Paléo x Le mardi c'est biscuit pimenté
Sophia Bischoff - Entre surprise et demi-teinte: zoom sur la soirée d'ouverture de la 42ème édition du Paléo Festival de Nyon.
La nuit est déjà tombée quand nos oreilles de mélomane s'attardent à leur premier bain musical de la semaine. Sur la scène des Arches, Petit Biscuit, le nouveau prodige de la scène electro française, expose son show coloré, entre cosmique et fusion. Âgé de 17 ans à peine, Petit Biscuit emballe la foule sans effort, tant ses titres sont efficaces. Son énergie, fraîche et contagieuse, se disperse ci et là, transportant le public dans son univers. Ce dernier répond particulièrement à l'appel quand Petit Biscuit agrémente ses morceaux de quelques coups de cymbale ou de quelques notes de guitare. "Sunset Lover" - son hit, adoré tant en Europe qu'aux Etats-Unis - provoque les cris de ses fans. De quoi confirmer la surprise du soir : Petit Biscuit, son ingéniosité, ses mélodies et l'intelligence de sa performance n'ont pas volé leur succès.
La douceur du soir est à peine terminée que la foule se déplace en masse vers le cœur du Festival. C'est dire que le concert qui se profil est attendu depuis des décennies. 23h23, c'est le moment pour les Red Hot Chili Peppers. Quelques notes perturbatrices de saxophone résonnent dans l'air, laissant le public dubitatif. Déroutement suivi de l'arrivée de Flea, Josh Klinghoffer et Chad Smith. Là, sans attendre les hurlements de la foule, le trio se lance dans une jam à la tension chromatique qui tente d'accrocher les quelques 40'000 âmes qui leur font fasse. Puis, la tension musicale se mue pour balancer les universelles premières mesures de "Can't Stop". L'audience se réjouis. Sans plus. Le la de l'ambiance du soir est joué.
Sur scène, l'énergie ne manque pas à l'appel. C'est que les Red Hot Chili Peppers ont de la bouteille. Plus de trente ans de carrière ont modelé leurs riffs, le phrasé rapé d'Anthony Kiedis et cette manière si particulière qu'à Flea de taper les cordes de sa basse. Sur scène, les RHCP donnent leurs tripes, naviguent entre leurs classiques et leurs nouveautés. Ils se déchaînent, offrant une performance qu'on ne peut diminuer.
Pourtant, le piment qui fait leur ADN manque trop souvent à l'appel. Là où l'on attendait une tension crescendo, sans répit, c'est plutôt une mer alliant calme et vague céleste qui s'est dessinée dans le public du Paléo hier soir. "Californication" aura fait brillé leur magie, tout comme ces autres harmonies reconnues de tous. Le reste aura permis aux jambes et cordes vocales du public de souffler. **
La douceur du soir est à peine terminée que la foule se déplace en masse vers le cœur du Festival. C'est dire que le concert qui se profil est attendu depuis des décennies. 23h23, c'est le moment pour les Red Hot Chili Peppers. Quelques notes perturbatrices de saxophone résonnent dans l'air, laissant le public dubitatif. Déroutement suivi de l'arrivée de Flea, Josh Klinghoffer et Chad Smith. Là, sans attendre les hurlements de la foule, le trio se lance dans une jam à la tension chromatique qui tente d'accrocher les quelques 40'000 âmes qui leur font fasse. Puis, la tension musicale se mue pour balancer les universelles premières mesures de "Can't Stop". L'audience se réjouis. Sans plus. Le la de l'ambiance du soir est joué.
Sur scène, l'énergie ne manque pas à l'appel. C'est que les Red Hot Chili Peppers ont de la bouteille. Plus de trente ans de carrière ont modelé leurs riffs, le phrasé rapé d'Anthony Kiedis et cette manière si particulière qu'à Flea de taper les cordes de sa basse. Sur scène, les RHCP donnent leurs tripes, naviguent entre leurs classiques et leurs nouveautés. Ils se déchaînent, offrant une performance qu'on ne peut diminuer.
Pourtant, le piment qui fait leur ADN manque trop souvent à l'appel. Là où l'on attendait une tension crescendo, sans répit, c'est plutôt une mer alliant calme et vague céleste qui s'est dessinée dans le public du Paléo hier soir. "Californication" aura fait brillé leur magie, tout comme ces autres harmonies reconnues de tous. Le reste aura permis aux jambes et cordes vocales du public de souffler. **
PHOTO © L. FLUSIN
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