Paléo 2019 - Part. V
Sophia Bischoff - Paléo et la pluie ? C’est une histoire d’amour qui s’est à nouveau donnée rendez-vous sur la Plaine de l’Asse.
Pluie diluvienne, vision à un mètre sur l’autoroute, premier aperçu du terrain transformé en bain de boue. Qu’importe, on est heureux d’être à nouveau témoin de cette histoire d’amour. Car, comme on entend à multiples reprises sur le terrain, « un Paléo sans pluie, ce n’est pas un Paléo ». La foule se divise en deux : les habitués, armés de leur botte et leur pèlerine, et les novices, armés de leur sandale ou basket blanche. Certains confondent le lieu avec un spa et se laissent aller à un bain de boue. Qu’importe, on est heureux de voir le public s’amuser comme il le veut.
Un état d’esprit qui a pris une pause durant la performance de Stephan Eicher en ouverture de Grande Scène. L’emblématique musicien suisse a été accueilli par un ciel bleu rayonnant nous faisant regretter l’oubli de nos lunettes de soleil dans la voiture. Qu’importe, la musique peut aussi s’aimer sans vision. On ferme les yeux, se laisse porter et apprécie l’instant. Même si sur disque on n’a jamais été attiré par son univers, on doit avouer que l’on a été scotché par l’aura de Stephan Eicher. Tantôt drôle, tantôt sérieux. Tantôt charmeur, tantôt déroutant. Toujours efficace. Armé d’une section cuivre de talent, Stephan Eicher a offert un moment de plaisir intense à la Plaine de l’Asse.
Une poignée de nuage plus tard, Jacob Banks s’est matérialisé sur la scène des Arches. Notre envie de redécouvrir sa voix nous pousse à nous y attarder. Histoire de laisser une nouvelle chance à celui qu’on a vu sur scène il y a un an et demi et qui nous a laissé de marbre. Le soucis ? Un petit truc qui manque, qui empêche l’alchimie de se produire. Hier, aux Arches, il a balayé ce souvenir. On le sent à l’aise sur scène, sa voix vole et navigue aisément dans les tréfonds de son univers. Il touche le public et l’emporte avec lui dans ses harmonies. Qu’il s’aventure sur des balades, des atmosphères gospels ou des sonorités plus soul et contemporaines, Jacob Banks a conquis les Arches.
La suite de la soirée a décroché notre esprit. On a eu la larme à l’oeil devant le spectacle humoristique Le Fric de Vincent Veillon et Vincent Kucholl. Et pas de joie. On l’a étrangement trouvé parsemé de tristesse. Une tristesse régie par le sérieux et la vérité des sujets mis en avant par le duo. Puis, le torrent de pluie est revenu. Notre pèlerine a démissionné. On est rentré trempé !
© Paléo / Nicolas Patault, Lionel Flusin & Laurent Reichenbach
Un état d’esprit qui a pris une pause durant la performance de Stephan Eicher en ouverture de Grande Scène. L’emblématique musicien suisse a été accueilli par un ciel bleu rayonnant nous faisant regretter l’oubli de nos lunettes de soleil dans la voiture. Qu’importe, la musique peut aussi s’aimer sans vision. On ferme les yeux, se laisse porter et apprécie l’instant. Même si sur disque on n’a jamais été attiré par son univers, on doit avouer que l’on a été scotché par l’aura de Stephan Eicher. Tantôt drôle, tantôt sérieux. Tantôt charmeur, tantôt déroutant. Toujours efficace. Armé d’une section cuivre de talent, Stephan Eicher a offert un moment de plaisir intense à la Plaine de l’Asse.
Une poignée de nuage plus tard, Jacob Banks s’est matérialisé sur la scène des Arches. Notre envie de redécouvrir sa voix nous pousse à nous y attarder. Histoire de laisser une nouvelle chance à celui qu’on a vu sur scène il y a un an et demi et qui nous a laissé de marbre. Le soucis ? Un petit truc qui manque, qui empêche l’alchimie de se produire. Hier, aux Arches, il a balayé ce souvenir. On le sent à l’aise sur scène, sa voix vole et navigue aisément dans les tréfonds de son univers. Il touche le public et l’emporte avec lui dans ses harmonies. Qu’il s’aventure sur des balades, des atmosphères gospels ou des sonorités plus soul et contemporaines, Jacob Banks a conquis les Arches.
La suite de la soirée a décroché notre esprit. On a eu la larme à l’oeil devant le spectacle humoristique Le Fric de Vincent Veillon et Vincent Kucholl. Et pas de joie. On l’a étrangement trouvé parsemé de tristesse. Une tristesse régie par le sérieux et la vérité des sujets mis en avant par le duo. Puis, le torrent de pluie est revenu. Notre pèlerine a démissionné. On est rentré trempé !
© Paléo / Nicolas Patault, Lionel Flusin & Laurent Reichenbach
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