Festival Tous Ecrans !
Sophia Bischoff - Du 6 au 13 novembre, le Festival Tous Ecrans/Geneva International Film Festival fêtera sa vingtième édition à travers un programme unique d’événements et de films, séries et œuvres numériques montrés en Première suisse.
Avec quelque 131 œuvres de cinéma, télévision, web et transmédia en sélection, un nouveau lieu central et une nouvelle section dédiée aux films et séries les plus fédérateurs, le Festival Tous Ecrans/Geneva International Film Festival offrira du 6 au 13 novembre prochains un feu d’artifices d’événements à son public pour fêter sa vingtième édition. Parmi les incontournables : un Prix d’honneur décerné à l’acteur Jean-Hugues Anglade, le tournage d’un film au milieu des festivaliers par le cinéaste canadien Guy Maddin ou encore une soirée de clôture avec la Première suisse de Coming Home de Zhang Yimou, l’un des films les plus attendus de l’année.
On y croisera aussi bien les nouvelles œuvres très attendues de Susanne Bier (Serena, avec Jennifer Lawrence et Bradley Cooper), Xavier Beauvois (La Rançon de la Gloire, avec Benoît Pooelvorde et Roshdy Zem) ou Lisa Cholodenko (intégrale Olive Kitteridge, avec Frances McDormand et Bill Murray) que des films et séries signés par Lisandro Alonso (Jauja, avec Viggo Mortensen), Asia Argento (Incompresa, avec Charlotte Gainsbourg), Denis Côté (Vic + Flo ont vu un ours, avec Romane Bohringer), David Lynch (les vingt ans de la série Hotel Room, en ouverture du drive-in) ou encore Guillermo del Toro (The Strain).
Pour la première fois cette année, le Festival remettra également un prix d’honneur, le Prix Film & Beyond. Décernée en association avec 88 RUE DU RHONE (la nouvelle marque horlogère de la maison Raymond Weil) cette distinction récompense une personnalité ayant brillé aussi bien sur le grand que le petit ou les nouveaux écrans. C’est à l’acteur français Jean-Hugues Anglade, immortel Charles IX de La Reine Margot qui fait depuis quatre saisons le bonheur des téléspectateurs avec la série Braquo, que reviendra l’honneur de recevoir ce premier trophée.
Autre nouveauté de cette année, la section Highlight screenings regroupe les œuvres hors compétitions, des grands films du cinéma aux séries TV les plus emblématiques de la saison. Cette section comprend enfin le programme Nuits blanches, avec L’enlèvement de Michel Houellebecq, fiction cinglée aux allures de documentaire et dans lequel l’écrivain joue son propre rôle, le terrible Misery, adaptation glaçante du roman de Stephen King, ou enfin le western post-apocalyptique The Rover, de David Michôd, qui entre ici en résonnance avec Ken le Survivant, le film de 1986 tiré de la série éponyme.
UNE EXPERIENCE COMPLETE POUR LES FESTIVALIERS
Nouvellement installé à Pitoëff, le Festival profite de ce déménagement pour organiser une pléthore d’événements inédits. Véritable challenge technique et logistique, et installation inédite au coeur de la ville de Genève, le drive-in accentuera le côté convivial de la manifestation. Des séries cultes des années 1990 y seront projetées tous les soirs, afin de rendre hommage au genre dans ce qu’il a de plus fédérateur et populaire. Des projets de réalité virtuelle seront à découvrir avec les casques Oculus Rift. Le soir, les meilleurs DJs de la scène locale (Crowdpleaser, Les Chicklettes, Constel’, Les femmes fauchées et FGT) feront vibrer les murs de Pitoëff. Afin de parfaire son côté festif et chaleureux, le Festival propose enfin un restaurant ouvert quotidiennement et jusqu’à tard le soir, où les genevois pourront goûter entre autre à des plats canadiens revisités.
CINEMA
La section cinéma se placera sous le signe de la découverte avec une sélection de films rares et précieux montrés en Première. En compétition, le mystérieux Mercuriales raconte l’errance de deux filles, créatures étranges et désenchantées, dans le périphérique parisien. Virgil Vernier sera présent avec toute son équipe pour présenter ce film, qui est son premier long métrage. Forme de requiem à sa propre enfance Incompresa est le troisième long métrage tendre et brutal d’Asia Argento. Le superbe western patagonien Jauja, de Lisandro Alonso (qui a illuminé Un Certain Regard de Cannes) met en scène un Viggo Mortensen, capitaine danois et père déchiré par la disparition de sa fille. Passionnant et complexe, The Kindergarten Teacher de Nadav Lapid raconte l’histoire d’une institutrice fascinée par les poésies que clame Yoav, un enfant de cinq ans. Vincent n’a pas d’écailles enfin, dont le premier rôle est incarné par le réalisateur Thomas Salvador lui-même, prône le déploiement d’un cinéma léger, doux et poétique.
Une très belle programmation du côté des courts métrages en compétition avec notamment Tant qu’il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, lauréat de l’Ours d’or du meilleur court métrage de la Berlinale. Quatre œuvres suisses font partie de cette section, dont Les évangiles d’Anasyrma qui met en scène l’histoire d’amour entre deux garçons au temps de la haine, dans la banlieue géorgienne, ou encore le dernier film de la Genevoise Carmen Jaquier Rome, à la troisième heure de la nuit.
TELEVISION
Quelques découvertes pures au rang des séries télévisées en compétition avec The Strain, la nouvelle série de Guillermo del Toro, le mash-up victorien Penny Dreadful de John Logan ou encore Transparent, de Jill Soloway qui sonde dans cette série acide et drôle l’univers des familles décomposées et les questions de genre. The Leftovers, du créateur de Lost Damon Lindelof, ou encore Sensitive Skin, avec Kim Cattrall et qui retrace la crise de la cinquantaine d’une femme mariée et mère redécouvrant sa sexualité et remettant en question ses choix de vie.
WEB & TRANSMEDIA
La programmation des séries web en compétition internationale sera révélée le 28 octobre, dans le cadre d’une opération participative réalisée en partenariat avec Sunrise et qui soumettra les œuvres au vote du public. Une soirée sera par ailleurs spécialement consacrée aux séries web, mercredi 12 novembre, avec une sélection d’une dizaine de séries suisses (Break-Ups, Güsel. Die Abfalldetektive, etc.) et canadiennes hors compétition.
Côté transmédia, ne pas manquer le projet révolutionnaire et enivrant The Doghouse, qui projette le spectateur dans un repas de famille façon Festen. Une bonne occasion de tester les casques Oculus Rift, qui représentent certainement la technologie audiovisuelle la plus passionnante du moment. Les festivaliers se laisseront surprendre par des œuvres comme A Short History of the Highrise, qui a pour thème la vie dans les buildings ou encore The Devil’s Toy remix, sur la culture skate.
FOCUS CANADA
Que ce soit en matière de films, de séries TV, de projets transmédia ou Oculus Rift, le Canada a démontré ces dernières années sa capacité à inventer, innover, faire la différence. Pays hôte de ce 20e anniversaire, le “pays des deux solitudes” sera donc partout cette année: sur les écrans, au menu du restaurant et du drive-in, en chair et en os à travers ses plus dignes représentants, tels Denis Côté ou Guy Maddin. Les réalisateurs animeront notamment deux masterclasses dans le cadre du Workflow, le programme de rencontres professionnelles et conférences du Festival autour de la création audiovisuelle.
RETROSPECTIVE CINEASTES, DE NOTRE TEMPS
Le Festival entame le deuxième volet de sa rétrospective Cinéastes, de notre temps, reprenant la mythique série de portraits de cinéastes légendaires, coproduite par Janine Bazin et André S. Labarthe. A découvrir cette année, une trentaine de personnalités fortes du cinéma, de David Lynch à David Cronenberg en passant par Youssef Chahine, Eric Rohmer et tant d’autres. A noter que le Festival organise deux événements en collaboration avec la HEAD-Genève: une table ronde autour de «La cinéphilie et ses lieux d’expression» aura lieu mardi 11 novembre au soir, et une «Rencontre avec des cinéastes de notre temps » mercredi 12 novembre.
JOURNEE POUR TOUS
Dimanche 9 novembre sera placé sous le signe des familles. Dès le matin, les enfants pourront se lancer dans un jeu de piste géant organisé par les agents de la série de la RTS Mission: Ciné, découvrir un fabuleux programme de courts métrages canadiens ou encore s’évader avec le film Le Chant de la mer, magnifique film d’animation projeté en avant-première genevoise. Ce programme pour le jeune public est organisé en collaboration avec la RTS et la Lanterne Magique.
Billetterie
Les billets sont en vente en ligne dès aujourd’hui sur tous-ecrans.com, ainsi qu’aux deux billetteries physiques du Festival, tous les jours dès le 6 novembre.
On y croisera aussi bien les nouvelles œuvres très attendues de Susanne Bier (Serena, avec Jennifer Lawrence et Bradley Cooper), Xavier Beauvois (La Rançon de la Gloire, avec Benoît Pooelvorde et Roshdy Zem) ou Lisa Cholodenko (intégrale Olive Kitteridge, avec Frances McDormand et Bill Murray) que des films et séries signés par Lisandro Alonso (Jauja, avec Viggo Mortensen), Asia Argento (Incompresa, avec Charlotte Gainsbourg), Denis Côté (Vic + Flo ont vu un ours, avec Romane Bohringer), David Lynch (les vingt ans de la série Hotel Room, en ouverture du drive-in) ou encore Guillermo del Toro (The Strain).
Pour la première fois cette année, le Festival remettra également un prix d’honneur, le Prix Film & Beyond. Décernée en association avec 88 RUE DU RHONE (la nouvelle marque horlogère de la maison Raymond Weil) cette distinction récompense une personnalité ayant brillé aussi bien sur le grand que le petit ou les nouveaux écrans. C’est à l’acteur français Jean-Hugues Anglade, immortel Charles IX de La Reine Margot qui fait depuis quatre saisons le bonheur des téléspectateurs avec la série Braquo, que reviendra l’honneur de recevoir ce premier trophée.
Autre nouveauté de cette année, la section Highlight screenings regroupe les œuvres hors compétitions, des grands films du cinéma aux séries TV les plus emblématiques de la saison. Cette section comprend enfin le programme Nuits blanches, avec L’enlèvement de Michel Houellebecq, fiction cinglée aux allures de documentaire et dans lequel l’écrivain joue son propre rôle, le terrible Misery, adaptation glaçante du roman de Stephen King, ou enfin le western post-apocalyptique The Rover, de David Michôd, qui entre ici en résonnance avec Ken le Survivant, le film de 1986 tiré de la série éponyme.
UNE EXPERIENCE COMPLETE POUR LES FESTIVALIERS
Nouvellement installé à Pitoëff, le Festival profite de ce déménagement pour organiser une pléthore d’événements inédits. Véritable challenge technique et logistique, et installation inédite au coeur de la ville de Genève, le drive-in accentuera le côté convivial de la manifestation. Des séries cultes des années 1990 y seront projetées tous les soirs, afin de rendre hommage au genre dans ce qu’il a de plus fédérateur et populaire. Des projets de réalité virtuelle seront à découvrir avec les casques Oculus Rift. Le soir, les meilleurs DJs de la scène locale (Crowdpleaser, Les Chicklettes, Constel’, Les femmes fauchées et FGT) feront vibrer les murs de Pitoëff. Afin de parfaire son côté festif et chaleureux, le Festival propose enfin un restaurant ouvert quotidiennement et jusqu’à tard le soir, où les genevois pourront goûter entre autre à des plats canadiens revisités.
CINEMA
La section cinéma se placera sous le signe de la découverte avec une sélection de films rares et précieux montrés en Première. En compétition, le mystérieux Mercuriales raconte l’errance de deux filles, créatures étranges et désenchantées, dans le périphérique parisien. Virgil Vernier sera présent avec toute son équipe pour présenter ce film, qui est son premier long métrage. Forme de requiem à sa propre enfance Incompresa est le troisième long métrage tendre et brutal d’Asia Argento. Le superbe western patagonien Jauja, de Lisandro Alonso (qui a illuminé Un Certain Regard de Cannes) met en scène un Viggo Mortensen, capitaine danois et père déchiré par la disparition de sa fille. Passionnant et complexe, The Kindergarten Teacher de Nadav Lapid raconte l’histoire d’une institutrice fascinée par les poésies que clame Yoav, un enfant de cinq ans. Vincent n’a pas d’écailles enfin, dont le premier rôle est incarné par le réalisateur Thomas Salvador lui-même, prône le déploiement d’un cinéma léger, doux et poétique.
Une très belle programmation du côté des courts métrages en compétition avec notamment Tant qu’il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, lauréat de l’Ours d’or du meilleur court métrage de la Berlinale. Quatre œuvres suisses font partie de cette section, dont Les évangiles d’Anasyrma qui met en scène l’histoire d’amour entre deux garçons au temps de la haine, dans la banlieue géorgienne, ou encore le dernier film de la Genevoise Carmen Jaquier Rome, à la troisième heure de la nuit.
TELEVISION
Quelques découvertes pures au rang des séries télévisées en compétition avec The Strain, la nouvelle série de Guillermo del Toro, le mash-up victorien Penny Dreadful de John Logan ou encore Transparent, de Jill Soloway qui sonde dans cette série acide et drôle l’univers des familles décomposées et les questions de genre. The Leftovers, du créateur de Lost Damon Lindelof, ou encore Sensitive Skin, avec Kim Cattrall et qui retrace la crise de la cinquantaine d’une femme mariée et mère redécouvrant sa sexualité et remettant en question ses choix de vie.
WEB & TRANSMEDIA
La programmation des séries web en compétition internationale sera révélée le 28 octobre, dans le cadre d’une opération participative réalisée en partenariat avec Sunrise et qui soumettra les œuvres au vote du public. Une soirée sera par ailleurs spécialement consacrée aux séries web, mercredi 12 novembre, avec une sélection d’une dizaine de séries suisses (Break-Ups, Güsel. Die Abfalldetektive, etc.) et canadiennes hors compétition.
Côté transmédia, ne pas manquer le projet révolutionnaire et enivrant The Doghouse, qui projette le spectateur dans un repas de famille façon Festen. Une bonne occasion de tester les casques Oculus Rift, qui représentent certainement la technologie audiovisuelle la plus passionnante du moment. Les festivaliers se laisseront surprendre par des œuvres comme A Short History of the Highrise, qui a pour thème la vie dans les buildings ou encore The Devil’s Toy remix, sur la culture skate.
FOCUS CANADA
Que ce soit en matière de films, de séries TV, de projets transmédia ou Oculus Rift, le Canada a démontré ces dernières années sa capacité à inventer, innover, faire la différence. Pays hôte de ce 20e anniversaire, le “pays des deux solitudes” sera donc partout cette année: sur les écrans, au menu du restaurant et du drive-in, en chair et en os à travers ses plus dignes représentants, tels Denis Côté ou Guy Maddin. Les réalisateurs animeront notamment deux masterclasses dans le cadre du Workflow, le programme de rencontres professionnelles et conférences du Festival autour de la création audiovisuelle.
RETROSPECTIVE CINEASTES, DE NOTRE TEMPS
Le Festival entame le deuxième volet de sa rétrospective Cinéastes, de notre temps, reprenant la mythique série de portraits de cinéastes légendaires, coproduite par Janine Bazin et André S. Labarthe. A découvrir cette année, une trentaine de personnalités fortes du cinéma, de David Lynch à David Cronenberg en passant par Youssef Chahine, Eric Rohmer et tant d’autres. A noter que le Festival organise deux événements en collaboration avec la HEAD-Genève: une table ronde autour de «La cinéphilie et ses lieux d’expression» aura lieu mardi 11 novembre au soir, et une «Rencontre avec des cinéastes de notre temps » mercredi 12 novembre.
JOURNEE POUR TOUS
Dimanche 9 novembre sera placé sous le signe des familles. Dès le matin, les enfants pourront se lancer dans un jeu de piste géant organisé par les agents de la série de la RTS Mission: Ciné, découvrir un fabuleux programme de courts métrages canadiens ou encore s’évader avec le film Le Chant de la mer, magnifique film d’animation projeté en avant-première genevoise. Ce programme pour le jeune public est organisé en collaboration avec la RTS et la Lanterne Magique.
Billetterie
Les billets sont en vente en ligne dès aujourd’hui sur tous-ecrans.com, ainsi qu’aux deux billetteries physiques du Festival, tous les jours dès le 6 novembre.
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