Eddy de Pretto x Paléo 2018
Sophia Bischoff - Mercredi, soleil brûlant sur nos peaux et fraîcheur de nouveauté sur scène. Eddy de Pretto a offert un joli moment au public du Paléo !
Fin 2017, le bruissement d’un nouvel artiste se répand aux recoins d’une francophonie adepte de récits de vie sans tabous et sans fioritures. Ce bruissement résonne vite et fort à la lueur de « Kid », le premier EP de celui qui provoquera la concrétisation de la ferveur de ceux qui veulent une chanson française différente, de ceux qui cherchent un rap qui s’éloigne de ce qui marque actuellement la scène. Quelques mois plus tard, dès la sortie de « Cure », son premier album, l’exercice se confirme. La fraîcheur est en place. Derrière cette musique qui secoue les codes, Eddy de Pretto, un artiste au service des mots qui s’est produit hier sur la scène du Paléo Festival.
Du verbe d’Eddy de Pretto, on est marqué par la force des histoires qu’il conte. Point d’étalage de fantasmes irréels. Eddy de Pretto pose sa vie sur les mesures sans s’inventer. De la majuscule au point final, il se dévoile sans cacher sa personne : entre remise en question et fragilité, confiance en soi et provocation, à l’image de « Mamère », la poignante lettre ouverte à sa mère.
C’est sous un soleil de plomb qui réchauffe les cœurs que le jeune musicien originaire de Créteil livre l’authenticité de son verbe. Du premier rang aux abords de la scène des Arches, le public s’est laissé captiver par l’aisance scénique d’Eddy de Pretto. Une performance où le minimalisme percutant règne en maître. Eddy de Pretto inaugure le moment a cappella avec « Rue de Moscou », avant de brancher son iPhone pour balancer ses beats - sa signature - et d’être rejoint par son batteur. Son verbe si précis sur disque s’envole sur la plaine de Paléo et frappe là où il faut ; que ce soit avec ses émouvants émois de jeunesse sur « Kid » ou « Mamere », son mélancolique « Beaulieu » ou son piquant « Normal ». Eddy de Pretto, de son attitude hip-hop et de la douceur de voix, double la sueur sur le front des paléosiens qui récitent en cœur ses textes. Des textes qui sortent sans retenue des tripes de l’artiste. Le temps passe vite, trop vite. « La fête de trop » raisonne sur la piste verte alors qu’il conclut, le bonheur en trace sur ses lèvres : « Je m’appelle Eddy de Pretto. Vous m’avez fait perdre ma voix. » Nous aussi, tu nous as fait perdre notre voix.
© Paléo / V. Ducard / Nicolas Patault / Laurine Mottet
Du verbe d’Eddy de Pretto, on est marqué par la force des histoires qu’il conte. Point d’étalage de fantasmes irréels. Eddy de Pretto pose sa vie sur les mesures sans s’inventer. De la majuscule au point final, il se dévoile sans cacher sa personne : entre remise en question et fragilité, confiance en soi et provocation, à l’image de « Mamère », la poignante lettre ouverte à sa mère.
C’est sous un soleil de plomb qui réchauffe les cœurs que le jeune musicien originaire de Créteil livre l’authenticité de son verbe. Du premier rang aux abords de la scène des Arches, le public s’est laissé captiver par l’aisance scénique d’Eddy de Pretto. Une performance où le minimalisme percutant règne en maître. Eddy de Pretto inaugure le moment a cappella avec « Rue de Moscou », avant de brancher son iPhone pour balancer ses beats - sa signature - et d’être rejoint par son batteur. Son verbe si précis sur disque s’envole sur la plaine de Paléo et frappe là où il faut ; que ce soit avec ses émouvants émois de jeunesse sur « Kid » ou « Mamere », son mélancolique « Beaulieu » ou son piquant « Normal ». Eddy de Pretto, de son attitude hip-hop et de la douceur de voix, double la sueur sur le front des paléosiens qui récitent en cœur ses textes. Des textes qui sortent sans retenue des tripes de l’artiste. Le temps passe vite, trop vite. « La fête de trop » raisonne sur la piste verte alors qu’il conclut, le bonheur en trace sur ses lèvres : « Je m’appelle Eddy de Pretto. Vous m’avez fait perdre ma voix. » Nous aussi, tu nous as fait perdre notre voix.
© Paléo / V. Ducard / Nicolas Patault / Laurine Mottet
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