Un mercredi Justice au Paléo
Sophia Bischoff - Mercredi, alors que l’humour du métal valaisans a fait rage, c’est le duo électro Justice a fait l’unanimité au Paléo Festival de Nyon.
Arriver au Paléo est toujours une aventure intéressante. De joyeux personnages se balades ci et là, déguisés en danseuses classiques. Les divers partis politiques de la région tentent tant bien que mal de vous arrêter pour récolter une signature à une énième initiative et le marché noir fait rage et débute sa journée à 120.- CHF l’entrée. Hier soir, l’aventure nous a mené vers des sonorités orientales, de belles histoires du Moyen-Orient, une touche de métal valaisans et, surtout, vers le duo d’électro signé french touch le plus en vogue de cette décennie.
18h15, la grande scène commence à s’échauffer. Les fans s’empressent devant la scène et n’attendent qu’une chose ; recevoir la tête d’affiche valaisanne de la soirée, Black Lion Genocide. Après d’intenses négociations, le Paléo Festival de Nyon a réussi à convaincre nos métalleux favoris de venir se produire, le temps de deux morceaux, sur la Grande Scène de la Plaine de l’Asse. Au final, de l’humour, des hurlements, encore de l’humour et surtout du métal !
Après ces minutes d’humour décalé, la chaleur d’été nous a poussé à aller rendre visite au Village du Monde qui recevait le Moyen-Orient comme invité d’honneur. Dans ce petit ilot transportant votre esprit vers les tentes des nomades du Sahara, les odeurs des saveurs orientales s’entremêlent à celles des chichas. Le thé à la menthe est servit à profusion dans des stands installés conformément à la tradition moyenne-orientale. Le Tapis Volant nous emportait vers de sages morales grâce au contes de l’irako-suissesse Nasma Al’Amir. Plus tard dans la soirée, le Village du Monde a accueillit la talentueuse Natacha Atlas. Yallah !
Pendant ce temps là, la Grande Scène a reçu une légende de la new wave et du rock gothique, The Cure. Les musiciens, toujours en forme, ont servit plus d’une heure de riffes endiablés. Malheureusement, une fois leurs plus grands hits distillés, une vague de mollesse s’est fait ressentir dans le public. De quoi ralentir encore plus le temps avant l’arrivée de ceux que le Paléo attendait. Quelques heures nous retiennent encore. Un détour par le Chapiteau nous fait tomber sous le charme de l’excellent songwritter Bon Iver. De la poésie, de la douceur et une belle qualité musicale nous détente le temps de quelques mesures, voir plus si affinité.
La fin de soirée a accueillit le duo français de DJ électro Justice. La Plaine de l’Asse s’est déplacé dans son entier pour accueillir ceux qu’on avait l’impression que le public érigeait en demi-dieux. Le résultat ? Un set visuellement époustouflant constitué d’une multitude d’ampli Marshall et d’une table cachant un piano derrière la célèbre croix faisant office de logo pour le groupe. Pour couronner le tout, Justice a agrémenté d’un jeu de lumière en harmonie avec ses lubies musicales. Une musique qui, d’ailleurs, a emballé le Paléo de part le voyage entre les différents albums du duo. Loin des DJs-producteurs qui se contentent de passer leur titre comme un opus qui défilerait sur une chaine hifi, Justice n’a pas hésité à remixer ses morceaux à l’image d’un « D.A.N.C.E » long d’une dizaine de minutes dans lequel ils n’ont pas hésité à insérer une touche de hip-hop. Il n’en fallut pas plus pour que le terrain de la Plaine de l’Asse tremble sous le poids du public enflammé.
Pour plus de photos, c'est chez Usgang qu'il faut aller !
18h15, la grande scène commence à s’échauffer. Les fans s’empressent devant la scène et n’attendent qu’une chose ; recevoir la tête d’affiche valaisanne de la soirée, Black Lion Genocide. Après d’intenses négociations, le Paléo Festival de Nyon a réussi à convaincre nos métalleux favoris de venir se produire, le temps de deux morceaux, sur la Grande Scène de la Plaine de l’Asse. Au final, de l’humour, des hurlements, encore de l’humour et surtout du métal !
Après ces minutes d’humour décalé, la chaleur d’été nous a poussé à aller rendre visite au Village du Monde qui recevait le Moyen-Orient comme invité d’honneur. Dans ce petit ilot transportant votre esprit vers les tentes des nomades du Sahara, les odeurs des saveurs orientales s’entremêlent à celles des chichas. Le thé à la menthe est servit à profusion dans des stands installés conformément à la tradition moyenne-orientale. Le Tapis Volant nous emportait vers de sages morales grâce au contes de l’irako-suissesse Nasma Al’Amir. Plus tard dans la soirée, le Village du Monde a accueillit la talentueuse Natacha Atlas. Yallah !
Pendant ce temps là, la Grande Scène a reçu une légende de la new wave et du rock gothique, The Cure. Les musiciens, toujours en forme, ont servit plus d’une heure de riffes endiablés. Malheureusement, une fois leurs plus grands hits distillés, une vague de mollesse s’est fait ressentir dans le public. De quoi ralentir encore plus le temps avant l’arrivée de ceux que le Paléo attendait. Quelques heures nous retiennent encore. Un détour par le Chapiteau nous fait tomber sous le charme de l’excellent songwritter Bon Iver. De la poésie, de la douceur et une belle qualité musicale nous détente le temps de quelques mesures, voir plus si affinité.
La fin de soirée a accueillit le duo français de DJ électro Justice. La Plaine de l’Asse s’est déplacé dans son entier pour accueillir ceux qu’on avait l’impression que le public érigeait en demi-dieux. Le résultat ? Un set visuellement époustouflant constitué d’une multitude d’ampli Marshall et d’une table cachant un piano derrière la célèbre croix faisant office de logo pour le groupe. Pour couronner le tout, Justice a agrémenté d’un jeu de lumière en harmonie avec ses lubies musicales. Une musique qui, d’ailleurs, a emballé le Paléo de part le voyage entre les différents albums du duo. Loin des DJs-producteurs qui se contentent de passer leur titre comme un opus qui défilerait sur une chaine hifi, Justice n’a pas hésité à remixer ses morceaux à l’image d’un « D.A.N.C.E » long d’une dizaine de minutes dans lequel ils n’ont pas hésité à insérer une touche de hip-hop. Il n’en fallut pas plus pour que le terrain de la Plaine de l’Asse tremble sous le poids du public enflammé.
Pour plus de photos, c'est chez Usgang qu'il faut aller !
Commentaires
Login
Tags
agMercredi, le duo électro Justice a fait l’unanimité au Paléo Festival de Nyon. Arriver au Paléo est toujours une aventure intéressante. De joyeux personnages se balades ci et là, déguisés en danseuses classiques, les divers partis politiques de la région tentent tant bien que mal de vous arrêter pour récolter une signature à une énième initiative, le marché noir fait rage et débute sa journée à 120.- CHF l’entrée.