Melody Gardot charme le Montreux Jazz Festival
Sophia Bischoff - Vendredi 5 juillet, le Montreux Jazz Club a revêtu sa plus belle atmosphère feutrée pour recevoir la crooneuse Melody Gardot.
Le lieu s’y prête plus que n’importe quel autre. À peine entrée dans la House of Jazz du Montreux Jazz Festival, c’est un appel aux plus belles improvisations qui résonne. Au premier étage, la scène off qui accueille les jam sessions vibre sous les harmonies du jour. Qui aurait cru que, quelques étages plus bas, au coeur du Club, un moment de douceur gracieuse était sur le point d’éclore ?
Arrivée aux abords du Montreux Jazz Club, une légère excitation règne. Le public est venu en nombre pour applaudir les créations d’une artiste habituée des grandes scènes. Melody Gardot nous le confiera entre deux morceaux : "j'ai presque envie de vous dire : bienvenu chez moi !". Car si le Montreux Jazz nous a habitué à voir les plus grands noms dans de plus grandes salles, il n’en reste pas moins le témoin de moments jazz de renoms dans un écrin de proximité qui se fait rare sous nos latitudes. Avec ses 650 places et son acoustique authentique, le Club crée cette intimité si agréable pour les mélomanes. Quel meilleur cadre pour se laisser porter par les harmonies de Melody Gardot et de son groupe ?
De la première à la dernière note de son concert, Melody Gardot passionne le public. Elle saisit l’attention d’une vocalise, d’une mélodie au piano, d’une caresse sur sa guitare. Son groupe l’enveloppe d’une bienveillance musicale. Il dérive tantôt dans des improvisations salvatrices, à l’image de celles de Mitchell Long, guitariste, ou encore de Sam Minaie, contre-bassiste. La section cordes accentue la douceur et la légèreté propre aux compositions de Melody Gardot. L’ensemble fusionne avec l’ambiance feutrée du Club ; l’étrange impression d’être transporté dans un club de jazz des années 20 à quelques heures du petit matin se fait ressentir. Un délice.
Là où sa musique fait preuve d’une indéniable mélancolie charmeuse, Melody Gardot dévoile également une personnalité pétillante. Loin de se contenter de dévoiler le talent musical des protagonistes du soir, elle prend le temps de parler au public, entre sérieux et humour, dans un français proche de la perfection. L’approche de la fin du concert offre à Melody Gardot la possibilité de renforcer le lien qui s’est créé avec l’audience. Ce dernier se mue en choeur répondant aux mille chemins vocaux empruntés par la chanteuse. Les harmonies s’enchaînent, puis l’artiste s’éclipse de scène après avoir soufflé un baiser au public.
Le rappel offre une synthèse fidèle au temps qui vient de s’écouler. Le jazz est doux, tantôt standard, tantôt improvisé. Les musiciens et Melody Gardot se délectent de ces quelques minutes qui leur reste à passer dans cette atmosphère salvatrice. Une chose est certaine : on se souviendra longtemps de ce cocon musical.
Crédit photos : Montreux Jazz Festival & Marc Ducrest
Arrivée aux abords du Montreux Jazz Club, une légère excitation règne. Le public est venu en nombre pour applaudir les créations d’une artiste habituée des grandes scènes. Melody Gardot nous le confiera entre deux morceaux : "j'ai presque envie de vous dire : bienvenu chez moi !". Car si le Montreux Jazz nous a habitué à voir les plus grands noms dans de plus grandes salles, il n’en reste pas moins le témoin de moments jazz de renoms dans un écrin de proximité qui se fait rare sous nos latitudes. Avec ses 650 places et son acoustique authentique, le Club crée cette intimité si agréable pour les mélomanes. Quel meilleur cadre pour se laisser porter par les harmonies de Melody Gardot et de son groupe ?
De la première à la dernière note de son concert, Melody Gardot passionne le public. Elle saisit l’attention d’une vocalise, d’une mélodie au piano, d’une caresse sur sa guitare. Son groupe l’enveloppe d’une bienveillance musicale. Il dérive tantôt dans des improvisations salvatrices, à l’image de celles de Mitchell Long, guitariste, ou encore de Sam Minaie, contre-bassiste. La section cordes accentue la douceur et la légèreté propre aux compositions de Melody Gardot. L’ensemble fusionne avec l’ambiance feutrée du Club ; l’étrange impression d’être transporté dans un club de jazz des années 20 à quelques heures du petit matin se fait ressentir. Un délice.
Là où sa musique fait preuve d’une indéniable mélancolie charmeuse, Melody Gardot dévoile également une personnalité pétillante. Loin de se contenter de dévoiler le talent musical des protagonistes du soir, elle prend le temps de parler au public, entre sérieux et humour, dans un français proche de la perfection. L’approche de la fin du concert offre à Melody Gardot la possibilité de renforcer le lien qui s’est créé avec l’audience. Ce dernier se mue en choeur répondant aux mille chemins vocaux empruntés par la chanteuse. Les harmonies s’enchaînent, puis l’artiste s’éclipse de scène après avoir soufflé un baiser au public.
Le rappel offre une synthèse fidèle au temps qui vient de s’écouler. Le jazz est doux, tantôt standard, tantôt improvisé. Les musiciens et Melody Gardot se délectent de ces quelques minutes qui leur reste à passer dans cette atmosphère salvatrice. Une chose est certaine : on se souviendra longtemps de ce cocon musical.
Crédit photos : Montreux Jazz Festival & Marc Ducrest
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