Paléo 2019 - Part. VI
Sophia Bischoff - Le Paléo Festival de Nyon a fermé ses portes dimanche 28 juillet. Retour sur une journée de nostalgie.
Le dernier jour du Paléo a toujours une saveur aigre-douce. La fatigue ronge notre corps et notre esprit : envie de dormir pendant dix ans. Mais que va-t-on faire de notre temps libre une fois cette étape passée ? Que va devenir notre vie sans sa dose quotidienne de bonnes et mauvaises surprises scéniques ? C’est cette réflexion qui a bercé notre esprit durant cette dernière journée de festival.
Arrivé tôt sur le terrain, armé de nos bottes, on fait un dernier tour de terrain en solitaire. Histoire de graver les derniers souvenirs de cette édition dans notre esprit. Au-delà des lieux inconditionnels qui seront là l’an prochain (le Club Tent, les Arches, le Détour et la Grande Scène), la nostalgie nous cherche au Village du Monde. Cette année, le Québec était à l’honneur. Et quel bonheur. On déguste une poutine en écoutant les bruits musicaux au loin. La région n’a pas apporté que sa musique et sa cuisine. Elle a également mis la bonne humeur qui fait son ADN dans sa valise. Les sourires sont gravés aux lèvres des badauds ; qu’ils se baladent, dansent ou attendent leur poutine depuis de longues minutes. L’ambiance est douce et festive.
Au loin, on entend une musique qui attire notre oreille. On s’approche de la source. Un concert sauvage se dessine. Devenu une coutume du Paléo, quelques artistes se produisent au milieu du terrain et de la foule. Sans scène, à la mode artiste de rue. Un concert par jour annoncé à la dernière minute qui offre un moment unique au public. Aujourd’hui, c’est l’artiste biennoise Phanee de Pool qui est à l’honneur. La foule est réunie en masse autour de la chanteuse. Une courte performance guitare-voix qui séduit le public. Son phrasé mi-chanté, mi-slam accompagne des textes qualitatifs. Une autre bulle de bonheur dans cette journée grise et boueuse.
Plus tard, on s’aventure aux Arches, on aperçoit Lou Doillon se transformer en rockeuse. Puis Jazzy Bazz attire notre oreille. Le Club Tent se déchaine sous ses rimes. Détour par la Grande Scène : Dadju tente te charmer les femmes du public. Ce dernier le lui rend bien. Nous, on apprécie moins. Il est tôt, mais la fatigue frappe, il est l’heure de dire au revoir à Paléo !
Une fatigue qui nous aura empêché de danser avec Youssoupha. Sans regret : le rappeur français se produira à l’Alhambra de Genève le 19 octobre prochain. Une salle mythique pour un projet exceptionnel : son verbe uniquement accompagné d’un violoncelle et d’un piano. Si l’aventure te tente, les billets sont en vente ici.
© Paléo / Eddy Mottaz, Nicolas Patault, Anne Colliard & Ludwig Wallendorff
Arrivé tôt sur le terrain, armé de nos bottes, on fait un dernier tour de terrain en solitaire. Histoire de graver les derniers souvenirs de cette édition dans notre esprit. Au-delà des lieux inconditionnels qui seront là l’an prochain (le Club Tent, les Arches, le Détour et la Grande Scène), la nostalgie nous cherche au Village du Monde. Cette année, le Québec était à l’honneur. Et quel bonheur. On déguste une poutine en écoutant les bruits musicaux au loin. La région n’a pas apporté que sa musique et sa cuisine. Elle a également mis la bonne humeur qui fait son ADN dans sa valise. Les sourires sont gravés aux lèvres des badauds ; qu’ils se baladent, dansent ou attendent leur poutine depuis de longues minutes. L’ambiance est douce et festive.
Au loin, on entend une musique qui attire notre oreille. On s’approche de la source. Un concert sauvage se dessine. Devenu une coutume du Paléo, quelques artistes se produisent au milieu du terrain et de la foule. Sans scène, à la mode artiste de rue. Un concert par jour annoncé à la dernière minute qui offre un moment unique au public. Aujourd’hui, c’est l’artiste biennoise Phanee de Pool qui est à l’honneur. La foule est réunie en masse autour de la chanteuse. Une courte performance guitare-voix qui séduit le public. Son phrasé mi-chanté, mi-slam accompagne des textes qualitatifs. Une autre bulle de bonheur dans cette journée grise et boueuse.
Plus tard, on s’aventure aux Arches, on aperçoit Lou Doillon se transformer en rockeuse. Puis Jazzy Bazz attire notre oreille. Le Club Tent se déchaine sous ses rimes. Détour par la Grande Scène : Dadju tente te charmer les femmes du public. Ce dernier le lui rend bien. Nous, on apprécie moins. Il est tôt, mais la fatigue frappe, il est l’heure de dire au revoir à Paléo !
Une fatigue qui nous aura empêché de danser avec Youssoupha. Sans regret : le rappeur français se produira à l’Alhambra de Genève le 19 octobre prochain. Une salle mythique pour un projet exceptionnel : son verbe uniquement accompagné d’un violoncelle et d’un piano. Si l’aventure te tente, les billets sont en vente ici.
© Paléo / Eddy Mottaz, Nicolas Patault, Anne Colliard & Ludwig Wallendorff
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