Paleo pt.VI : Joan Baez x Rootwords x Kate Tempest
Sophia Bischoff - Entre légende folk et nouvelle scène hip-hop, le samedi du 40ème Paléo Festival de Nyon a répondu à toutes les attentes du public. Joan Baez, Rootwords et Kate Tempest en quelques mots.
Simplicité, élégance innée, toute beauté. Émotion constante. Classe d'un autre temps. Joan Baez. Un bout d'histoire se dresse sur la Grande Scène. Souvenir d'une reine folk, pasionaria des droits civiques et magicienne aux vocalises soprano. Sa voix touche l'imaginaire des milliers d'aficionados réunis sous le soleil de la Plaine de l’Asse. Quand elle touche sa guitare et fait vibrer ses cordes vocales pour reprendre « Chanson pour l'Auvergnat », les murmures s'élèvent dans la foule. Chœur de douceur. Pendant toute sa performance, Joan se balade dans son répertoire reprenant ses plus belles harmonies. Transportant ainsi l’audience dans l’imaginaire d’une époque où la musique était avant tout synonyme d’authenticité. La folk dans toute sa splendeur. Il suffit parfois d'une guitare, d'une voix magique et d'une poussière d'émotion pour toucher l'âme.
Après la classe folk, place au world hip-hop de Rootwords. Verbe percutant, flow décontracté et maîtrisé. Textes conscients, de rêve et d'espoir. Comme colonne vertébrale, des beats solides : entre hip-hop old school, reggae, jazz, dub et electro. Rootwords et ses Block Notes offrent une performance à l'énergie crescendo qui atteint rapidement son paroxysme. Verbe, cuivres, clavier, batterie et basse déchainés. Dans un Club Tent débordant d'audience, l'alchimie prend et ne fait que se renforcer. L'ambiance s'enflamme. Paléo s'en souviendra !
Milieu nocturne. Le Détour se rempli peu à peu. Le quart d'heure de retard en vaut la peine. La scène vouée aux découvertes paléosiennes reçoit la sensation anglaise Kate Tempest. Un flow nonchalant flirtant entre rap et spoken word habille ses rimes aiguisées. Sur des beats dans la tendance contemporaine, encrés dans le hip-hop et nourrit par les dérives electro, Kate pose son verbe avec une aisance déconcertante. Le public répond à l'invitation musicale par un air admiratif entre concentration et admiration. Hochement de tête en signe approbateur. Audience acquise. Tournant electro, plus rien ne la sépare de son public. La contemplation se mêle à la fureur Tempest. La nuit continue, rythmée par l'électricité du hip-hop de Kate.
Après la classe folk, place au world hip-hop de Rootwords. Verbe percutant, flow décontracté et maîtrisé. Textes conscients, de rêve et d'espoir. Comme colonne vertébrale, des beats solides : entre hip-hop old school, reggae, jazz, dub et electro. Rootwords et ses Block Notes offrent une performance à l'énergie crescendo qui atteint rapidement son paroxysme. Verbe, cuivres, clavier, batterie et basse déchainés. Dans un Club Tent débordant d'audience, l'alchimie prend et ne fait que se renforcer. L'ambiance s'enflamme. Paléo s'en souviendra !
Milieu nocturne. Le Détour se rempli peu à peu. Le quart d'heure de retard en vaut la peine. La scène vouée aux découvertes paléosiennes reçoit la sensation anglaise Kate Tempest. Un flow nonchalant flirtant entre rap et spoken word habille ses rimes aiguisées. Sur des beats dans la tendance contemporaine, encrés dans le hip-hop et nourrit par les dérives electro, Kate pose son verbe avec une aisance déconcertante. Le public répond à l'invitation musicale par un air admiratif entre concentration et admiration. Hochement de tête en signe approbateur. Audience acquise. Tournant electro, plus rien ne la sépare de son public. La contemplation se mêle à la fureur Tempest. La nuit continue, rythmée par l'électricité du hip-hop de Kate.
PHOTOS : PALEO FESTIVAL / @ CLAUDE DUSSEZ, ANNE COLLIARD, ETAP
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