Paléo 2019 - Part. I
Sophia Bischoff - C’est un soleil caniculaire qui a accueilli l’ouverture de la 44ème édition du Paléo Festival de Nyon. Retour sur une balade musicale et bronzante.
La fête est au rendez-vous en ce mardi paléosien. Les sourires sont gravés sur les visages qui dessinent le public. Voilà une année qu’ils attendent le retour de leur open-air favori. Entre badauds, amoureux transits et jeunesse d’âme déguisée pour vivre autrement, la Plaine de l’Asse regorge de bonne humeur. Passer une journée caniculaire en musique, voilà ce qui les rend heureux.
Notre aventure du jour commence auprès de la Grande Scène avec Les Cowboys Fringants. Véritables icônes pour la jeunesse québécoise, le groupe a porté - comme à son habitude - la joie et la bonne humeur sur scène. Le public saute, chante, ris, danse et profite comme il se doit de cette ouverture de festival. Rien d’étonnant puisque Les Cowboys Fringants ont pour ADN un certain je-ne-sais-quoi qui met le sourire aux lèvres et les revendications dans l’âme avec dérision et délicatesse.
Autre scène, autre heure, autre atmosphère : Tash Sultana inaugure la scène des Arches à 20h00. On doit l’avouer, c’est un des concerts que l’on attendait le plus cette année. Malheureusement, notre coeur balance entre satisfaction et déception. Sur scène, l’australienne offre le meilleur d’elle-même. Multi-instrumentiste de talent, elle fait aisément oublier qu’elle est seule sur scène. Elle enchaîne les machines, les instruments, les intentions pour créer une bulle musicale d’excellence. Les ambiances s’enchaînent et s’entre-mêlent, l’intensité de sa performance prend des virages inattendus mais bénéfiques à sa création. Peu importe quel instrument elle aborde, la foule approuve. Et quand sa voix se joint à la fête, c’est une palette indescriptible d’émotions qui nous transperce. Vous l’aurez compris, sa performance était digne de sa réputation. Mais alors, d’où vient la déception ? De la qualité sonore. Rarement, au Paléo, nos oreilles ont autant souffert par la puissance mal réglée du son. Les aigus agressent, les basses transpercent (et pas de la bonne manière). On a testé plusieurs endroits autour de la scène et la douleur est la même. Dommage.
Une fraction de mesure après les merveilles de Tash Sultana, l’univers androgyne de Christine and the Queens a offert un voyage musical aussi conceptuel que sa réputation l’annonce. Les chorégraphies sont réglées au millimètre et plaisante. Les effets pyrotechniques s’invitent à la performance. Rien de tel pour habiller une scène au minimalisme assumé.
Photos : © Paléo Lionel Flusin / Ludwig Wallendorff
Notre aventure du jour commence auprès de la Grande Scène avec Les Cowboys Fringants. Véritables icônes pour la jeunesse québécoise, le groupe a porté - comme à son habitude - la joie et la bonne humeur sur scène. Le public saute, chante, ris, danse et profite comme il se doit de cette ouverture de festival. Rien d’étonnant puisque Les Cowboys Fringants ont pour ADN un certain je-ne-sais-quoi qui met le sourire aux lèvres et les revendications dans l’âme avec dérision et délicatesse.
Autre scène, autre heure, autre atmosphère : Tash Sultana inaugure la scène des Arches à 20h00. On doit l’avouer, c’est un des concerts que l’on attendait le plus cette année. Malheureusement, notre coeur balance entre satisfaction et déception. Sur scène, l’australienne offre le meilleur d’elle-même. Multi-instrumentiste de talent, elle fait aisément oublier qu’elle est seule sur scène. Elle enchaîne les machines, les instruments, les intentions pour créer une bulle musicale d’excellence. Les ambiances s’enchaînent et s’entre-mêlent, l’intensité de sa performance prend des virages inattendus mais bénéfiques à sa création. Peu importe quel instrument elle aborde, la foule approuve. Et quand sa voix se joint à la fête, c’est une palette indescriptible d’émotions qui nous transperce. Vous l’aurez compris, sa performance était digne de sa réputation. Mais alors, d’où vient la déception ? De la qualité sonore. Rarement, au Paléo, nos oreilles ont autant souffert par la puissance mal réglée du son. Les aigus agressent, les basses transpercent (et pas de la bonne manière). On a testé plusieurs endroits autour de la scène et la douleur est la même. Dommage.
Une fraction de mesure après les merveilles de Tash Sultana, l’univers androgyne de Christine and the Queens a offert un voyage musical aussi conceptuel que sa réputation l’annonce. Les chorégraphies sont réglées au millimètre et plaisante. Les effets pyrotechniques s’invitent à la performance. Rien de tel pour habiller une scène au minimalisme assumé.
Photos : © Paléo Lionel Flusin / Ludwig Wallendorff
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