Le Roi sans carrosse règne sur les Docks
Sophia Bischoff - Jeudi 13 novembre 2012, les Docks ont accueillit le Black Brel, le rappeur poète, le maitre, Oxmo Puccino.
Le talent de l’homme sur disque est indéniable. Mais est-ce que la magie s’opère sur scène ? Cela ne fait aucun doute. Aux alentours de 21h30, la musique retenti dans les Docks, et une voix suave nous accueille à bord de « Puccino Airlines ». Oxmo apparaît et lance le départ d’un concert comme on les aime. Le poète commence par « Toucher l’horizon » avant de nous offrir sa vision de la vie en tant qu’« Artiste ». Avec « Parfois », il nous explique qu’« être libre c'est sortir d'une prison pour une autre ». Oxmo parle du mal qu’il n’a pas fait, de Black Popey, de Paname, du Soleil du Nord et s’évertue à recherche Billie sur un air de jazz. Il retrace les grandes lignes de sa carrière tout en gardant le cape sur ses plus récentes créations.
Ses mots s’envolent dans une forme technique qui lui est propre. Son flow est net et précis. Sa poésie aussi. Mais Oxmo Puccino ne se suffit pas de ce qui lui ressemble, et offre au public son quart d’heure américain. Il pose ses textes sur les classiques de Dr. Dre, d’Eminem ou encore de P. Diddy. Avec cet exercice, Puccino nous montre qu'il sait faire bien plus que l'on croit.
Puccino, c’est aussi un hiphop instrumental qui navigue au gré des influences musicales de son répertoire. Il a mal au mic mais règne sur le royaume du hiphop avec une facilité déconcertante. Sur scène, son dernier album dévoile une facette nettement plus « groovy » que sur disque. Un vrai délice.
Au final, Oxmo est un roi sans carrosse qui n’hésite pas à se suffire d’un simple siège de fortune comme trône, et à s’agenouiller devant son publique. Bravo !
Ses mots s’envolent dans une forme technique qui lui est propre. Son flow est net et précis. Sa poésie aussi. Mais Oxmo Puccino ne se suffit pas de ce qui lui ressemble, et offre au public son quart d’heure américain. Il pose ses textes sur les classiques de Dr. Dre, d’Eminem ou encore de P. Diddy. Avec cet exercice, Puccino nous montre qu'il sait faire bien plus que l'on croit.
Puccino, c’est aussi un hiphop instrumental qui navigue au gré des influences musicales de son répertoire. Il a mal au mic mais règne sur le royaume du hiphop avec une facilité déconcertante. Sur scène, son dernier album dévoile une facette nettement plus « groovy » que sur disque. Un vrai délice.
Au final, Oxmo est un roi sans carrosse qui n’hésite pas à se suffire d’un simple siège de fortune comme trône, et à s’agenouiller devant son publique. Bravo !
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