Paléo x Entre rock et chanson française
Sophia Bischoff - Temples, Pixies et Julien Doré ont déroulé le tapis rouge du rock au Paleo Festival de Nyon. Ambiance garantie.
Temples. Ce n'est pas un hasard si ces britanniques se sont baptisés en temple. Leur rock psychédélique s'est déposé avec classe sur la scène des Arches en ce mercredi de Paléo. Look d'un autre siècle, harmonies intemporelles. Leur allure a pour relief cette fusion entre assurance et hésitation de la jeunesse. Temples porte un style d'une autre décennie sur ses épaules ; pas toujours facile lorsque l'âge ne lui appartient pas. Pourtant, le bruissement de voix post-concert était unanime : la formation originaire de Kettering en Angleterre impressionne et conquis. Rien d'étonnant quand la passion et l'énergie constituent l'aura d'une création.
Quelques pas plus tard et quelques kilos de poussières soulevés, c'est sur la Grande Scène qu'on a retrouvé la classe. Celle avec un grand C. Celle qui évoque ce temps d'autres fois où le genre était roi. Loin du vocoder et des sons pré-fabriqués. Pixies. Un mot simple, net et efficace pour définir ce rock alternatif qui fait parti de l'ADN du genre dans les années 80. Une séparation du groupe puis retour sur la route. On ne peut que remercier la formation pour sa réapparition. Et le public de Paléo l'a fait. Hypnotisé par ces riffs et ces couplets encrés dans l'histoire, la foule - réunie en masse - n'a pu hurler son contentement qu'à la fin de chaque titre. Comme si les pogos en silence étaient la seule manière de récolter l'énergie de Pixies.
Aux alentours de 22h, la scène des Arches s'est muée en temple de la chanson française. Celle qui rafraîchit par sa jeunesse. Aux commandes, Julien Doré. L'un des rares à avoir dématérialisé l'étiquette télé-crochet qu'on lui avait tatoué sur le torse. Et ce n'est pas un hasard. Ces albums sont un voyage continuel au cœur de cette nouvelle génération qui redonne ses lettres de noblesses à la chanson française. Que l'on aime ou pas. Sur scène, il prend possession d'un personnage entre mystère, félin, détachement, jeu. Aidé de son regard charmeur, de sa générosité et de son timbre de voix aux détours sexuels, Julien Doré attire progressivement le public à lui. Le résultat ? Une délicieuse fusion avec son public.
Quelques pas plus tard et quelques kilos de poussières soulevés, c'est sur la Grande Scène qu'on a retrouvé la classe. Celle avec un grand C. Celle qui évoque ce temps d'autres fois où le genre était roi. Loin du vocoder et des sons pré-fabriqués. Pixies. Un mot simple, net et efficace pour définir ce rock alternatif qui fait parti de l'ADN du genre dans les années 80. Une séparation du groupe puis retour sur la route. On ne peut que remercier la formation pour sa réapparition. Et le public de Paléo l'a fait. Hypnotisé par ces riffs et ces couplets encrés dans l'histoire, la foule - réunie en masse - n'a pu hurler son contentement qu'à la fin de chaque titre. Comme si les pogos en silence étaient la seule manière de récolter l'énergie de Pixies.
Aux alentours de 22h, la scène des Arches s'est muée en temple de la chanson française. Celle qui rafraîchit par sa jeunesse. Aux commandes, Julien Doré. L'un des rares à avoir dématérialisé l'étiquette télé-crochet qu'on lui avait tatoué sur le torse. Et ce n'est pas un hasard. Ces albums sont un voyage continuel au cœur de cette nouvelle génération qui redonne ses lettres de noblesses à la chanson française. Que l'on aime ou pas. Sur scène, il prend possession d'un personnage entre mystère, félin, détachement, jeu. Aidé de son regard charmeur, de sa générosité et de son timbre de voix aux détours sexuels, Julien Doré attire progressivement le public à lui. Le résultat ? Une délicieuse fusion avec son public.
PHOTO © A. COLLIARD
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