19. Octobre 2012, 00:00
CD / Vinyl
Music
Marcus Lewis - « Facing East »
Sophia Bischoff - Marcus Lewis, tromboniste américain de talent, dévoile « Facing East », un album jazz qui comblera vos sens de mélomanes.
Son nom ne vous dit peut être rien, mais les mélodies qu’il a déjà pu interpréter ont déjà probablement frôlé votre ouïe. Né en 1978 en Géorgie, Marcus Lewis décide de dédier sa vie à la musique dès l’âge de 12ans. Diplômé en jazz, il rejoint alors les rangs des musiciens professionnels du genre. Parmi les collaborations notables que l’on peut lui prêter, on retrouve Aretha Franklin, Bruno Mars, B.o.B ou encore Musiqsoulchid.
C’est au détour du 46ème Montreux Jazz Festival que Students.ch a eu l’opportunité de découvrir et rencontrer Marcus Lewis. Sur scène, tout d’abord, où il se produisait avec l’excellente Janelle Monae et, plus tard dans la nuit, où il a emporté son trombone dans des mélodies passionnées lors de la jam session. Impressionné par le talent du musicien, Students.ch a décidé de vous présenter en quelques mots son nouvel album, « Facing East ». Parmi les musciens de l’album, on retrouvera Logan Richardson (saxophone alto), Adam Larson (saxophone ténor), Pablo Masis (trompette), Andrea Kester (voix), Sam Harris (piano), Aidan Carroll (basse) et Tommy Crane (batterie).
« Facing East » se décline en cinq tableaux au jazz dansant entre thème et improvisation. « Approaching Gansterdom » ouvre le bal avec un arrière goût sombre d’un vieux bar des années 20 où gangster et autres malfrats s’affronteraient. Le jazz est travaillé et instrumental. Les notes, comme sur tout le reste de l’album, mettent en image l’atmosphère et l’histoire du morceau. Un vrai délice pour votre imagination. « Facing East », titre éponyme de l’album, décline un cadre tantôt plus posé et tantôt s’emballant dans une légère frénésie qui donne la touche d’énergie suffisante au morceau. Les lignes mélodies de Marcus Lewis se dessine dans un jazz à mi-chemin entre complexité déroutante et accessibilité relaxante. Sur « Fluid Motion », c’est le solo de saxophone mêlé à selon de trombone qui séduira votre ouïe. Le morceau se berce dans une mer d’harmonie voguant entre vague de douceur et agitation modérée. Une ambiance allant jusqu’à dévoiler une symbiose de cuivre suivit d’un point final aux accords hypnotisant du piano. La beauté d’« Inner Swagger » s’esquisse au travers de l’alliance trombone/voix. Le léger scat d’Andrea Lewis se mêle au solo de Marcus Lewis et offre une agréable sombre douceur au morceau. L’album se termine avec la douceur de « Where I’m Headed ». Une ballade aux mélodies envoûtantes qui vous porteront dans une agréable nostalgie méditative. Le coup de coeur de l'album !
« Facing East » se résume en cinq ambiances, cinq histoires n’ayant rien d’autre que le jazz pour bande-son. Une musique sans mots qui ne manquera pourtant pas de pousser votre imagination vers les recoins les plus agréables de votre esprit.
Ecoutez des extraits de l'album sur Bandcamp !
C’est au détour du 46ème Montreux Jazz Festival que Students.ch a eu l’opportunité de découvrir et rencontrer Marcus Lewis. Sur scène, tout d’abord, où il se produisait avec l’excellente Janelle Monae et, plus tard dans la nuit, où il a emporté son trombone dans des mélodies passionnées lors de la jam session. Impressionné par le talent du musicien, Students.ch a décidé de vous présenter en quelques mots son nouvel album, « Facing East ». Parmi les musciens de l’album, on retrouvera Logan Richardson (saxophone alto), Adam Larson (saxophone ténor), Pablo Masis (trompette), Andrea Kester (voix), Sam Harris (piano), Aidan Carroll (basse) et Tommy Crane (batterie).
« Facing East » se décline en cinq tableaux au jazz dansant entre thème et improvisation. « Approaching Gansterdom » ouvre le bal avec un arrière goût sombre d’un vieux bar des années 20 où gangster et autres malfrats s’affronteraient. Le jazz est travaillé et instrumental. Les notes, comme sur tout le reste de l’album, mettent en image l’atmosphère et l’histoire du morceau. Un vrai délice pour votre imagination. « Facing East », titre éponyme de l’album, décline un cadre tantôt plus posé et tantôt s’emballant dans une légère frénésie qui donne la touche d’énergie suffisante au morceau. Les lignes mélodies de Marcus Lewis se dessine dans un jazz à mi-chemin entre complexité déroutante et accessibilité relaxante. Sur « Fluid Motion », c’est le solo de saxophone mêlé à selon de trombone qui séduira votre ouïe. Le morceau se berce dans une mer d’harmonie voguant entre vague de douceur et agitation modérée. Une ambiance allant jusqu’à dévoiler une symbiose de cuivre suivit d’un point final aux accords hypnotisant du piano. La beauté d’« Inner Swagger » s’esquisse au travers de l’alliance trombone/voix. Le léger scat d’Andrea Lewis se mêle au solo de Marcus Lewis et offre une agréable sombre douceur au morceau. L’album se termine avec la douceur de « Where I’m Headed ». Une ballade aux mélodies envoûtantes qui vous porteront dans une agréable nostalgie méditative. Le coup de coeur de l'album !
« Facing East » se résume en cinq ambiances, cinq histoires n’ayant rien d’autre que le jazz pour bande-son. Une musique sans mots qui ne manquera pourtant pas de pousser votre imagination vers les recoins les plus agréables de votre esprit.
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