Thylacine: la séduction électro au Montreux Jazz
Sophia Bischoff - La canicule a éveillé les sens des festivaliers en ce samedi 4 juillet. Retour sur l’introduction électro du Montreux Jazz Festival.
22h. L'air nous a définitivement quitté. Une nouvelle nuit tropicale annonce son arrivée. L'air estival agit tel un aimant et porte les badauds dans une balade languissante sur les quais brûlants de cette Riviera qui nous fait tant rêver. A l'entrée du Lab, les oiseaux de nuits déploient doucement leurs ailes. Vêtus de leurs plus beaux espoirs de vibration, ils se sont donnés rendez-vous dans un temple éphémère dédié aux plus audacieuses prières électroniques.
Premier prêcheur au programme: Thylacine. Derrière le nom de ce loup de Tasmanie disparu se cache sa réincarnation musicale. A peine âgé de 22 ans, Thylacine porte le drapeau de la nouvelle génération de l’électronica française. Ouverture en légèreté. Armé de son saxophone, l'artiste dompte le public avec finesse. Il jongle entre l'instrument historique et le contemporain. Il initie une fusion entre jazz et electronica. Sans brutalité, il attise les envies, joue la carte d'une séduction subtile et audacieuse. Il délaisse bientôt l'instrument multi centenaire pour ne se consacrer qu'aux machines. La fusion opère. Ce n'est plus l'homme qui crée des vibrations électroniques. Mais Thylacine, l'artiste qui ne fait plus qu'un avec sa musique. En arrière fond, le VJ hypnotise une foule à la merci du français. Les hurlements fusent, marquant ainsi l’envoutement dans les murs du Lab.
23h. Déjà les dernières évasions évoquent leur présence. Basses en puissance. Le sol tremble. Thylacine met un point final au premier chapitre des effluves électriques de cette nuit. Les oiseaux de nuits sont conquis et déploient leurs ailes encore plus, comme pour annoncer qu'ils sont prêts pour les dérives nocturnes les plus déroutantes. Pari réussi pour Thylacine ; il a porté l'audience dans les meilleures sphères émotionnelles pour accueillir les autres prêcheurs de la nuit.
Premier prêcheur au programme: Thylacine. Derrière le nom de ce loup de Tasmanie disparu se cache sa réincarnation musicale. A peine âgé de 22 ans, Thylacine porte le drapeau de la nouvelle génération de l’électronica française. Ouverture en légèreté. Armé de son saxophone, l'artiste dompte le public avec finesse. Il jongle entre l'instrument historique et le contemporain. Il initie une fusion entre jazz et electronica. Sans brutalité, il attise les envies, joue la carte d'une séduction subtile et audacieuse. Il délaisse bientôt l'instrument multi centenaire pour ne se consacrer qu'aux machines. La fusion opère. Ce n'est plus l'homme qui crée des vibrations électroniques. Mais Thylacine, l'artiste qui ne fait plus qu'un avec sa musique. En arrière fond, le VJ hypnotise une foule à la merci du français. Les hurlements fusent, marquant ainsi l’envoutement dans les murs du Lab.
23h. Déjà les dernières évasions évoquent leur présence. Basses en puissance. Le sol tremble. Thylacine met un point final au premier chapitre des effluves électriques de cette nuit. Les oiseaux de nuits sont conquis et déploient leurs ailes encore plus, comme pour annoncer qu'ils sont prêts pour les dérives nocturnes les plus déroutantes. Pari réussi pour Thylacine ; il a porté l'audience dans les meilleures sphères émotionnelles pour accueillir les autres prêcheurs de la nuit.
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