LP bouleverse Genève
Sophia Bischoff - LP a offert au public romand une performance à couper le souffle. Un moment qui restera marquer dans les murs de la Salle des Fêtes de Thonex.
Lumières sombres et feutrées. Ombres volant du pourpre au clair. Les profondeurs harmoniques se dessinent, miroir de la joie qui s’échappe de l’audience. « Muddy Waters » inaugure le bal de l’émotion du soir. Ses mots sont forts tant les notes sont l’incarnation de l’authenticité. Des mots qui n’empruntent pas les détours de la poésie pour arriver au but, mais qui, dans le reflet de cette voix sans filtre, renaissent dans un effluve de prose déroutante.
LP. Deux lettres emplies d’humilité qui entrouvert la porte sur l’univers d’une artiste au talent indéniable. C’est une déchirure émotionnelle qui a permis à l’italo-américaine de poser sa souffrance sur harmonie. Le résultat ne prend pas la forme d’une glorification de la douleur, mais celle d’un levé de rideau sur l’authenticité. Sur disque ou sur scène, c’est en ce terme que LP doit être cristallisée.
Qu’elle nous offre ceux qui ne sont pas inconnus à nos oreilles ou une touche de nouveauté, LP sait toujours provoquer les frissons. A l’image de « You Want It All », où la suggestion de ce côté mystique emporte et transporte, contrasté par la douceur aérienne du ukulele que l’artiste manie avec autant de nuance que sa voix. Une voix maîtrisée dans les moindre recoins des défis de l’exercice. Comme sur « Other People » où son vibrato déroutant est maîtrisé dans l’affolement.
Son passage à Genève n’a fait que confirmer l’unanimité : LP a beau avoir mis trois albums pour découvrir son public, son talent est né pour durer. Un univers que l’on aura d’ailleurs le plaisir de (re)découvrir cet été au Montreux Jazz Festival.
LP. Deux lettres emplies d’humilité qui entrouvert la porte sur l’univers d’une artiste au talent indéniable. C’est une déchirure émotionnelle qui a permis à l’italo-américaine de poser sa souffrance sur harmonie. Le résultat ne prend pas la forme d’une glorification de la douleur, mais celle d’un levé de rideau sur l’authenticité. Sur disque ou sur scène, c’est en ce terme que LP doit être cristallisée.
Qu’elle nous offre ceux qui ne sont pas inconnus à nos oreilles ou une touche de nouveauté, LP sait toujours provoquer les frissons. A l’image de « You Want It All », où la suggestion de ce côté mystique emporte et transporte, contrasté par la douceur aérienne du ukulele que l’artiste manie avec autant de nuance que sa voix. Une voix maîtrisée dans les moindre recoins des défis de l’exercice. Comme sur « Other People » où son vibrato déroutant est maîtrisé dans l’affolement.
Son passage à Genève n’a fait que confirmer l’unanimité : LP a beau avoir mis trois albums pour découvrir son public, son talent est né pour durer. Un univers que l’on aura d’ailleurs le plaisir de (re)découvrir cet été au Montreux Jazz Festival.
Commentaires
Login