Le Blues par Ben Harper et Charlie Musselwhite
Sophia Bischoff - Jeudi 11 juillet, Ben Harper et Charlie Musselwhite ont offert une leçon de blues au public du Montreux Jazz Festival.
Nombreux étaient les fans qui attendaient un concert composé des plus grands classiques de Ben Harper au Montreux Jazz Festival. Or, ce dernier avait une toute autre histoire à raconter ; celle du blues. Le musicien californiens n'a jamais caché son amour pour ce genre musical né aux Etats-Unis au 19ème siècle. En 1997, alors qu'il se trouve en studio avec le légendaire bluesman John Lee Hooker, il fait la rencontre d'une autre légende du genre : l'harmoniciste Charlie Musselwhite. L'alchimie prend entre les musiciens et, sous l'encouragement de Hooker, le duo décide de continuer l'aventure ensemble. Seize ans plus tard, le public découvre « Get Up ! », une palette d'une dizaine de titre revisitant les différentes couleurs du blues.
Sorti il y a quelques mois, « Get Up ! » a brillé par la profondeur et l'accessibilité de son exploration d'un des plus vieux genre de musique. Et c'est sans surprise que Ben Harper et Charlie Musselwhite ont profité de leur tournée pour venir présenter leur album au Montreux Jazz Festival. Des premières aux dernières notes, les deux américains servent leurs plus belles blue notes et leurs gammes pentatoniques blues les plus passionnées. Leurs visages se crispent sous l'intensité de leur voix. La musique a pris possession d'eux et les a transporté vers une époque où exprimer ses émotions n'était possible qu'en les ornant d'harmonies. Quelques escapades hors des frontières de « Get Up ! » permettent au public de profiter d'un troublant « Homeless Child » et d'un « When it's Good » revisité dans la douceur d'un blues prenant.
Charlie Musselwhite décor la soirée de solos d'harmonica et d'interventions vocales nous transportant au fin fond d'une Amérique meurtri par le poids de son histoire. Ben Harper, quant à lui, passe de la guitare à la slide guitare de la manière la plus naturelle possible et caresse les cordes de son instrument avec délicatesse et fureur. Lorsqu'il s'éloigne de son micro pour s'avancer sur le bord de la scène, l'Auditorium Stravinski est pris d'un frisson. Harper demande le silence et fait raisonner sa voix dans une frénésie a cappella. La fin de l'histoire arrive. Ben Harper et Charlie Musselwhite déposent l'accord final à leur blues devant un Montreux Jazz Festival ébahit par tant de talent.
Sorti il y a quelques mois, « Get Up ! » a brillé par la profondeur et l'accessibilité de son exploration d'un des plus vieux genre de musique. Et c'est sans surprise que Ben Harper et Charlie Musselwhite ont profité de leur tournée pour venir présenter leur album au Montreux Jazz Festival. Des premières aux dernières notes, les deux américains servent leurs plus belles blue notes et leurs gammes pentatoniques blues les plus passionnées. Leurs visages se crispent sous l'intensité de leur voix. La musique a pris possession d'eux et les a transporté vers une époque où exprimer ses émotions n'était possible qu'en les ornant d'harmonies. Quelques escapades hors des frontières de « Get Up ! » permettent au public de profiter d'un troublant « Homeless Child » et d'un « When it's Good » revisité dans la douceur d'un blues prenant.
Charlie Musselwhite décor la soirée de solos d'harmonica et d'interventions vocales nous transportant au fin fond d'une Amérique meurtri par le poids de son histoire. Ben Harper, quant à lui, passe de la guitare à la slide guitare de la manière la plus naturelle possible et caresse les cordes de son instrument avec délicatesse et fureur. Lorsqu'il s'éloigne de son micro pour s'avancer sur le bord de la scène, l'Auditorium Stravinski est pris d'un frisson. Harper demande le silence et fait raisonner sa voix dans une frénésie a cappella. La fin de l'histoire arrive. Ben Harper et Charlie Musselwhite déposent l'accord final à leur blues devant un Montreux Jazz Festival ébahit par tant de talent.
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