Paléo I : Courtney Barnett, The Lumineers & Muse
Sophia Bischoff - Coup d’envoi en beauté pour la 40+1 édition du Paléo Festival de Nyon. Retour sur une balade musicale ensoleillée.
Premiers pas sur le temple de la musique nyonnais. On se balade sur le terrain, redécouvre ces recoins si familiers. Au loin, des rythmes foisonnants attirent notre oreille et nous portent jusqu’à la scène des Arches. Devant nous, un trio entame son dévoilement artistique. Guitare-basse-batterie, surplombés d'une voix taillée pour le genre. Formation minimale pour un effet optimal. Recroquevillée sur sa guitare et son micro, Courtney Barnett n’a rien d’une femme qui se cache derrière sa timidité. Elle incarne les us et coutumes de ce rock à la fois punk, grunge et mélodieux. Les titres s'enchaînent sans peine et attirent les badauds par la force de son authenticité. Les rythmes, les riffs, les lignes de basse sont clairs et crades à la fois. Ingéniosité du style. La voix semble venir d'autrefois, réincarnation de l'âge d'or des timbres graves et prenants. L’interprétation semble linéaire, mais regorge de perles d’une intensité profonde. En une heure, Courtney Barnett l'a prouvé, la relève est assurée.
Tour de terrain. Ci et là, la foule se presse pour se restaurer. Nos pas nous mènent au Village du Monde, là où l’immersion totale dans l’univers celtique est assurée. C'est dire que l'ambiance du lieu reflète cette joie de la fête et de la détente de ces terres. On lézarde au soleil, et on observe les festivaliers s’essayer à la danse irlandaise avant de rejoindre la Grande Scène.
Aux prémisses, il y a ce doute. Est-ce que la masse est déjà en place pour Muse ? Ou se réjouit-elle du road trip qui vient de commencer ? La réponse pointe son nez quelques mesures plus tard. Qu’elle soit là en attente des Britanniques ou non, la foule s’est laissé embarquer par le voyager mélodieux de The Lumineers. Incarnation live de leurs créations gravées, leur performance illustre le miroir de cet univers harmonieux, délicat et empreint de nostalgie réconfortante. Le moment est harmoniquement riche et se dévoile sans surprise. Soudain, le phrasé quitte sa décontraction familière pour se syncoper. Wesley Schultz, leader du groupe, quitte la scène et se laisser aller au bain de foule. Le public l’acclame et l’accompagne jusqu’au bout de son périple. Retour au calme et à cette brise des routes enflammées d’Amérique. Le Road trip arrive à sa fin. Et laisse la voix des festivaliers raisonner devant la Grande Scène.
23h et des poussières, la Plaine de l'Asse est noire de monde. Au bout de quelques minutes d'attente, Muse entre en scène et donne le coup d'envoi d'un concert qui fait trembler le sol paléosien des premiers aux derniers accords. Un moment entre classiques et accords plus anonymes aux oreilles des non convertis. Un moment entre tradition scénique et originalité. Un moment entre silence religieux et chant en chœur. Un moment dont le Festival se souviendra. À demain Paléo.
Tour de terrain. Ci et là, la foule se presse pour se restaurer. Nos pas nous mènent au Village du Monde, là où l’immersion totale dans l’univers celtique est assurée. C'est dire que l'ambiance du lieu reflète cette joie de la fête et de la détente de ces terres. On lézarde au soleil, et on observe les festivaliers s’essayer à la danse irlandaise avant de rejoindre la Grande Scène.
Aux prémisses, il y a ce doute. Est-ce que la masse est déjà en place pour Muse ? Ou se réjouit-elle du road trip qui vient de commencer ? La réponse pointe son nez quelques mesures plus tard. Qu’elle soit là en attente des Britanniques ou non, la foule s’est laissé embarquer par le voyager mélodieux de The Lumineers. Incarnation live de leurs créations gravées, leur performance illustre le miroir de cet univers harmonieux, délicat et empreint de nostalgie réconfortante. Le moment est harmoniquement riche et se dévoile sans surprise. Soudain, le phrasé quitte sa décontraction familière pour se syncoper. Wesley Schultz, leader du groupe, quitte la scène et se laisser aller au bain de foule. Le public l’acclame et l’accompagne jusqu’au bout de son périple. Retour au calme et à cette brise des routes enflammées d’Amérique. Le Road trip arrive à sa fin. Et laisse la voix des festivaliers raisonner devant la Grande Scène.
23h et des poussières, la Plaine de l'Asse est noire de monde. Au bout de quelques minutes d'attente, Muse entre en scène et donne le coup d'envoi d'un concert qui fait trembler le sol paléosien des premiers aux derniers accords. Un moment entre classiques et accords plus anonymes aux oreilles des non convertis. Un moment entre tradition scénique et originalité. Un moment entre silence religieux et chant en chœur. Un moment dont le Festival se souviendra. À demain Paléo.
Photo : ©Pierre Descombes / ©Anne Colliard / ©Claude Dussez / ©Lionel Flusin
Commentaires
Login