Paléo pt. I : From Mars to Keys
Sophia Bischoff - Mardi 22 juillet 2014, la 39ème édition du Paléo Festival de Nyon a été inaugurée par les pointures américaines Thirty Seconds To Mars et The Black Keys.
Paléo, c’est parti ! La 39ème édition du rendez-vous nyonnais de l’été a débuté mardi dernier. Rythmée par une météo à l’humeur capricieuse, la Plaine de l’Asse, vêtue de boue et de paille, a accueillit ses festivaliers avec la promesse d’une semaine ayant pour unique but le réchauffement des corps à coup de fête et de musique. Promesse tenue pour cette première journée avec les concerts de Thirty Seconds To Mars et The Black Keys
Après un premier concert donné par le suisse Bastian Baker, qui a remplacé le blessé Gaëtan Roussel à la dernière minute, les californiens de Thirty Seconds To Mars ont enflammé la Grande Scène paléosienne. Il a fallut un peu plus d'une heure au groupe de l'acteur Jared Leto pour assouvir les envies de rock du public. Dès les premiers riffs de guitare, la Plaine de l'Asse s'est embrasée sous les hurlements de la foule. Jared Leto, drapeau orné du logo des Thirty Seconds To Mars, a chanté les premiers motifs du show depuis les backstages, provocant curiosité et excitation du public. Dès son arrivée sur le devant de la scène, les passions se sont encore plus déchaînées. Et ce n'est pas sa longue tunique blanche et sa couronne triomphale dorée lui donnant une allure de Jésus qui aurait pu freiner cet engouement. Enchaînant leur morceaux phares avec une facilité déconcertante tout au long du concert, Thirty Seconds To Mars a su convaincre la Plaine de l'Asse en un clin d'œil et avec l'aide de petites attentions toujours efficaces. C'est ainsi qu'un drapeau suisse a été intégré au show ou encore que quelques membres du public ont pu venir papoter avec Jared Leto sur scène. Une chose est certaine, Thirty Seconds to Mars connaît la recette d'un concert qui plait au public.
Après le rock dynamique des californiens, un autre groupe phare de la scène américaine actuelle a pris possession de la Grande Scène paléosienne : The Black Keys. Si vous imaginiez qu'une énergie visible illustrerait cette fin de soirée, vous serez déçus. Là où Thrity Seconds To Mars expose sa vitalité, The Black Keys la font naître subtilement dans sa musique. Une présence scénique que l'on pourrait leur reprocher mais qui illustre un style qui leur est propre. C'est ainsi qu'une atmosphère quasi mystique s'est installée sur scène alors que The Black Keys ont passé en revue les grandes lignes de leur discographie, s'attardant plus longuement sur les titres de leur dernier album, "Turn Blue". Une intensité musicale a évolué crescendo durant le concert, emportant le public dans l'univers du groupe et l'envoûtant ainsi non pas par le visuel mais par l'ouïe. The Black Keys ont offert un concert classique où les artifices n'avaient pas leur place et où la simplicité a déçu une partie de l'audience. Pourtant, quand la musique est bonne, peu importe que le groupe se déchaîne sur scène ; la retenue vaut parfois mille gestes.
Après un premier concert donné par le suisse Bastian Baker, qui a remplacé le blessé Gaëtan Roussel à la dernière minute, les californiens de Thirty Seconds To Mars ont enflammé la Grande Scène paléosienne. Il a fallut un peu plus d'une heure au groupe de l'acteur Jared Leto pour assouvir les envies de rock du public. Dès les premiers riffs de guitare, la Plaine de l'Asse s'est embrasée sous les hurlements de la foule. Jared Leto, drapeau orné du logo des Thirty Seconds To Mars, a chanté les premiers motifs du show depuis les backstages, provocant curiosité et excitation du public. Dès son arrivée sur le devant de la scène, les passions se sont encore plus déchaînées. Et ce n'est pas sa longue tunique blanche et sa couronne triomphale dorée lui donnant une allure de Jésus qui aurait pu freiner cet engouement. Enchaînant leur morceaux phares avec une facilité déconcertante tout au long du concert, Thirty Seconds To Mars a su convaincre la Plaine de l'Asse en un clin d'œil et avec l'aide de petites attentions toujours efficaces. C'est ainsi qu'un drapeau suisse a été intégré au show ou encore que quelques membres du public ont pu venir papoter avec Jared Leto sur scène. Une chose est certaine, Thirty Seconds to Mars connaît la recette d'un concert qui plait au public.
Après le rock dynamique des californiens, un autre groupe phare de la scène américaine actuelle a pris possession de la Grande Scène paléosienne : The Black Keys. Si vous imaginiez qu'une énergie visible illustrerait cette fin de soirée, vous serez déçus. Là où Thrity Seconds To Mars expose sa vitalité, The Black Keys la font naître subtilement dans sa musique. Une présence scénique que l'on pourrait leur reprocher mais qui illustre un style qui leur est propre. C'est ainsi qu'une atmosphère quasi mystique s'est installée sur scène alors que The Black Keys ont passé en revue les grandes lignes de leur discographie, s'attardant plus longuement sur les titres de leur dernier album, "Turn Blue". Une intensité musicale a évolué crescendo durant le concert, emportant le public dans l'univers du groupe et l'envoûtant ainsi non pas par le visuel mais par l'ouïe. The Black Keys ont offert un concert classique où les artifices n'avaient pas leur place et où la simplicité a déçu une partie de l'audience. Pourtant, quand la musique est bonne, peu importe que le groupe se déchaîne sur scène ; la retenue vaut parfois mille gestes.
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