Friday Paléo Fever
Sophia Bischoff - C’est dans une ambiance caniculaire que le Paléo Festival de Nyon a vécu le vendredi de son édition 2013. Retour sur un voyage musical dans un sauna en Openair.
Le soleil a rugit de toutes ses forces en ce vendredi paléosien. Si fort, qu’une fois n’est pas coutume, le festivalier a d’autres préoccupations premières que celle de trouver sa bière et d’obtenir la meilleure place devant la Grande Scène. Hier, le tout Paléo était à la recherche d’une fraicheur salvatrice, d’une fraicheur qui le sauverait d’une probable démence provoquée par l’excès de beau temps. En début d’après-midi, c’est au Village du Monde qu’il a fallut aller chercher un peu d’ombre et une légère brise d’air frais. Entre deux stands de restauration aux saveurs les plus exotiques les unes que les autres, l’envie nous pousse à aller se relaxer sous la tente du Village. Après une petite conférence sur les huiles essentielles (oui, oui, nous sommes bien au Paléo), le voyage musical de la journée a commencé à la Réunion où Christine Salem a servit une musique façonnée par le poids de l’histoire ; le maloya. Sonorités classées au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, ce style n’a pas hésité à nous prendre et nous faire esquisser quelques pas de danse en honneur du sacrifice des esclaves dont ces harmonies en sont descendantes.
19h00. Place à l’électro/rap de Dizzee Rascal sur la Grande Scène du Paléo. Basslines féroces et déjantées ont fait monter le thermomètre. Rythmiques et mélodies populaires ont permis au londonien de faire trembler le sol de la Plaine de l’Asse au tempo des sauts de son public. Néanmoins, un excès de basses trop agressive (et pourtant nous adorons les basses chez Students) et un univers quelque peu plat ont eu raison de notre enthousiasme pour le british. Après l’Angleterre, le voyage du jour a fait une escale au Congo et en France, dans les quartiers de Youssoupha. C’est devant une impressionnante masse de fan agglutiné devant la scène des Arches que le rappeur a servit un flow net et précis. Ne se détachant pas une seconde de l’énergie positive qui l’habite, Youssoupha a offert une performance engagée et festive à la fois. Il réussit à crocher le public, l’intégrer à son univers et lui faire danser sa rumba congolaise remixée version « Geste Tour ».
A quelques mètres de là, et alors que le franco-congolais mettait le point final à son concert nyonnais, Gaël Faye a téléporté le Détour sur des terres imaginaires dont la culture serait née de l’heureuse union entre les pays d’origine et de cœur du musicien ; la France, le Rwanda et le Burundi. Avant même qu’il ait dévoilé son premier verbe, l’audience semble perdre le contrôle sur sa pudeur et scande cris de joie et de désir. Gaël Faye rend bien l’amour que lui donne le public en lui offrant sa plus belle prose. Plus tard dans la nuit, M a enflammé la Grande Scène avec son univers si particulier. Son rock tantôt doté de touches psyché, tantôt bercé dans une effluve de funk propulse la foule dans une danse lascive et cadencée. Plus de frontière entre M et les spectateurs, la magie de son cosmos a définitivement charmé la Plaine de l’Asse.
19h00. Place à l’électro/rap de Dizzee Rascal sur la Grande Scène du Paléo. Basslines féroces et déjantées ont fait monter le thermomètre. Rythmiques et mélodies populaires ont permis au londonien de faire trembler le sol de la Plaine de l’Asse au tempo des sauts de son public. Néanmoins, un excès de basses trop agressive (et pourtant nous adorons les basses chez Students) et un univers quelque peu plat ont eu raison de notre enthousiasme pour le british. Après l’Angleterre, le voyage du jour a fait une escale au Congo et en France, dans les quartiers de Youssoupha. C’est devant une impressionnante masse de fan agglutiné devant la scène des Arches que le rappeur a servit un flow net et précis. Ne se détachant pas une seconde de l’énergie positive qui l’habite, Youssoupha a offert une performance engagée et festive à la fois. Il réussit à crocher le public, l’intégrer à son univers et lui faire danser sa rumba congolaise remixée version « Geste Tour ».
A quelques mètres de là, et alors que le franco-congolais mettait le point final à son concert nyonnais, Gaël Faye a téléporté le Détour sur des terres imaginaires dont la culture serait née de l’heureuse union entre les pays d’origine et de cœur du musicien ; la France, le Rwanda et le Burundi. Avant même qu’il ait dévoilé son premier verbe, l’audience semble perdre le contrôle sur sa pudeur et scande cris de joie et de désir. Gaël Faye rend bien l’amour que lui donne le public en lui offrant sa plus belle prose. Plus tard dans la nuit, M a enflammé la Grande Scène avec son univers si particulier. Son rock tantôt doté de touches psyché, tantôt bercé dans une effluve de funk propulse la foule dans une danse lascive et cadencée. Plus de frontière entre M et les spectateurs, la magie de son cosmos a définitivement charmé la Plaine de l’Asse.
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