Alex Hepburn - Live @ Zermatt Unplugged
Sophia Bischoff - Jeudi 10 avril, le Zermatt Unplugged a inauguré « The Alex », nouveau lieu musical de ce festival éparpillé au sein de la station valaisanne, au son de la voix rauque d’Alex Hepburn.
Outre ses concerts de qualité et les escapades paradisiaques en altitudes que le Zermatt Unplugged offre, l’un des immanquables du séjour est sans doute la flânerie dans les ruelles de la station valaisanne. C’est au court de l’une d’elles, sous un clair de lune renversant, que « The Alex » s’est dressé sur notre chemin. Cachée dans une rue parallèle à l’un des axes principaux du village, la nouvelle salle du festival promet de nombreux moments musicaux renversants. Jeudi 10 avril dernier, la voix rocailleuse d’Alex Hepburn a déposé les premières notes sur les murs du nouveau lieu.
Difficile de ne pas être envoûté par le timbre d’Alex Hepburn. Une voix grave aux couleurs sombres, une impression de mal-être qui transparait dans une cassure omniprésente et une effluve de groove soul qui plane dans l’air. L’extérieur a beau être glacial en cette nuit d’hiver, les inflexions de la chanteuse réchauffent l’atmosphère. Pourtant, le concert a débuté avec des problèmes techniques rendant manifestement l’artiste nerveuse. Ce début raté effacé, Alex a inauguré « The Alex » avec le talent qu’on lui connaît. Revisitant les titres de son premier album, « Together Alone », l’écossaise a servit une performance vocalement délicieuse sans pourtant laisser briller le potentiel scénique qu’on pourrait lui deviner. Là où vos tripes sont captivées par les cascades d’une voix troublante sur « Pain Is » ou « Under », on ne pourra s’empêcher de sentir le voile qu’Alex Hepburn dépose entre son interprétation et son public. Comme s’il était trop difficile pour l’artiste de porter son art totalement à nu. On entrevoit néanmoins la rage qui habite Hepburn, une rage qui vit également dans la dureté de ses textes. La musique semble être son exutoire, un exutoire qu’elle expose au public de Zermatt.
Au final, c’est un premier envol réussi que The Alex a vécu grâce à la voix turbulente et prenante d’Alex Hepburn.
Difficile de ne pas être envoûté par le timbre d’Alex Hepburn. Une voix grave aux couleurs sombres, une impression de mal-être qui transparait dans une cassure omniprésente et une effluve de groove soul qui plane dans l’air. L’extérieur a beau être glacial en cette nuit d’hiver, les inflexions de la chanteuse réchauffent l’atmosphère. Pourtant, le concert a débuté avec des problèmes techniques rendant manifestement l’artiste nerveuse. Ce début raté effacé, Alex a inauguré « The Alex » avec le talent qu’on lui connaît. Revisitant les titres de son premier album, « Together Alone », l’écossaise a servit une performance vocalement délicieuse sans pourtant laisser briller le potentiel scénique qu’on pourrait lui deviner. Là où vos tripes sont captivées par les cascades d’une voix troublante sur « Pain Is » ou « Under », on ne pourra s’empêcher de sentir le voile qu’Alex Hepburn dépose entre son interprétation et son public. Comme s’il était trop difficile pour l’artiste de porter son art totalement à nu. On entrevoit néanmoins la rage qui habite Hepburn, une rage qui vit également dans la dureté de ses textes. La musique semble être son exutoire, un exutoire qu’elle expose au public de Zermatt.
Au final, c’est un premier envol réussi que The Alex a vécu grâce à la voix turbulente et prenante d’Alex Hepburn.
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