Paléo 2013 pt. 2
Sophia Bischoff - Mercredi 24 juillet, Paléo a ouvert ses portes pour la deuxième fois de sa 38ème édition et a accueillit festivaliers et artistes, une fois n’est pas coutume, sous un soleil de plomb.
Après avoir survécu à une nuit aux allures apocalyptiques, rares étaient les festivaliers campeurs qui n’avaient pas un air de guerrier sur leur visage. Traces de boue et morceaux de tente dans les mains, ils n’ont pourtant pas manqué le deuxième rendez-vous que le Paléo Festival de Nyon leur a fixé. Prêt à affronter les défis que la météo leur impose quotidiennement, le public a troqué kaouet contre maillot de bain et crème solaire. Exit les orages torrentiels, place à un soleil de plomb et une atmosphère de sauna. Mais qu’importe. Paléo sans pluie et sans canicule n’est pas vraiment Paléo !
Au détour d’une course à la fraicheur, il a fallut beaucoup d’énergie pour ne pas se faire stopper net par la performance de Asaf Avidan. Son timbre aux allures de soprano perdu quelque part entre un macho et une petite fille innocente emporte Asaf dans des envolées lyriques mi-chantée, mi-hurlée. Point de touche de hard rock, le musicien israélien mène son rock/folk dans les recoins les plus passionnés de son univers. Ses cris semblent transpercer ses tripes pour dévoiler au public la plus profonde de ses histoires. On le sent tantôt en transe, tantôt enfermé par une fureur qu’il transforme en solo de guitare déroutant. Pendant l’espace de ces quelques longues mesures, la scène des Arches a semblé avoir éclipsé le reste de la plaine de l’Asse.
Plus tard dans la soirée, et après que les Arctic Monkeys aient fait trembler la marrée humaine réunie devant la Grande Scène, les Arches ont reçu Beach House et son agréable rock aux semblant de pop/électro cosmique. Une subtile mise en bouche avant l’électrifiant concert de Bloody Beetroots. Sur les coups de d’une heure moins le quart, le groupe italien a servit sa plus belle électro/punk dans un set programmé et à la fois soutenu par une réelle prestation live à la batterie, au clavier ou encore à la guitare. Leur talent de performer, souligné par des compositions à la fois accessibles au grand public et aux connaisseurs, a offert aux festivaliers une fin de nuit folle, passionnée et festive.
Au détour d’une course à la fraicheur, il a fallut beaucoup d’énergie pour ne pas se faire stopper net par la performance de Asaf Avidan. Son timbre aux allures de soprano perdu quelque part entre un macho et une petite fille innocente emporte Asaf dans des envolées lyriques mi-chantée, mi-hurlée. Point de touche de hard rock, le musicien israélien mène son rock/folk dans les recoins les plus passionnés de son univers. Ses cris semblent transpercer ses tripes pour dévoiler au public la plus profonde de ses histoires. On le sent tantôt en transe, tantôt enfermé par une fureur qu’il transforme en solo de guitare déroutant. Pendant l’espace de ces quelques longues mesures, la scène des Arches a semblé avoir éclipsé le reste de la plaine de l’Asse.
Plus tard dans la soirée, et après que les Arctic Monkeys aient fait trembler la marrée humaine réunie devant la Grande Scène, les Arches ont reçu Beach House et son agréable rock aux semblant de pop/électro cosmique. Une subtile mise en bouche avant l’électrifiant concert de Bloody Beetroots. Sur les coups de d’une heure moins le quart, le groupe italien a servit sa plus belle électro/punk dans un set programmé et à la fois soutenu par une réelle prestation live à la batterie, au clavier ou encore à la guitare. Leur talent de performer, souligné par des compositions à la fois accessibles au grand public et aux connaisseurs, a offert aux festivaliers une fin de nuit folle, passionnée et festive.
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