C2C enflamme le Metropop Festival
Sophia Bischoff - L’édition 2012 du Metropop Festival a ouvert ses portes jeudi dernier à Lausanne. C2C, la sensation électro qui a sorti son premier album au mois de septembre, a lancé le coup d’envoi de trois jours de musique !
Après un été passé à faire la tournée des festivals et à boucler l’enregistrement de leur premier album, on aurait pu penser que C2C se serait offert un peu de répits. Mais c’est mal connaître les quadruples champions du monde de DMC. C2C a réussi à faire vibrer à eux seuls la rentrée musicale et à se démarquer de la masse de productions qui sort à cette période de l’année avec leur premier album, « Tetra ». Depuis, ils sont partout. Du Grand Journal de Canal+, aux radios pointues et mainstream, tout en passant par le Taratata de Nagui. Difficile d’échapper au phénomène C2C. La Suisse n’est pas en reste. Après une première date remarquée en début d’année à l’Usine de Genève, C2C a fait escale en suisse allemande, au Paléo avant de venir clôturer la saison 2012 au Métropop Festival.
La salle du Métropole accueille chaque année le festival lausannois du mois de novembre. Classée monument historique, maitriser son architecture lors d’un festival de musiques actuelles est le principale défit à relever pour chaque artiste se produisant au Métropop. Pour l’ouverture de l’édition 2012, C2C a laissé la magie du lieu se mêler à son set pour 75minutes d’éclectique électro. Sur album comme sur set, le voyage tetrasiens commence sur le délicat « The Cell ». Le calme de cette production scotch l’attention du public qui s’attendait à un départ au quart de tour. C’est quelques minutes plus tard qu’il apparaitra, alors que le morceau sera remixé avec de lourdes touches dubstep. Le show démarre sans brûler les étapes. Les DJ distillent leurs plus beaux tours de scratch au fur et à mesure qu’ils font monter la tension. La réaction du public est, sans surprise, la plus forte lorsque C2C dévoile leurs titres les plus connus (« F.U.Y.A », « Down the Road », « The Beat »). Mais ce n’est pas pour autant qu’Atom, pFeL, 20Syl, et Greem ne parviennent pas à emporter le public dans un tourbillon de folie relaxante à d’autres moments. Ils prennent l’audience par les tripes au détour d’un « Someday » remixé à la sauce rock, ou à l’aune d’un jazz électro hébergeant le changement de platines des DJ entre deux mesures avant de s’envoler vers des rythmes de bossa. Lorsque C2C navigue vers la bombe d’énergie contenue dans l’électro gospel « Happy », le Metropop tremble et le public des premiers rangs dansent comme si leur vie en dépendait.
C2C emballe et passionne les foules. Phénomène de mode ? Absolument pas. Le talent est là et se ressent tant sur scène que sur disque. Il est à son paroxysme lorsque les quatre DJ s’affrontent en battle et exposent leur plus beau doigté. Les aléas du direct ont certes dévoilés quelques problèmes techniques sur le début du concert, mais C2C a su rester debout et empêcher son show de s’écrouler. Le rappel prouve encore une fois la force de rassemblement du groupe lorsque Atom, pFeL, 20Syl, et Greem abandonnent les platines et prennent le micro pour quelques mesures de rap et un « RIP MCA » sur « The Beat ». Les dernières mesures de « F.U.Y.A » raisonnent encore dans la salle du Métropole que déjà C2C saluent leur public pour une dernière fois.
Source photo : http://metropop.ch/galerie/jeudi/
La salle du Métropole accueille chaque année le festival lausannois du mois de novembre. Classée monument historique, maitriser son architecture lors d’un festival de musiques actuelles est le principale défit à relever pour chaque artiste se produisant au Métropop. Pour l’ouverture de l’édition 2012, C2C a laissé la magie du lieu se mêler à son set pour 75minutes d’éclectique électro. Sur album comme sur set, le voyage tetrasiens commence sur le délicat « The Cell ». Le calme de cette production scotch l’attention du public qui s’attendait à un départ au quart de tour. C’est quelques minutes plus tard qu’il apparaitra, alors que le morceau sera remixé avec de lourdes touches dubstep. Le show démarre sans brûler les étapes. Les DJ distillent leurs plus beaux tours de scratch au fur et à mesure qu’ils font monter la tension. La réaction du public est, sans surprise, la plus forte lorsque C2C dévoile leurs titres les plus connus (« F.U.Y.A », « Down the Road », « The Beat »). Mais ce n’est pas pour autant qu’Atom, pFeL, 20Syl, et Greem ne parviennent pas à emporter le public dans un tourbillon de folie relaxante à d’autres moments. Ils prennent l’audience par les tripes au détour d’un « Someday » remixé à la sauce rock, ou à l’aune d’un jazz électro hébergeant le changement de platines des DJ entre deux mesures avant de s’envoler vers des rythmes de bossa. Lorsque C2C navigue vers la bombe d’énergie contenue dans l’électro gospel « Happy », le Metropop tremble et le public des premiers rangs dansent comme si leur vie en dépendait.
C2C emballe et passionne les foules. Phénomène de mode ? Absolument pas. Le talent est là et se ressent tant sur scène que sur disque. Il est à son paroxysme lorsque les quatre DJ s’affrontent en battle et exposent leur plus beau doigté. Les aléas du direct ont certes dévoilés quelques problèmes techniques sur le début du concert, mais C2C a su rester debout et empêcher son show de s’écrouler. Le rappel prouve encore une fois la force de rassemblement du groupe lorsque Atom, pFeL, 20Syl, et Greem abandonnent les platines et prennent le micro pour quelques mesures de rap et un « RIP MCA » sur « The Beat ». Les dernières mesures de « F.U.Y.A » raisonnent encore dans la salle du Métropole que déjà C2C saluent leur public pour une dernière fois.
Source photo : http://metropop.ch/galerie/jeudi/
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