Wyclef Jean ? Un showman d'exception!
Sophia Bischoff - Wyclef Jean a fait trembler les murs de l’Auditorium Stravinski hier soir au Montreux Jazz Festival.
On vous en avait parlé en vous annonçant ce concert ; Wyclef Jean porte tellement de casquettes qu’il est difficile de toutes les lister. On avait mentionné un côté philantropiste (il a fondé l’ONG « Yélé Haïti ») et politicien qui l’ont mené jusqu’à se présenter aux présidentielles haïtiennes qui ont suivit le tremblement de terre de 2010. On a également souligné son parcours impressionnant en tant que musicien et rappeur avec le groupe The Fugees. Hier soir, sur la scène de l’Auditorium Stravinski, il nous a dévoilé une casquette supplémentaire : showman d’exception.
Après une première partie de soirée assurée par Bobby Womack, Wyclef est arrivé sur scène dans un halo de douceur jazzy. Assis derrière son piano, il se laisse aller à l’improvisation et offre un titre hommage à Claude Nobs. Le Stravinski applaudi et remercie celui qui a contribué à la création d’une des photos les plus connues du fondateur du festival. D’entrée de jeux, Wyclef nous berce dans une émotion intense. Mais que le public n’espère pas trop, le haïtien est venu faire le show. Après un solo de guitare avec ses dents, un solo de batterie et un freestyle en espagnole et en français, Wyclef lance son classique « 911 ». Il annonce ensuite la couleur ; il a commencé son set de manière sérieuse pour prouver qu’il est un vrai musicien. La suite ne ressemblera à rien de tout cela.
Et en effet, la suite du concert est un ovni par rapport à la l’intense douceur musicale du début. Wyclef donne le La en reprenant « Jump Around » de House of Pain. On craint le pire qui fini par arriver : son set est majoritairement composé de reprises. Wyclef reprend les titres des autres et ne met pas assez en avant ses propres créations. On sent une pointe de déception dans la salle. Mais le musicien haïtien a plus d’un tour dans son sac et se rattrape en dévoilant sa facette de showman. Et quel showman ! Son verbe et son énergie suffisent à faire trembler le Stravinski sur un bande-son de best of raggaeton et hiphop. Le voyage à la période Fugees arrive et fait trembler le Stravinski de plus belle. Retour à l’âge d’or du hiphop où « The Score » avait marqué les esprits par sa qualité. La nostalgie ne dure pas longtemps. Wyclef nous propulse dans le présent et nous propose un titre inédit dont la poésie est composée de « et si la mort n’était pas venue ». Révolté par le calme qui règne sur le balcon du Stravinski, Wyclef prend à parti ce qu’il appel les « F—king VIP ». Il les rejoint et réussi à mettre l’ambiance dans ce lieu parfois trop froid.
Deux rappels plus tard et un détour par le carnaval, « Ready or Not » et un acappella de Pink Floyd, Wyclef Jean quitte la scène de l’Auditorium Stravinski sous une salve d’applaudissement d’un public conquis. Le haïtien a réussi à prouver qu’il était un performer d’exception malgré le fait qu’il se soit trop éloigné de son répertoire.
Après une première partie de soirée assurée par Bobby Womack, Wyclef est arrivé sur scène dans un halo de douceur jazzy. Assis derrière son piano, il se laisse aller à l’improvisation et offre un titre hommage à Claude Nobs. Le Stravinski applaudi et remercie celui qui a contribué à la création d’une des photos les plus connues du fondateur du festival. D’entrée de jeux, Wyclef nous berce dans une émotion intense. Mais que le public n’espère pas trop, le haïtien est venu faire le show. Après un solo de guitare avec ses dents, un solo de batterie et un freestyle en espagnole et en français, Wyclef lance son classique « 911 ». Il annonce ensuite la couleur ; il a commencé son set de manière sérieuse pour prouver qu’il est un vrai musicien. La suite ne ressemblera à rien de tout cela.
Et en effet, la suite du concert est un ovni par rapport à la l’intense douceur musicale du début. Wyclef donne le La en reprenant « Jump Around » de House of Pain. On craint le pire qui fini par arriver : son set est majoritairement composé de reprises. Wyclef reprend les titres des autres et ne met pas assez en avant ses propres créations. On sent une pointe de déception dans la salle. Mais le musicien haïtien a plus d’un tour dans son sac et se rattrape en dévoilant sa facette de showman. Et quel showman ! Son verbe et son énergie suffisent à faire trembler le Stravinski sur un bande-son de best of raggaeton et hiphop. Le voyage à la période Fugees arrive et fait trembler le Stravinski de plus belle. Retour à l’âge d’or du hiphop où « The Score » avait marqué les esprits par sa qualité. La nostalgie ne dure pas longtemps. Wyclef nous propulse dans le présent et nous propose un titre inédit dont la poésie est composée de « et si la mort n’était pas venue ». Révolté par le calme qui règne sur le balcon du Stravinski, Wyclef prend à parti ce qu’il appel les « F—king VIP ». Il les rejoint et réussi à mettre l’ambiance dans ce lieu parfois trop froid.
Deux rappels plus tard et un détour par le carnaval, « Ready or Not » et un acappella de Pink Floyd, Wyclef Jean quitte la scène de l’Auditorium Stravinski sous une salve d’applaudissement d’un public conquis. Le haïtien a réussi à prouver qu’il était un performer d’exception malgré le fait qu’il se soit trop éloigné de son répertoire.
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