8. Octobre 2012, 11:28
CD / Vinyl
Music
Seven - « The Art is King »
Sophia Bischoff - Le soulman suisse préféré de la partie alémanique de nos contrées, Seven, est de retour avec un nouvel album, « The Art is King ». Présentation d’une lente métamorphose.
Si bien que cela fait près de dix ans que Seven réussi à mener ses différents projets au sommet des charts suisses. Pourtant, en suisse-romande, le lucernois est peu connu du public. On a beau chercher une raison, rien de cohérent nous vient à l’esprit. Au fil des années, le musiciens a habitué ses fans à une musique recherchée et naviguant entre soul et nu-soul, le tout saupoudré de légères teintes de pop. Chaque morceau de chaque album est soigneusement travaillé et se déguste avec plaisir. Une musique si bien ficelée qu’elle lui a permis de faire les premières parties de Bilal, des Destiny’s Child et de Lionel Richie. Il a également pu travailler avec Commissioner Gordon – qui a travaillé sur le classique « Miseducation of Lauryn Hill » –, Talib Kweli, Beverly Knight ou encore DJ Premier. Après huit albums studio, dont un excellent Unplugged, et deux enregistrements live, Seven sort « The Art is King », une production qui annonce un tournant dans sa carrière.
Là où les précédentes compositions de Seven ont été bercées dans d’excellents paysages soul et nu-soul ayant parfois des marques pop, avec son nouvel album le musicien inverse la balance et livre une création où la pop prend les devants. Il n’oublie pour autant pas ses racines. C’est avec « The Art is King » que les portes de ce projet s’ouvrent. Un titre pop/rock efficace dont les premières mesures étonneront les connaisseurs de Seven. Arrivé au refrain, le morceau est emmené vers un univers éclatant où l’orchestration et les arrangements donnent une dimension séduisante.
Ce premier titre n’est pas le seul à trouver son nid dans un coton de pop. Seven touche à toutes les facettes d’une pop agréable. Une touche pop ado (« Teacher »), une ballade pop (« Walking with You »), une pincée de pop entrainante (« Oh Oh Oh Oh Yeah »). Tout y est. Avec « Informed », sa pop se marie avec une légère électro pour terminer par un discret alliage avec une touche de soul. Sur « Colourblind », on se surprendra à entendre au loin le spectre d’une inspiration tirée sur catalogue à Prince avant de voir le morceau allier pop/rock et soul. En somme, Seven emprunte à la pop des influences efficaces. Un résultat satisfaisant mais pas musicalement renversant.
Il faudra aller chercher dans les recoins de « The Art is King » pour gouter à ce qui a fait de Seven un artiste incontournable. Sur « Lost », le lucernois teinte une balade pop avec de fort accent folk. Le résultat est digne des balades qui ont fait succès (« Lisa », par exemple) et emprunte l’auditeur d’une joyeuse nostalgie. « City of Gold » se situe dans les eaux soul de l’artiste et offre un morceau agréable à l’écoute. Avec « You Could Be », Seven offre une magnifique composition jazz aux détours soul et émouvants. Définitivement l’un des deux coups de cœur de l’album.
« The Art is King » livre ses dernières mesures sur « Father », une lettre à l’amour d’un homme devenu père il y à deux ans. Avec cet album, Seven a su prouver à son public qu’il sait sortir de sa zone de confort musicale pour explorer des styles inconnus de son répertoire. Le morceau reflétant le plus ceci est le deuxième coup de cœur de l’album, « Windows Shadows Roses & Cages ». Une puissante ambiance sombre se glisse à mi-chemin de « The Art is King ». Des touches électro posent les bases de couplets emporter vers un univers où les arrangements de cordes donnent une dimension prenante au titre. Le pont se dessine avec quelques notes de piano se mêlant à une batterie qui mène « Windows Shadows Roses & Cages » à son apogée. « The Art is King », l’album du renouveau pour Seven dont l’accessibilité de sa pop et la qualité des autres compositions le feront certainement tourner en boucle sur nos radios nationales.
N.D.L.R : Les vidéos youtube illustrant l'album n'étant pas disponibles, les liens ci-dessus sont des morceaux issus des précédents album de Seven
Là où les précédentes compositions de Seven ont été bercées dans d’excellents paysages soul et nu-soul ayant parfois des marques pop, avec son nouvel album le musicien inverse la balance et livre une création où la pop prend les devants. Il n’oublie pour autant pas ses racines. C’est avec « The Art is King » que les portes de ce projet s’ouvrent. Un titre pop/rock efficace dont les premières mesures étonneront les connaisseurs de Seven. Arrivé au refrain, le morceau est emmené vers un univers éclatant où l’orchestration et les arrangements donnent une dimension séduisante.
Ce premier titre n’est pas le seul à trouver son nid dans un coton de pop. Seven touche à toutes les facettes d’une pop agréable. Une touche pop ado (« Teacher »), une ballade pop (« Walking with You »), une pincée de pop entrainante (« Oh Oh Oh Oh Yeah »). Tout y est. Avec « Informed », sa pop se marie avec une légère électro pour terminer par un discret alliage avec une touche de soul. Sur « Colourblind », on se surprendra à entendre au loin le spectre d’une inspiration tirée sur catalogue à Prince avant de voir le morceau allier pop/rock et soul. En somme, Seven emprunte à la pop des influences efficaces. Un résultat satisfaisant mais pas musicalement renversant.
Il faudra aller chercher dans les recoins de « The Art is King » pour gouter à ce qui a fait de Seven un artiste incontournable. Sur « Lost », le lucernois teinte une balade pop avec de fort accent folk. Le résultat est digne des balades qui ont fait succès (« Lisa », par exemple) et emprunte l’auditeur d’une joyeuse nostalgie. « City of Gold » se situe dans les eaux soul de l’artiste et offre un morceau agréable à l’écoute. Avec « You Could Be », Seven offre une magnifique composition jazz aux détours soul et émouvants. Définitivement l’un des deux coups de cœur de l’album.
« The Art is King » livre ses dernières mesures sur « Father », une lettre à l’amour d’un homme devenu père il y à deux ans. Avec cet album, Seven a su prouver à son public qu’il sait sortir de sa zone de confort musicale pour explorer des styles inconnus de son répertoire. Le morceau reflétant le plus ceci est le deuxième coup de cœur de l’album, « Windows Shadows Roses & Cages ». Une puissante ambiance sombre se glisse à mi-chemin de « The Art is King ». Des touches électro posent les bases de couplets emporter vers un univers où les arrangements de cordes donnent une dimension prenante au titre. Le pont se dessine avec quelques notes de piano se mêlant à une batterie qui mène « Windows Shadows Roses & Cages » à son apogée. « The Art is King », l’album du renouveau pour Seven dont l’accessibilité de sa pop et la qualité des autres compositions le feront certainement tourner en boucle sur nos radios nationales.
N.D.L.R : Les vidéos youtube illustrant l'album n'étant pas disponibles, les liens ci-dessus sont des morceaux issus des précédents album de Seven
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