de Franz Ferdinand a emporté le public de la Plaine de l’Asse alors que le soleil l’attirait vers son sommeil. Toujours efficace, leur musique a posé les grandes lignes d’une belle énergie qui a survécu toute la nuit. M83, quant à eux, n’ont pas réellement réussi à convaincre. Malgré le fait qu’on ait réellement ressenti la passion qu’ils avaient à transmettre, l’écoute passive de leur concert donnait l’impression de vivre en boucle le même morceau encore et encore. Chose prévisible, c’est sur leur tube « Midnight City » que le public du Chapiteau a fait trembler une petite parcelle du Paléo.
Au final, celui qui a réellement fait l’unanimité, tant au niveau de la qualité musicale que de l’ambiance au sein du public, n’est d’autre que Manu Chao. Pendant presque deux heures, le musicien a enchainé ses tubes et fait danser toute la plaine de l’Asse. Il s’envole dans des medleys de ses plus gros hits qui, après plusieurs mesures, deviennent un délicieux bordel musical. Peu import, jeune, vieux, punk, banquier, tous dansent et chantent en cœur « Próxima Estación: Esperanza »
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